mercredi 2 décembre 2009

L’affaire Yandaka ne doit pas rester impunie

Assan Midal a envoyé un message aux membres de Les sales affaires au Niger.

Toute bonne carrière, qu’elle soit politique, professionnelle ou autre, est constituée de bonnes œuvres qui en font justement la grandeur de l’homme qui l’avait si bien menée. C’est ainsi qu’elle devient une référence pour les générations futures et inspire même certains idéologues et autres penseurs contemporains. Cette bonne carrière, le président Mamadou Tandja l’aura ainsi pleinement remplie si elle n’était pas entachée par certaines actions malpropres de certains de ses plus proches collaborateurs dont l’actuel gouverneur de la région de Zinder , Yahaya Yandaka .

En effet, il est aujourd’hui indéniable que le président Mamadou Tandja a, tout au long de son mandat démocratique, posé des actes qui l’ont pour, ainsi dire, propulsé au rang des hommes ayant contribué à l’essor de notre pays. Les toutes dernières actions en acte l’attestent profondément. Qu’il s’agisse de la concrétisation de la construction du 2ème pont de Niamey ou de celle du barrage de Kandadji ou encore celle de la raffinerie de pétrole de Zinder, ces actions du président Tandja couplées au programme spécial dans certains de ses volets s’inscrivent fort opportunément dans la réussite d’une carrière qui n’était, reconnaissons-le, à ses premières heures prometteuses. Cette carrière aurait été pleine si quelque part elle ne reflétait pas un goût d’inachevé avec notamment, comme l’évoquions tantôt, des actions comme celle de Yandaka.



Hormis le fait gouverneur se soit comporté comme son ami d’hier, le sieur Dan Dubai notamment dans la fameuse des prétendus 400 millions mis à la disposition de Dan Dubai pour battre campagne au referendum, une affaire que des opportunistes ont brandi pour discréditer la refondation de la République par rapport à laquelle beaucoup de ragots ont été relayés par la presse. La dernière affaire dans laquelle le gouverneur s’est plongé est relative au dernier détournement de plus de 7 millions destinés aux sinistrés de la région d’Agadez. Un cas parmi tant d’autres de mauvaise gestion qui ont eu pour effets immédiats de salir toute la vison politique du président Tandja car restés encore impunis malgré sa gravité.



Yandaka semble être l’un des rares coqs de la basse-cour à ne pas s’inquiéter de l’épizootie de la grippe aviaire qui attaque toutes ces poules et tous ces autres coqs qui ont eu la malchance d’avoir mal géré. Il s’est procuré le vaccin très tôt et reste encore confiant que l’épizootie passera sans aucune chance de l’emporter. Yandaka pense qu’il a gagné toute la confiance du chef de l’Etat au point où il estime que ce dernier semble fermera les yeux sur toutes les révélations compromettantes qui ont fait la une des journaux de la place en ce mois de novembre 2009 et qui, d’une façon ou d’une autre, constituent aujourd’hui une épine sous son pied.



Yandaka est pour Tandja comme ce « lézard du bout de la jarre » de cette sagesse hausa. Sinon comment comprendre que le gouverneur puisse se permettre de vouloir faire mains basses sur des sommes mises à la disposition de pauvres citoyens. . Ce black-out sur yandaka reste l’une des taches qui risque de ternir le processus de refondation voulue par les populations nigériennes.. Cette affaire de détournement des fonds destinés aux nécessiteux d’Agadez par Yandaka a choqué tous les nigériens Nous avons voulu en parler parce qu’elle est caractéristique, non pas pour d’autres considérations. Elle nous a semblé peu orthodoxe et surtout saute à l’œil de tout citoyen malgré les trésors d’énergies et les flots de communiqués déployés pour la présenter autrement. Elle fait également chorus avec cette assertion qui demande de ne pas « mélanger carotte et bâton ».

Yandaka doit partir pour que se poursuive la refondation dont l’ultime objectif est de léguer aux générations futures un Niger débarrassé des mauvaises pratiques.



29 novembre 2009


Publié le 29 novembre 2009

lundi 16 novembre 2009

Le développement économique et la démocratie politique


" En vérité, on ne le sait pas et je voudrais ici rapprocher deux concepts qui intriguent les chercheurs : le développement économique et la démocratie politique.

Sont-ils liés ? L’une, la démocratie, procède-t-elle de l’autre ? Si c’est le cas, comment explique-t-on que l’Inde, le Sénégal, Maurice, pour ne citer que ces trois cas, se soient installés dans la démocratie politique bien avant de prétendre au développement économique ?

Et la Grèce et le Portugal ? N’ont-ils pas renvoyés leurs colonels ou leurs généraux pour embrasser la démocratie avant de s’employer à développer leurs économies ?

Et qui peut assurer, à l’inverse que le parti communiste chinois cèdera la place au multipartisme et à la démocratie, dans dix ou quinze ans, après avoir mis l’empire du milieu dans l’orbite du développement ?

Les politologues ou les économistes s’accordent à dire que la démocratie et le développement sont les stades suprêmes de l’évolution des pays, le niveau auquel ils aspirent à s’élever. De même qu’en économie il y a des pays qui méritent le beau nom d’émergent, en politique il y en a qui émergent de l’autocratie.

Les politologues et économistes divergent cependant on avoue même leur ignorance dès qu’il s’agit de désigner la port à ouvrir, d’indiquer où se trouve la clef et dans quel sens la tourner pour actionner le mécanisme de la serrure.

Des pays comme le Brésil, l’Inde ou la Turquie ont tâtonné pendant plus d’un demi-siècle avant de voir s’ouvrir devant eux, tout d’un coup et à l’improviste, la porte du développement économique.

Pourquoi à ce moment-là, et pas avant, ni après ? Qu’est-ce qui a été déterminant pour déclencher le déclic ? Quelle est la marche qu’il fallait franchir pour entrer dans le cercle vertueux du développement ?

A ces questions, il y a autant de réponses que d’économistes. Il en va de même pour l’entrée d’un pays sans possibilité de rebrousser chemin dans l’aire démocratique : en Asie, après l’Inde et le Japon, Singapour et la Corée du Sud y ait fait leur entrée pour de bon. Mais et la Thaïlande et l’Indonésie ?

Sur le continent Africain, plus précisément en Afrique Subsaharienne, le Sénégal est-il à l’abri d’un retour en arrière ?

Et quels sont, après l’Afrique du Sud, Maurice, le Botswana, le Mali, le Ghana et le Cap-Vert, les pays décidés à franchir le pas et qui sont, en même temps capables de le faire ? "

Extrait de "Ce que je crois" de Bechir Ben Yadmed

Jeune Afrique

mercredi 11 novembre 2009

Non à la Négociation de la CEDEAO pour le partage du pouvoir au Niger



Nous ne voulons pas, au Niger, d’une solution à la Malgache. Veuillez lire le communiqué ci dessous pour prendre connaissance de la pléthore de postes inutiles (452) créés pour contenter les dinosaures de la politique malgache. Toute la classe politique malgache s'est casée dans le gouvernement de Transition. Un poste pour chacun. Est ce que ce sont ces types de solution qu'ils estiment "démocratiques" juste parcequ'elles satisfassent les politiciens qui permettront le développement de l'Afrique?

Communiqué de la réunion des chefs de file des mouvances politiques
de Madagascar tenue au siège de l’union africaine a Addis Abeba
du 3 au 6 novembre 2009

À l’invitation de M. Jean Ping, Président de la Commission de l’Union africaine (UA), et en application des recommandations de la troisième réunion du Groupe international de contact sur Madagascar, tenue à Antananarivo, le 6 octobre 2009, les chefs de file des quatre Mouvances politiques de Madagascar, les Présidents Albert Zafy, Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina, se sont réunis au siège de l’UA à Addis Abéba, du 3 au 6 novembre 2009, avec la facilitation de l’Equipe conjointe de médiation en vue du règlement consensuel des questions pendantes, dans le cadre de la mise en œuvre des Accords de Maputo.

À cet égard, les chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar ont examiné les points ci-après :

  1. les institutions de la Transition ;
  2. les missions de la Transition ;
  3. l’organisation et la participation aux élections
  4. les nominations au sein des institutions de la Transition ;
  5. l’application des Accords et le Mécanisme de suivi.

Les chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar sont convenus de ce qui suit :

1. la validation du consensus réalisé au cours de la 3ème réunion du Groupe international de contact (GIC), tenue à Antananarivo le 6 octobre 2009, sur le Président de la transition, le Premier Ministre, chef du Gouvernement de consensus, le Congrès de la Transition, le Conseil supérieur de la Transition, le Conseil national de Réconciliation, le Conseil économique et social, ainsi que sur les trois vice Premiers Ministres ;

2. la création de deux postes de co Présidents de la Transition attribués respectivement à la Mouvance Zafy et à la Mouvance Ravalomanana et qui forment, avec le Président de la Transition, le Conseil présidentiel ;

3. la répartition des responsabilités au sein des institutions de la Transition comme suit :

  • Président de la Transition exerçant les fonctions de chef de l’Etat : M. Andry Rajoelina ;
  • Co Président de la Transition : Dr. Emmanuel Rakotovahiny
  • Co Président de la Transition : Fetison Rakoto Andrianirina
  • Premier Ministre de consensus, chef de Gouvernement : Eugène Mangalaza
  • Président du Congrès de la Transition : Mamy Rakoto Rakotoarivelo
  • Président du Conseil supérieur de la Transition : à désigner par la Mouvance Rajoelina
  • Président du Conseil National de Réconciliation : Pr. Albert Zafy
  • Président du Conseil économique et social : à désigner par la Société civile
  • Vice Premier Ministre : à désigner par la Mouvance Ravalomanana
  • Vice Premier Ministre : à désigner par la Mouvance Zafy
  • Vice Premier Ministre : à désigner par la Mouvance Rajoelina

4. des clefs de répartition pour l’attribution des postes au sein des institutions de la Transition ainsi qu’il suit :

a. Gouvernement : 31 membres

  • Mouvance Rajoelina : 6
  • Mouvance Ravalomanana : 6
  • Mouvance Ratsiraka : 6
  • Mouvance Zafy : 6
  • Autres sensibilités : 7

b. Conseil supérieur de la Transition : 65 membres

  • Mouvance Rajoelina : 13
  • Mouvance Ravalomanana : 13
  • Mouvance Ratsiraka : 13
  • Mouvance Zafy : 13
  • Autres sensibilités : 13

c. Congrès de la transition : 258

  • Mouvance Rajoelina : 50
  • Mouvance Ravalomanana : 54
  • Mouvance Ratsiraka : 52
  • Mouvance Zafy : 52
  • Autres sensibilités : 50

d. Conseil économique et social : 72

  • Mouvance Rajoelina : 10
  • Mouvance Ravalomanana : 10
  • Mouvance Ratsiraka : 10
  • Mouvance Zafy : 10
  • Organisations de la société civile : 32

e. du Conseil national de réconciliation

  • Mouvance Rajoelina : 2
  • Mouvance Ravalomanana : 2
  • Mouvance Ratsiraka : 2
  • Mouvance Zafy : 3

f. Haute Cour de Transition, dont les 11 membres sont désignés ainsi qu’il suit :

  • un membre par le Président de la Transition ;
  • un membre par le Conseil supérieur de la Transition ;
  • un membre par le Congrès de la Transition ;
  • un membre par le Conseil national de réconciliation ;
  • trois membres par le Conseil supérieur de la Magistrature, et
  • quatre membres par les Mouvances politiques.

g. Comité de Réflexion sur la Défense et la sécurité nationales

  • Mouvance Rajoelina : 2
  • Mouvance Ravalomanana : 2
  • Mouvance Ratsiraka : 2
  • Mouvance Zafy : 2

Les chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar se sont, en outre, engagés à :

a. créer une Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui sera mise en place par la Conférence nationale dès sa première session ;
b. mettre scrupuleusement en œuvre les Accords de Maputo du 9 août 2009 ;
c. mettre en place, sous l’égide de l’UA, un Mécanisme de suivi comprenant en outre la SADC, l’OIF et les Nations unies, institutions garantes de la mise en œuvre de la Charte de la Transition et des Accords de Maputo.

Ces points d’accords font l’objet d’un Acte additionnel, adopté et signé à Addis Abéba, le 6 novembre 2009, par les quatre chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar, et faisant partie intégrante de l’Accord politique et de la Charte de la Transition, signés à Maputo le 9 août 2009.

Les chefs de file des Mouvances politiques de Madagascar réitèrent leur reconnaissance aux membres de l’Equipe conjointe de médiation, en l’occurrence MM. Joaquim Chissano, Ablassé Ouedraogo, Edem Kodio et Tiébilé Dramé, aux Organisations internationales qu’ils représentent, à savoir, l’UA, la SADC, l’OIF et les Nations unies, aux membres du Groupe international de contact sur Madagascar, ainsi qu’à la communauté internationale dans son ensemble, pour leurs précieuses contributions au processus de sortie de crise à Madagascar. Ils expriment leurs sincères remerciements à la Commission de l’Union africaine, ainsi qu’au Gouvernement éthiopien pour l’accueil qui leur a été réservé et les dispositions prises pour l’organisation des travaux et le séjour de toutes les délégations à Addis Abéba.

Fait à Addis Abéba, le 6 novembre 2009(source : http://www.madagascar-tribune.com)

vendredi 6 novembre 2009

foutaise a Ecobank, cris d'alarme d'un employe a faire suivre absolumen

Message non signé dont nous dégageons toute responsabilité quant aux noms cités et la véracité des faits. Épris de justice et de vérité, nous le faisons suivre afin que les personnes concernées fassent droit de réponse et qu'il ait débat pour qu'éclate la vérité. Quoi qu'il en soit, nous devons exiger le respect. C'est la moindre des choses quand on est vraiment chez soi. Et nous sommes vraiment chez nous. Nous sommes au Niger. Au Niger, les intérêts des Nigériens sont prioritaires sur ceux de toute autre personne, Etat ou groupe international......comme c'est le cas dans tous pays qui se respecte.

---- Message transféré ----
De : mahammadou abdouramane
À : chaibou ibrahim
Cc : agirpouretre@gmail.com; amelfro@yahoo.fr; ani7demba@yahoo.fr; c_k_moustapha@hotmail.com; cogerex2@yahoo.fr; hadiara_nasser@yahoo..fr; ide.soumana@gmail.com; kchantal_15@yahoo.fr; kerrionsteer@yahoo.com; kybia666@yahoo.fr; lawane_m@yahoo.com; lionel@olamnet.com; mirian2007gukam@yahoo.com; moussaai@state.gov; papusto2003@yahoo.fr; picdouah@yahoo.fr; ramatoulaye1303@yahoo.fr; sanibadd@yahoo.fr; talk2leejay@yahoo.com; thomass@state.gov; whitakerEP@state.gov; yamina1983@yahoo.fr; zamanallah@yahoo.fr; Abdouramane mariama mari ; abdouramane zakari ; abdouramane zakari ; abdrourahmane moustapha ; Aboubacar babaye Mai Sanda ; Aboubacar babaye Mai Sanda ; aboubacar ibrahim labo ; aboubacar ibrahim labo ; aichatou gambo ; aichatou gambo ; alkali adamou ; alkali adamou ; almou sidi ; alphazazi chamsidine ; amadou issoufou ; amadou issoufou ; Amy DOKA ; Amy DOKA ; Assia Abdouramane ; Assia Abdouramane ; aziz hassan ; azize issaka ; azize issaka ; bachir chaibou ; Baderi ; Baderi ; balki issa ; balki issa ; Barry Madieu ; bary Madieu ; bob Jah ; brah babaye ; diwaker Kureel ; pnud onu ; mamanaye yacouba

Envoyé le : Jeu 5 Novembre 2009, 22 h 04 min 47 s
Objet : foutaise a Ecobank, cris d alarme d'un employe a faire suivre absolument

Bonjour à tous,

Notre mail fait suite à celui de
BAYANACK dans lequel il nous
présentait les nouveaux venus à ENE. Nous commençons par
demander qu’on cesse
de nous prendre pour des imbécil dans cette bank. On
voudrait nous faire croire
que c’est une nouveauté alors que c’est
une façon de trompé les gens, de
détourné leurs attentions de ce que tout le monde voit et
qui est réel, une
manière bête de montré qu’on
s’assume.

Les noms sont flagrants, nous savons
tous que le 1er est le
fils du 1er ministre sortant seyni oumarou et
qui est pressenti pour
être très bientôt président de l’assemblée. Le
2e est le fils de
seyni sanda conseiller du président tandja.la
3e nous ne savons pas
exactement qui elle est mais tout le monde sait
qu’elle n’a pas atterri par
hasard là bas. Elle est venu pendant le mois de ramadan
soit moins de 2 mois en
arrière. On nous a fait croire à tous qu’il n y
aura pas de recrutement au
wholesale. La stagiaire qui y était a donc décidé de
retournée sur les bancs.
On l’a remplacé par Zalika Lawson. Mais sitôt cette
fanta venue, Zalika a été
transférée à l’agence d’ecogar. même si
pour l'instant nous ne savons pas qui
est derrière elle, on est sûr qu'au pire des cas elle
va payer par les fesses
(car nous connaisson nos boss).La grande perdante dans tout
ça est Nafissa
Souley qu’on a contraint de laissé sa place de
gestionnaire de compte de
l’agence d’ecogar (au profit de zalika
lawson) pour aller servir la caisse
à l’agence de la rive droite. Jugez vous-même ces
actes.

Pour revenir à leur cursus, ils
contiennent tous des mensonges. La
carière du petit seyni oumarou.a commencé à atlantique
bank. Il a fait des
breves passages à ecobank et à la bceao alors qu’il
était étudiant. Nous vous
défions d'aller vérifié. Nous somme à Niamey
ou tout le monde se
connaît.Qui va quitter la bceao qui est la banque mère
pour servir une banque
primaire si ce n’est peut être pour être DG.
qu'on ne nous dise pas qu'il a une
grande expérience bancaire!

Le petit sanda n’a aucune
expérience, nous disons bien aucune;
expérience zéro.ce sont les stage et service civique au
CPI et CFE qu’on veut
camoufler comme ça ? il y a un jeune garçon du nom
de saidou qui pendant
des mois travaille avec Mme Degbey au Légal. Et lui, que
voulez vous
qu’il devienne ? et vous n’aurez pas honte
de lui demander de former le
boubacar seyni sanda comme vous savez bien le faire à ENE.
c'est pour le
remercier par la suite.

Pour revenir à fanta traoré, entre
nous, quel àge a-t-elle pour avoir
acquis tout ce qu’on a cités la comme
expérince? les petits stages de
vacances et en vue de la rédaction de son mémoire
c’est avec cela qu’on veut
nous impressionnés et justifier son recrutement ?
elle est a expérience
zéro aussi! Mais il fallait lui faire le contrat depuis
qu’elle est venue !
nous ne douterons pas qu’elle a été
débauchée ! mais là tout le monde sait
qu’elle a déjà touché des frais de stage
d’abord ! vous avez été
maladroits !



Pourtant, on ne cesse de nous faire
croire qu’on a soumis au siège le
besoin de recruter et on attend son ok ! il ya moins
de 2 mois, 4
temporaires ont été confirmés et les autres ont vu leur
salaire tempo augmenter
de 30.000 frs. ou est ici la restriction budgétaire
qu'on ne cesse de brandir
aux gens? on a même commandé des voitures pour les
chefs de département là
ou certains cherchent à se casés. Voici
l’analyse que nous faison :
nous posons 2 hypohtèses.

1ère hypothèse : on se
fout de nous, le siège n’a
aucune main mise sur les recrutements; tou se décide
ici

2ème hypothèse : le
siège a donné son aval pour
recruter, on a pioché 4 chanceux qu’on a
confirmés(diallo fatouma, zamanka
kader,yahaya rachid et zeinabou). Les autres on leur a
augmenté 30 000
francs chacun afin d’économiser sur les salaires
qu’on devait leur
donner pour gonfler le résultat comme c’est la fin
d’année. Entre temps, les
places offerts par le siège vont profité à
d’autres (comme c'est le cas),
au grand détriment de ceux aux noms de qui le quota a
été négocié. et bêtes
qu'ils sont nos stagiaires et temporaire, ils sont
allés remercier DG et DRH
comme si c'est de l'omone qu'on leur a fait.
avec des comportements comme ca
qui va vous confirmer puisque vous avez montré qu'on
vous déjà assez.



Il faudra qu’on apprenne à dire
non à certaines choses à ENE.
Apprenons à dénoncer certaines injustices. les
délégués de personnel, on
compte sur vous. si nous avons voté c'est pour que
certaines dérives cesse.

on ne peut constituer une seule famille
avec de tels frustrations.
vous ne l'encourageait pas.


nous avons marre de perdre du temps
à former des stagiares pour
les laisser partir. quand des nouveaux recrus viennent, il
faut les former
encore. nos dires sont vrais et ns défions quiconque qui
veut a venir
vérifier. Au CAD le jeune Moutari a plus de 2 ans, on
attend quoi pour le
confirmer? s’il ne vaut rien, remercier le bon
sang ! kader IRO de la
clientèle est à sa 3ème année aussi.il bosse et tous
les clients l’aiment mais
on refuse de le prendre. ils sont combien de caissiers à
toucher des miettes, à
passer leur temps à payer des manquants qu'ils non pas
mangé? Un stagiaire du
controle interne est en ce moment hospitalisé
parcequ'il a contracté la
tuberculose dans la bank. vous avez vacciné les titulaires
et vous avait laissé
les stagiaires à l'exception des caissiers. lui il
n'est pas à la caisse mais
il a été touché! chacun a le contact avec chacun.


tous ceux qu'on a
cités n'ont pas envie d'être embochés? les
uns souffre et les fruits profite à
d'autres!


Pour finir, nous voudrions nous adresser
à 2 personnes :

1-KANE Mahamadou :tu as atteins le
grade de directeur au sein du
groupe (même si c'est par la courbète). On ne voit
pas de quoi tu as peur. Tu
ne contredis jamais le DG et c’est tes compatriotes
qui en souffrent. Tu ne
défends que tes propres intérêts. Si tu ne sais
pas, en parlant de toi dans
la banque on dit « la putte du DG ». si
quelqu’un d’autre ce comporte
comme toi,on va dire que c’est parcequ’il est
de telle ou telle famille. Or toi
tu es un prince. En conclusion, il faut comprendre que
c’est le caractère et
les actes de l’homme qui le rendent noble, pas ses
ancêtres. réveille toi don
allah.

2-SOULEY Directeur des oprétions et
technologie :toi dans ta
direction il n y a pas de vivant.tu as tué tout le monde.
Tu ne te défends même
pas à plus forte raison défendre tes agents. Tout profite
aux autres, tes
agents et toi vous observez..on dirait que tu n’es pas
un kanuri.CHANOU va te
manger ?Même l’intérim du DG il préfère
confier ça à Mme Degbey du Légal
quand il bouge et que KANE et DAMBABA sont absents. tu
n’es pas n’importe qui,
tu es un DOT. on n'a qu'a verifier la catégorie
des signatures pour voir là ou
tu te situes!Depuis que tu es venu à la tête des OPS
personne n’ été
recruté.depuis l’ouverture de la banque jusqu’
ce matin il y a 2 personnes
seulement aux transferts. Leur stagiaire Mahamane qui
travaille conne un
âne a failli être chassé pourtant il sert tout le monde
à la plate forme,
jusqu’au CAD et au Legal.. Au reconsaylement, il ya un
seul titulaire assité de
2 tempos. C’est à ENE seulement que c’est
comme ça. pourtant il a été ordonné
depuis E-processe de renforcer des équipes de
reconsiliation. dans Niamey, seul
à ecobank une seule personne fait compense, Marie soumai.
c'est normal qu'elle
soit toujours sur les nerfs!

VRAIMENT NOUS REGRETTONS TA PERIODE
DABOIKO ET C'EST POURQUOI TU AS ETE
COPIE.

QUE TOUS CEUX QUI SONT EPRIS DE JUSTICE
TRANSFERENT CE MAIL A CEUX QUI
NE L'ONT PAS RECU. QU'IL FASSE LE TOUR DU MONDE
S'IL LE FAUT CAR IL FAUT QUE
CERTAINES PRATIQUENT CESSENT!

QUE TOUS CEUX QUI ONT RECU CE MAIL AUSSI
PRIENT POUR QUE DIEU FASSE
TRIOMPHE LE VERITE SUR LE MENSONGE.

lundi 26 octobre 2009

Chaque Nation façonne la démocratie à sa manière



« Comme je l’ai dit au Caire, Chaque nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions. Mais l’histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas.

Il ne s’agit pas seulement d’organiser des élections, il faut aussi voir ce qui se passe entre les scrutins. La répression revêt de nombreuses formes et trop de pays, mêmes ceux qui tiennent des élections, sont en proie à des problèmes qui condamnent leur peuple à la pauvreté. Aucun pays ne peut créer de richesse si ses dirigeants exploitent l’économie pour s’enrichir personnellement, ……personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n’est pas de la démocratie, c’est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection çà et là, il est temps que ce style de gouvernement disparaisse » Jeune Afrique N°2532 du 19 au 25 Juillet 2009.Page 26.

Deviné de qui sont ces propos...vous n’allez peut être pas le croire, mais ils appartiennent à un des grands de ce monde, et peut être même le plus grand ; puisqu’il est l’homme fort de la plus grande puissance démocratique, économique, militaire, politique et technologique de ce monde à savoir les Etats Unis. Vous l'avez compris, il s'agit de Barack H. OBAMA. Ces propos sont les siens. C’était lors de son deuxième discours historique après celui du Caire ; Le discours d’Accra.

Jai choisi cet extrait pour vous mettre dans le contexte de mon analyse, ma manière de voir les choses qui je crois n’est pas un film personnel mais une réalité véridique qui relève de la raison, chose la mieux partagée au monde ; Comme nous le montre ici le Premier Président Noir des Etats Unis d’Amérique et 44ième Président de l’Etat considéré comme la 1ère démocratie sur terre.

En substance que faut-il retirer de ces propos ? Que chaque Nation a le droit à une démocratie sur mesure, tenant compte de ses traditions, valeurs et culture…. Que cela veut il dire ? ben que la Chine, la Russie, le Burkina Faso sont des démocraties bien établie.

En effet, la chine est une démocratie avec un parti politique unique et communiste. Et cela a-t-il dérangé quelqu’un ? Offusqué l’Union Européenne, les Etats Unis ou….. la CEDEAO. Qui a le droit de dire que cela n’est pas juste pour les chinois en dehors des chinois ? Ce n’est pas même pas inimaginable. Toutes les grandes puissances démocratiques pourtant entretiennent des relations commerciales, diplomatiques et militaires parfaites avec la chine. En réalité, le pays du soleil levant est même considérer comme un modèle de réussite.

La Russie, de même a son modèle démocratique fait de ses particularités brutales rythmées d’assassinats politiques, d’oligarques et de dévolution du pouvoir par adoubement. Je n’ai pas souvenance que l’Union Européenne, les Etats Unis ont coupé leur relations diplomatiques et commerciales avec ce pays.

Pour le Burkina Faso, qu’est ce qui n’a pas été fait dans ce pays comme exactions aux droits de l’homme et des libertés fondamentales? Aujourd’hui c’est le Président de ce pays, après plus de 25 ans de règne sans partage, qui est choisi comme médiateur par l’Union Africaine pour résoudre des conflits. Si Vous pensez que c’est grâce à sa sagesse qu’il s’est imposé dans la sous région, vous vous gourez le doigt dans l’œil. C’est le fruit de la grandeur du pays qu’il a pu construire militairement, économiquement et politiquement.

Le respect que c’est trois pays inspirent dans le monde ne tient pas à leur manière de passer le pouvoir, de choisir un dirigeant, Non ! Mais plutôt dans le respect, la grandeur, la considération qu’il accorde à leur pays en l’organisant, le construisant, l’aménageant. En nourrissant, soignant, éduquant et protégeant ses citoyens.

Et les dirigeants de chacun de ses pays ont eu à affronter les résistances de l’environnement international caractérisé par la concurrence des Etats dans la quête de la prééminence et de l’influence. Tous les états veulent être développés, avoir la richesse, la puissance, la sécurité pour leur citoyens, etc...mais ne se le souhaitent pas les uns aux autres. C’est un peu le cas de la bombe nucléaire.

Ce genre de chose ne peut se réaliser sans classe dirigeante forte. Pendant longtemps, le Niger a été dirigé par des pantins, des girouettes qui n’ont aucun idéal, aucune vision pour leur pays. Les grandes oeuvres ne se réalisent qu’avec des grands hommes. Aucuns grands Etats ne s'est construit avec une classe dirigeante ayant du mal à faire la différence entre les intérêts de leur propre pays et ceux des autres pays.

C’est cette vieille classe politique déchue, désavouée par ses militants (dont certains se sont présentés aux élections en tant qu'indépendants), qui dans ses derniers balbutiements va à l’extérieur chercher des problèmes pour leur propre pays, par des pressions au sein des institutions régionales et sous régionales.

Quelles sont les priorités de notre pays ? Si tout le monde est conscient des impératifs de développement qui nous incombent, le plus important n’est pas de perdre du temps à faire passer le pouvoir d’une classe dirigeante à une autre. On perd du temps à se battre pour être chef alors que l’on peut gagner du temps à avancer vers notre objectif de développement derrière un chef. Le développement comme l'a dit OBAMA tient plus à la bonne gouvernance qu'à des élections. Il ne suffit pas d'organiser des élections pour développer un pays. Il faut encore plutôt travailler et faire travailler. Ceci est vérifier par le Burkina Faso, La chine et la Russie. Les Africains perdent du temps dans le choix du chef alors qu’ils pourraient en gagner en suivant ce qu’ils ont déjà. La chose la plus importante est qu’il connaisse la voie qui mènerait le peuple à bon port. Et apparemment, Tandja Mamadou à une idée de cette voie mieux que nos opportunistes de politiciens..

A l’actif de leur bilan, ils te diront avoir été à l’origine de l’avènement de la démocratie au Niger…la réalité, ils n’ont fait que rendre indisciplinés et paresseux les nigériens. Ils ont enseigné le trafic d’influence, la corruption, le passe droit, l’impunité et plein d’autres maux au peuple Nigérien. Parmi lesquels le tribalisme, le régionalisme et l’ethnocentrisme. Et jusqu’à très dernièrement avec la chute de Hama, ils s’évertuaient à maintenir les Nigériens dans la pauvreté, l’ignorance et la maladie. Alors qu’eux même se prélassaient dans une opulence la plus insolente en animant la vie politique de débats fétides et infertiles, de diatribes institutionnelles inutiles.

Le premier principe de la démocratie, la règle cardinale c’est d’abord assurer la sécurité, le mangé et l’instruction du peuple. Ce en quoi ces Messieurs n’ont fait aucun effort.

Pour éviter de faire longs, il ya beaucoup à dire sur ces messieurs et sur les instances de la CEDEAO dont le Niger est d’ailleurs toujours le seul à respecter les règles. A mon humble avis, une étape doit être franchie dans la résolution de cette crise politique. Un signal fort qui ferait comprendre notre état d’esprit, notre engagement, notre fermeté doit être donné.

Les partis politiques dont les leaders sont à l’origine des cabales contre le Niger doivent être dénués de toute légalité. Que par Décret, le Président de la République SEM Tandja Mamadou, Premier magistrat, promulgue une charte des partis politiques qui prendrait en compte un certain nombre d’agissements susceptibles de dissoudre tout parti politique dont les leaders seraient responsables de ces actes.

Ainsi en dissolvant le PNDS, Moden et le CDS, partis dont nombre de leurs militants siègeront à l’Assemblée Nationale car ils ont fait défection et participer aux élections, les leaders de ces structures politiques désuètes n’auront aucune légalité. Ce qui faiblira encore plus leur base populaire et les déniera de toute représentativité pour toutes négociations. On en aura ainsi finis avec ces messieurs.

Cela servira d’école aux partis politiques nigériens et contribuera à construire une nouvelle classe politique plus patriote.


Pour le progrès.

Ibrahim Chaibou D. I

jeudi 1 octobre 2009

Gare au jeunisme


Le jeunisme est un néologisme généralement péjoratif qui décrit la volonté supposée de donner une place plus importante aux jeunes, ou aux notions liées à ces derniers.

Une nation doit avancer vers son histoire. Hors, toute situation aussi lamentable soit elle profite toujours à un groupe de personne qui fera tous ce qu’il peut pour maintenir le statu quo. Que ce soit les esclavagistes par rapport à la traite des noirs, Les Nazis par rapport au pogrom des juifs, le Ku Klux Klan rapport à la ségrégation raciale aux Etats Unis ou à l’apartheid en Afrique du Sud. La parabole est peut être un peu forte mais la loi est mise en évidence.

La situation de vécu des 11 millions de Nigériens était profitable à un groupe de personne. Mais, comme Il est important que nous avancions. La 6ième République a avancé piétinant une centaine de politiciens véreux au passage. Mais si la forme est bonne quand est-il du fonds ? A savoir quelles seront les institutions de cette nouvelle République ? Ou plutôt quelle sera l’efficacité des institutions de cette 6ième République ? Et dans ce cas précis, à propos de l’organe qui fera l’objet des prochaines élections. Quelle sera l’efficacité de notre future Assemblée Nationale ?

Permettez-moi de jouer les troubles fêtes en rappelant, en cette période d’euphorie généralisée, les risques qui pèsent sur notre future Assemblée Nationale.

Le leitmotiv qui a emballé tout le monde, c’est le thème rabâché à chaque interview à savoir la jeunesse et la femme. Ce qui est politiquement correcte, et a eu le mérite d’enthousiasmer une grande frange de la population qui adhère naturellement au projet du chef de l’Etat.

Sachant que les surfacturations, les arrangements politiques, le trafique d’influence, les fausses livraisons, le détournement avéré des deniers publics sont quelques unes des raisons ou des justificatifs de la 6ième République ; Il est important de se poser la question de savoir ce vers quoi nous nous dirigeons afin d’éviter que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets.

Pleins de jeunes veulent être députés. C’est une bonne chose que de vouloir rajeunir la classe politique. Nous l’avons souligné sur notre blog. Mieux, nous sommes aller plus loin en voyant dans le projet de la 6ième République une opportunité pour les jeunes( Et si le tazartché était une opportunité pour le MPN Matassa). Et nous avons eu le mérite et c’est une fierté pour nous d’avoir évoqué sur ce blog la refondation de la République, à une époque où personne n’y pensait.

Mais qui sont nos jeunes ? Quel sont leurs rêves ? Qu’est ce qui est leur première motivation ? Quelles sont leurs ambitions ? Quel est leur état d’esprit ?

Beaucoup croient en la politique comme seule issue de réussite. Convaincu que pour avoir une grosse voiture, une grosse femme et une grosse villa, il faut nécessairement faire de la politique. C’est facile, tu passes à la télé pour dire ce qu’attendent les gens, faire de la représentation avec son gros titre de député, de l’import export avec son laisser passer, être intouchable avec son immunité diplomatique, s’arroger de grosse indemnité de chaleur, pour se venger de la vie …
Car, il ne sert à rien de vouloir être un travailleur honnête méritant. Car ces trois valeurs n’ont plus de grande force dans le système. Non, maintenant si tu ne fais pas de la politique, tu n’auras rien. Telle sont les convictions les plus partagées par les jeunes.

Qu’est ce qui est attendu de nos futurs jeunes députés ? De contribuer à améliorer l’ordre et l’organisation de la cité. Améliorer le cadre de vie des nigériens. Apporter des solutions aux problèmes réels quotidiennement vécus par les nigériens, au travers des lois qu’ils auront à voter. Chose dans laquelle les ex députés n’ont pas du tout brillé. Mais eux, nos futurs jeunes députés en ont-ils la connaissance nécessaire, sont ils suffisamment imprégnés de ces difficultés, ont-ils réfléchi dessus, les ont-ils étudiées? Ont-ils une idée précise, un programme de reformes ou des projets de loi étudiés, qu’ils veulent aller faire voter à l’Assemblée Nationale pour améliorer notre cadre de vie ? Je l’espère. Ou bien ils y vont parce qu’il faut remplir les sièges vides car la nature à horreur du vide, devenir député pour être député, ….

Ceci est le topo de la plupart de nos futurs jeunes députés. Quand on est convaincu qu’on ne peut gagner de l’argent qu’en faisant de la politique, on est condamné à être un mauvais politicien. Prendre certaines mesures essentielles pour éviter une génération d’hommes politiques qui n’ont aucun sens de l’Etat n’est pas une vaine réflexion. Actuellement, on a l’occasion de voir les jeunes dirigeants Africains à l’œuvre. Notamment Andry Rajoelina à Madagascar et Moussa Dadis Camara en Guinée. Chose regrettable, malgré les manquements et limites de leurs prédécesseurs qu’ils ont décriée et continuent de décrier, ces jeunes dirigeants sont les plus mauvais que ces deux pays n’ont jamais connus. Pour diriger les institutions d’un Etat, il faut des hommes d’Etat. Peu importe qu’ils soient jeunes ou vieux, mais qu’ils aient le sens de l’Etat. Gare au jeunisme…

Humblement votre,

vendredi 7 août 2009

Référendum OYé


Le référendum c'est bien passée. Alhamdoulillahi. Aucun nigériens n'a été inquiété. L'affluence vers les bureaux de vote était réelle. La grande majorité des nigériens a effectivement voté. Il y a une petite hésitation dans le début de la matinée; Mais une fois que les gens se sont rendus compte que tout aller bien, ils sont sortis massivement pour accomplir leur devoir.

Cependant, des échos d'une distribution de billet invitant à aller voter dans certains quartiers défavorisés ont été entendus. Et fait surprenant, avant même la proclamation des résultats, hier le 05 Aout dans la ville de Niamey, des panneaux au travers desquels le PR remerciait les nigériens pour lui avoir rénouveller leur confiance, étaient visibles sur les grandes artères. Insultant l'intélligence des nigériens.

Ce que doit comprendre les observateurs internationaux et les nigériens de la diaspora, ce que le soutient a Tandja, est avant tout une gifle à notre classe politique. Mahamdou Issoufou, Mahamane Ousmane, Hama Amadou... pas un seul ne peut se targuer d'avoir fait creuser un seul puit, une seule classe...Mais Rien du tout.Nada.Ils se sont enrichis depuis la conférence Nationale jusqu'à la dissolution de l'Assemblée Nationale. Ils nous ont fait perdre notre temps par des infertiles débats sur des principes démocratiques (qu'ils ne savent que relater mais jamais appliqués) pendant que les nigériens souffraient d'ignorance, de maladie et de soif et d'obscurité. La démocratie ne se mange pas. Et les nigériens ne sont pas dupes. Le maintien de Tandja est juste un arbitrage entre le mauvais et le pire.

Et puis de toute façon, les nigériens n'ont rien fait qui n'aient été déjà fait....Blaise Compaoré pour les journalistes burkinabés de l'observateur Paalga qui auraient la langue trop occidentalisée. 22 ans de pouvoir s'il vous plait. Et puis... Ben Ali en Tunisie, Bouteflika en Algérie, le Duo Wade et son junior au Sénégal, Le Guide de la Jamaryha Libyenne, Idriss DEBY ITNO au Tchad, Denis Sassou Guésso au Congo, Paul Biya au Cameroun,PFUUI!!!...C'est à perdre le souffle. Pardon laisser tomber votre papato...


Et en Conclusion, sachez que les dirigeants de ces différents pays entretiennent officiellement encore et toujours des relations diplomatiques, militaires, économiques avec les plus grandes démocraties de ce Monde. Il convient de se faire alors une idée claire de ce que c'est que la démocratie...du politiquement correcte, des mots, une bienséance, rien de plus....

Humblement votre,

mardi 14 juillet 2009

Tazartché ou pas, c’est la merde de tous les temps !


C’est vrai qu’on peut penser que toute personne qui se dit patriote ou citoyen se doit d’intervenir ou au moins de donner son avis sur le débat actuellement en cours. Mais beaucoup de ceux qui font les déclarations à la Télé, dans les radios ne savent pas exactement les conséquences des actes qu’ils posent. Parce qu’il est important de savoir si on dispose de l’information qui nous permet d’aviser. De savoir si l’information est fiable afin de s’assurer d’être pertinent. Car il y a beaucoup de rumeur, beaucoup d’informations divulguées à desseins. Il est besoin pour trancher avec impartialité, de ce faire un avis justifiable sur la base de fait avéré. Aussi, par prudence, je me suis abstenu jusque là de prendre une position. Tranché car tout n’est jamais tout noir ou tout blanc.


D’emblée, dans l’absolu le Président Tandja n’est pas le meilleur Président que puisse avoir le Niger. Même si, il est un homme de sérail (Ambassadeur, préfet, etc..), Il est largement out of date dans sa conceptions, sa vision du monde. Mais point positif, il a des convictions fortement ancrées.

Dans le relatifs, et de façon terre à terre, Tandja est mieux que cette classe politique, qui pendant son règne, a corroboré toutes ces actions bonnes et mauvaises, sociales et économiques jusqu’au jour ou il décide de ne pas leur passer la main.


Ces politiciens qui sont restés de marbre face à la vie chère, au budget de l’Assemblée Nationale, aux revendications des contractuels, à la souffrance du peuple en général.

Jusqu’au jour ou il commençant à prendre des décisions politiques qu’ils ne le pensaient pas capables : emprisonner Hama Amadou et refuser de passer le pouvoir à Mahamadou ISSOUFOU qui s’est cru et se comportait en Dauphin. En ce moment là, il fallait faire sortir le peuple pour empêcher l’ignominie.


Mais pour ma part, il n’y a pas besoin d’arbitrage, de part et d’autre, c’est le même club. C’est clair, nette et précis que les objectifs poursuivis par toutes les parties en jeu, ne sont pas ceux du pays.


Juste une remarque. Est ce que dans tous ce débat, le mot « reforme » a été prononcé par une des deux positions ???NON. Ni les Tazartchistes ni les anti Tazartchistes. Tandja dans la justification de son ambition égocentrique, n’a pas pensé à ce prétexte pour expliquer son inamovibilité. Mahamadou Issoufou, non plus, n’y a pas pensé pour démontrer la nécessité de le faire porter au perchoir. En faite, ils s’en foutent d’améliorer le pays.


Tous ce dont il est question c’est la politique. C'est-à-dire la conquête et la conservation du pouvoir. Monsieur NOUHOU Arzika, avait au début de ce débat, voulu justifier le maintien au pouvoir du Président Tandja, par le besoin de la refondation de la République. (Besoin que nous avons eu l’honneur de mettre en exergue sur notre blog). Mais très vite, le naturel est revenu au galop, NOUHOU ARZIKA est resté le seul qui ait effleuré une idée semblable. Et de toute façon, une refondation de la république, n’a trait qu’à la conquête du pouvoir et de sa conservation, et en fait ne concerne que les politiciens. Et pourtant…


Des Reformes économiques et sociales sont ce qui peut faire changer le pays et faire améliorer les conditions de vie du peuple.

Il n’y a pas de progrès sans reformes. Il n’existe Aucune autre voie permettant le changement si n’est les reformes. Hors, il n’a jamais été question, dans ce débat, ni dans ceux d’avant celui-ci, ni dans ceux engagés au cours de tous les autres règnes. A part bien sur, le règne du Best One, le patriarche incontesté, Son Excellence (titre qu’il mérite valablement) Le Général SEYNI KOUNTCHE.


DES REFORMES sociales et économiques PROFONDES!


Il s’agit de faire l’état des lieux des procédures d’administrations, des principes et méthodes de la gestion sectorielle des activités économiques, de revoir notre organisation tant sociale, économique que politique afin de l’améliorer, de faire ressortir les dysfonctionnements et voir les améliorations qu’on peut y apporter. C’est ainsi que les avancées se font par tous au monde. Sinon, nous serons toujours à tâtonner, à patauger et à stagner dans les mêmes merdes pour des décennies.



Humblement votre,



jeudi 9 juillet 2009

Et si le Tazartché était une opportunité pour le MPN MATASSA

Si tel est-il que le MPN MATASSA voulait se présenter aux élections législatives, il se serait donné plus de chances de pouvoir avoir des sièges à l’Assemblée Nationale.


Que Pourrait gagner le MPN MATASSA de lutter avec le PNDS TARAYYA ? Rien. Car le PNDS est un parti vieillissant qui a connu son heure de gloire, qui est sur une courbe descendante sinon même décadente. Le PNDS a fait ses casses et traine ses casseroles. Ses principaux leaders n’ont plus de charismes, n’inspirent plus aucune confiance au peuple.


Le MPN MATASSA est un parti dont la jeunesse est prometteuse, pour qui normalement, tous est à venir (dans le cas où une réflexion est faite pour cela). Sur une courbe ascendante.

Qu’a fait Tandja ? Juste mettre à la touche une vieille classe politique au bord de ses idées ?

J’ai eu l’occasion, dans mes précédents articles, bien avant le Tazartché, de dire tous ce que je pensais comme insuffisances et limites qui caractérisent ce responsable politique.

Les vieux, qui malgré moi, constitue l’objectif de la lutte du MPN MATASSA sont composés de qui ? De cette même vieille classe politique.

Le combat Tazartché et Anti Tazartché n’est pas en fait le combat des jeunes. Et donc pas celui du MPN.


Pendant longtemps, les jeunes ont marchés, criés pour exiger plus de place dans la vie de la Société. Est ce bien la revendication du MPN ???!!!!

Le Débat actuel est tout en la faveur des jeunes d’autant que c’est la vieille classe politique qui est entrain de s’autodétruire. Le Débat actuel est une opportunité incroyable pour les jeunes. Tandja est entrain de faire l’assainissement nécessaire pour plus de place. C’est un système d’élimination par série. Chacun aura son tour chez le juge. Tandja nous a donné toutes les preuves de leur limite et de leur culpabilité. Et c’est ainsi qu’il a éliminé une partie du club. C’est du pareil au même. Le temps d’élimination des prédateurs politiques, de part et d’autre du Tazartché est tout aussi bien programmé.


Le MPN MATASSA aurait du faire preuve de courage et de maturité politique. Et mieux tiré ses épingles du jeu. Mais il n’est pas encore trop tard. Le MPN doit cesser de faire le jeu du PNDS. Il doit se départir de ce parti. Et anticiper sur les événements. Car aujourd’hui, Tandja donne sa chance à tous les jeunes qui souhaitent s’affirmer en politique. Sauf si MPN MATASSA ne sait pas lire entre les faits….

Vous me direz que Tandja est pareil aux autres ??? Sauf que Tandja au temps de Ibrahim Baré MAINASSARA, n’est pas parti à l’étranger vilipender son pays. Aujourd’hui encore le PNDS TARAYYA est resté fidèle à lui-même, toujours aussi cupide et traître. C’est vraiment grave que des responsables qui aspirent aux responsabilités suprêmes se comportent de la sorte. Ils se donnent en pâture eux et leur pays. Et Si un jour, ils arrivent au pouvoir, leur vis-à-vis occidental n’aura aucun respect pour eux. Et ne sera pas gêné, dès que l’occasion se présente, de les inviter à vendre une fois de plus le pays.


Le MPN aurait gagné à bien gérer cette situation politique et peut être partir avec plus de chances aux législatifs. Je pense humblement que Tandja se sentira renforcer d’avoir à ses cotés un mouvement de jeunes, en ces jours plus troublés qu’apaisés de son règne. Et je pense qu’il sait qu’il a intérêt à s’entourer d’alliés qui seront appelés à assurer la continuité du pays.



Humblement votre,


vendredi 5 juin 2009

Tandja prêt à tout pour un troisième mandat


Désireux de modifier la Constitution pour être réélu, le chef de l’Etat n’a que faire de la contestation intérieure et des avertissements venus de l’étranger.

Dosso, ville située dans le sud-est du pays, a allumé la mèche de ce qui pourrait se transformer en chaos. Les forces de l’ordre ont dû recourir à la matraque et aux gaz lacrymogènes pour disperser les opposants au référendum voulu et imposé par le président Tandja Mamadou. Ceux-ci ont empêché le premier responsable de la ville de délivrer un message du gouvernement sur la tenue du référendum.



Par sa volonté de s’octroyer un nouveau bail à la tête du pays, le président Tandja a pris un gros risque, mettant en péril la stabilité de son pays. Ce colonel de l’armée est certainement vacciné contre les remous sociaux. Sa société civile n’est-elle pas l’une des mieux organisées de l’Afrique de l’Ouest, et surtout la plus radicale quand elle monte au créneau ? On l’a vue avec le mouvement contre la vie chère qui a littéralement paralysé Niamey, la capitale. En bon militaire, Tandja a sûrement établi ses plans A et B pour mater tous ceux qui s’opposent à son projet. On le jugera au choix des moyens mis en œuvre à cet effet quand Niamey entrera dans la danse de la contestation.



Les centrales syndicales et les partis d’opposition ont sonné le tocsin du rassemblement pour dénoncer le projet de référendum. Leur moyen, c’est la grève. Ce concert de protestations contre le projet de Tandja dépasse les frontières du pays. L’administration Obama, très attentive à la qualité de la démocratie en Afrique, s’est dite inquiète, tout comme Ottawa. La Francophonie y est allée également de sa dénonciation. Mais Tandja voit en ceux-ci des empêcheurs de faire rebelote. Il serait plutôt réceptif au soutien sans faille du Guide de la révolution libyenne [Mouammar Kadhafi] et de son parti, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD). Paris, elle, attend peut-être d’y voir clair. Assis sur ses intérêts [l’exploitation de l’uranium par la société française Areva], le gouvernement français suit de plus près que n’importe quelle capitale l’évolution de la situation.



Son vœu, comme celui de tous ceux qui aiment le Niger, est que la situation ne dégénère pas, afin de lui épargner d’avoir à lâcher Tandja. Paris échafaude certainement des scénarios. Une chose est sûre, dans les calculs de la France, ce n’est pas le moment de laisser tomber le Niger. Tandja doit donc prendre la mesure de la contestation, pour ne pas devoir être comptable d’une crise politique due à sa seule ambition personnelle.

| Courrier International Abdoulaye Tao- Le Pays