mardi 20 février 2024

Contrôle et maîtrise de la classe dirigeante au Niger.

 « La meilleure manière de garder le pouvoir, c’est de le déléguer » selon mes modestes réflexions.




Édifier par les faits qui ont jalonnés les 12 dernières années, il est extrêmement important et urgent que désormais nous réfléchissons à comment maîtriser la survenance à la tête du pays de ceux qui doivent le diriger. 

Nous ne pouvons plus, nous ne devons plus laisser n´importe qui, devenir dirigeant de notre pays. Nous ne devons plus permettre à d´autres pays, soient-ils des puissances mondiales, de choisir pour nous nos dirigeants ou d'influencer notre choix de dirigeant. Sachant que pour eux, le meilleur dirigeant est celui qui leur est le plus soumis et celui défendant le plus leurs intérêts. 

Il est devenu une tradition que quand tu veux être dirigeant en Afrique, il faut nécessairement aller en occident montré patte blanche, adhérer à certaines idéologies, certains cercles ou clubs, certaines loges pour se faire adouber.

C´est déjà la première trahison. 

La grande majorité de nos dirigeants prêtent serment d´abord en loge, devant la fraternité maçonnique ; avant de venir prêter serment devant le peuple.

Il est nécessaire que soit connu les ascendants d´une personne qui devrait prendre des responsabilités nationales ultimes. Comme on le dit dans la conscience populaire, que les quatre grands parent du candidat soit connus.

Il est nécessaire de réfléchir même à cette question de modalités de choix: doit-on continuer à laisser le pouvoir à ceux qui veulent l´exercer ou bien doit on désigner ceux qui vont diriger selon des critères que nous pourrons établir et qui correspondent à notre culture et à nos intérêts? 

Ce qui est sûr, ce que nous ne devons plus laisser des aventuriers qui vont d´ambassade à ambassade, développant de nombreuses relations avec des puissances étrangères, se compromettant au gré des offres et des corruptions, devenir le modèle même du bon dirigeant à avoir à la tête d´un pays africain. 

Aujourd'hui, nous savons que ces africains qui s'acoquinent avec les ambassades occidentales ne peuvent qu'aider à détruire nos pays. Être proches des  ambassades doit être un critère éliminant. Etre connu même des officines et des médias occidentaux doit être un critère éliminant. De même qu’être un passionné des capitales occidentales. 

En fait, c´est notre extraversion vers les pays occidentaux, notre logique de mendicité et de dépendance qui nous incite à penser que le meilleur dirigeant est celui qui est le plus apprécié par les occidentaux. Pourquoi ?

Parce que nous sommes dans une logique d´aide. Il faut trouver quelque qui puisse aller demander de l´aide, qui peut aller faire de la mendicité avec les chances de l’avoir. Parce que nous avons intégré qu´il faut forcément l´aide des occidentaux pour pouvoir faire quelque chose et avancer dans nos pays.

Finalement, ce sont les occidentaux grâce à leurs structures de soft power qui choisissent les dirigeants des peuples africains. Surtout en ce qui concerne les pays francophones. Les occidentaux le font au travers de leurs systèmes d'influence. Que ce soit les loges maçonniques ou le système des bourses d'études. Les histoires de Young leaders, de Toast masters, de Lions Clubs et de Rotary clubs doivent être bannies du système politique de nos pays. Le meilleur argument de ces organisations est les aides humanitaires apportées à nos populations. Un pays à la disposition de ses propres intérêts n’a besoin de l’aide de personne pour prendre en charge ses populations.

Le meilleur dirigeant doit être celui qui a de l´apathie pour son peuple. Qui le connaît et qui peut donc le comprendre. Il doit certes avoir une bonne compréhension des rapports internationaux entre pays mais n´a nullement besoin de se faire apprécier et accepter par les occidentaux pour être un bon dirigeant africain pour les africains de son pays. 

Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Samora Machel, Idi Amin dada n´ont pas eu besoin de se faire aimer et connaitre ni accepter par les occidentaux pour être des bons dirigeants pour l´Afrique.

D'autres part, aujourd'hui le monde ne maîtrise pas comment les Chinois et les Iraniens ou même les Russes choisissent leur dirigeant et leur pays ne s'en porte pas plus mal. Les pays occidentaux découvrent les dirigeants de ces pays et doivent composer avec eux obligatoirement. Parce que personne d’autre ni organisation ne peut être l’interlocuteur des pays occidentaux que le leadership autocentré affirmé de la chine, de l’Iran ou de la Russie ont choisi pour eux mêmes.

Cela est la responsabilité de l'élite. Anticiper et inventer l'avenir. Innover le politique de notre pays pour que plus jamais des aventuriers ne se retrouvent, au gré des coïncidences, à gérer l'avenir de notre pays et de notre peuple.

C’est le fait de manquer de vision politique afro centrée et d’avoir des dirigeants à forte sensibilité occidentale qui a détruit les pays africains.  Comment des autorités politiques avec une vision centrée sur leur population peuvent-elles accepter de prendre des mesures qui vont détruire sciemment le système éducatif, sanitaire ou agricole de leur pays ?

L'empire URSS s'est disloqué avec l'avènement de Gorbatchev qui a été le maillon faible avec lequel la chute de l'URSS a commencée. En dérogeant à la règle d’Age de 60 ans instituée pour être membre du Présidium de Parti communiste, Gorbatchev a été consacré Président.  Ce fut la première erreur. Une seule erreur suffit à faire tomber un pays dans les profondeurs de la soumission. Cette erreur a permis une autre erreur. Celle qui à la suite de Gorbatchev, a permis à Boris Eltsine de devenir Président de la Russie. Avec lui, les occidentaux ont fait atteindre le fond à L'URSS. Boris Eltsine est ce Président Russe qui chantait à la télévision nationale complètement saoule et qui dansait en visite officielle aux États-Unis devant un Bill Clinton hilarant.

Aujourd'hui, l'élite Russe qui a vu la nécessité d'imposer une présidence sérieuse pour son pays, s'est assurée d'avoir Vladimir Poutine à la tête de ce pays.

Cette élite Russe tient à assurer une succession permettant de garantir l'avenir de la puissance Russe dans le monde. C'est pour ça que Poutine ou l'élite russe qui dirige ce pays, a décidé de faire de Medvedev le Président, pour juste permettre à Poutine de satisfaire à la règle constitutionnelle qui interdit plus de 2 mandats consécutif. Aujourd'hui, Poutine serait légalement Président de la Russie jusqu'en 2036.

Pourquoi ? Parce que la Russie veut éviter de faillir dans la transmission ou la passation du pouvoir. De peur de passer la main à un cheval de troie occidental qui comme Gorbatchev et Eltsine feraient rechuter la Russie dans les méandres de l'impuissance.

La Chine avec Xi Jin Ping est à peu près dans le même sillage avec un troisième mandat pour son dirigeant actuel qui risque de mourir au pouvoir. Pourtant, les occidentaux disent de lui que c'est le plus répressif dirigeant depuis Mao Tse Tsong. Et les chinois pensent eux, que c'est le plus grand dirigeant chinois depuis Mao Tse Tsong.

Le Cuba comme l'Iran depuis la révolution populaire ont maintenu avec rigueur à s’assurer d’une succession logique et maîtrisable en ligne avec les objectifs de la révolution.

La France, après Chirac, est tombée en déchéance. En effet, avec Sarkozy elle est sortie de l'orbite de la France traditionnelle et gaulliste. La France est devenue un satellite américain avec Hollande, et surtout un chien de compagnie pour les américains, avec Macron. Ces politiciens qui n'ont pas reçus l'héritage des valeurs de DEGAULLE n'avaient fait que démanteler les derniers vestiges de la grandeur de ce pays. La France a chuté depuis l'avènement de ces hommes au pouvoir. Tous par ailleurs, sont des produits des Youngleaders US et des cooptations de Bilderbergs.

Lorsque Zelensky, le comédien qui joue du piano avec son pénis, est devenu Président de l'Ukraine, les médias occidentaux se sont félicités de cela comme d'un avènement démocratique remarquable. En réalité, Zelenski c'est juste le maillon faible dans la direction de l'Ukraine. Maillon faible par lequel devait venir les malheurs de ce peuple. Le Président faible, et complètement inculte, l’heureux malheureux et l’imbécile utile à faire prendre les décisions désastreuses devant aliéner les intérêts de ce pays. Pour arriver à faire prendre n'importe quelle décision inconséquente à la tête de l'Ukraine, comme la guerre avec la Russie, il fallait d’abord avoir un Président inconsistant et inconséquent à la tête de ce pays.

C'est dans cette classe de dirigeant que l'on peut mettre Macron. Ce dernier incarne le déclin de la France entamé avec Sarkozy et Hollande qui étaient bien meilleurs que Macron et qui chacun, en ce qui le concerne correspondait à un niveau de décadence bien moins grave que celui de son successeur.

Mahamadou Issoufou, personnalité politique à redécouvrir, et encore plus, Bazoum Mohamed, avec le PNDS, symbolisent la déchéance des dirigeants du Niger. Ils sont à l'image de tous ces pantins que les médias occidentaux vendent et vantent, comme le député vénézuélien Juan Guaido qui a voulu créer une insurrection à Hugo Chavez. Cependant, les évènements du 26 juillet 2023, par rapport à  Mahamadou Issoufou, laissent entrevoir une carrure d’un homme que les analystes politiques ne cernent pas encore.

Les politiciens exotiques que l'occident soutient, ne sont généralement pas des politiciens de carrière. Ce sont généralement des chanteurs ou des footballeurs, des novices en politique ou des politiciens frivoles sans envergure, des aventuriers comme Bazoum Mohamed, prêt à vendre père et mère et à s’engager dans n’importe quelle rébellion, sans idéologie sans carrure, ni personnalité, à même de déranger l'occident dans ses intérêts géopolitiques et géostratégiques dans le monde.

« Seule la Révolution peut changer la condition du Peuple »

Ibrahim Chaibou Dan Inna

mercredi 7 février 2024

Du PNDS Tareyya et du Châtiment de la traîtrise des apatrides

Du PNDS Tareyya

Le Niger n´a été jamais une jungle, ce n'est pas un NoManLands. Les premières autorités dirigeantes de ce pays, l´ont doté de lois et de règlements, pour l´organiser comme un État respectable au sein des États de ce monde, instituer une République, pour assurer l´ordre, la justice et l´harmonie entre ses citoyens.

C'est toute cette infrastructure institutionnelle qui a permis au PNDS TAREYYA de trouver un État, de le conquérir et de le diriger. 

Ça fait 12 ans que le PNDS TAREYYA a détruit, systématiquement, toutes les valeurs, toutes les lois, tous les règlements, tous les principes qui ont permis l´existence de cet espace territorial organisé en Etat. Tout est abandonné et considérer comme désuets sous l´autel de l´adoration de l´argent dieu. Tout détruire par l´argent. Tout.

Diriger par l´argent, pour des générations et des générations: voilà le funeste  projet de société avorté du PNDS TAREYYA. 

Le Népotisme des nominations entre époux et la promotion familiale ; Le grand banditisme des trafics d´arme, de narcotique et le terrorisme ; La ségrégation ethnocentrique et régionaliste ; Le trafic d’influence de la prédation financière et économique ; L’injustice sociale et la précarité, comme jamais dans l´histoire du Niger. Alors que jamais le Niger n´a été aussi riche dans son histoire. Riche au point que désormais les dignitaires construisent en prévoyant une chambre forte, destinée à servir de coffre fort, dans les villas huppées de Niamey. Riche au point que les épouses des dignitaires interrogent leur médecin sur d'éventuelles possibilités de nocivité de l'odeur dégagée par les billets banques entreposés. 

Le PNDS Tarreya est la source de tous les maux dont nous souffrons, le père et la mère de tous les péchés capitaux. 

Si les Nigériens et les Nigériennes continuent à laisser faire et à observer le spectacle, le PNDS TAREYYA sera le parti de l´anéantissement national, de la désintégration du consensus nationale et du contrat social au Niger.

Alors que le Parti Nazi Allemand voulait, certes détruire le monde, pour la grandeur de l´Allemagne ; Le PNDS TAREYYA lui, veut  détruire ce pays pour juste continuer d´être le seul parti qui règne.

Depuis 12 ans, le régime du PNDS n´a jamais été légitime. Ni à l´élection au sortir de laquelle Issoufou Mahamadou est devenu Président et encore moins à élection qui auraient fait de Bazoum Mohamed, le Président du Niger. Ce régime d´apatride n´a jamais été légitime. Il tire toute sa légalité des puissances colonisatrices et impérialistes de la France et des États-Unis qu´il sert au détriment du peuple nigérien. Ce régime tirait toute la substance de son existence de sa trahison du peuple nigérien par sa compromission avec les pays occidentaux qui entretenaient le terrorisme au sahel.

Nous n´avons pas besoin de bouc émissaire, le PNDS Tarreya est notre Satan National, notre Dajjal. Le PNDS TAREYYA est une calamité nationale et doit être traitée comme telle. 

Aussi, j'appelle tous les nigériens, patriotes épris de paix et de justice, au premier rang desquels tous les militants conscients du PNDS TAREYYA, à reconnaître dans le PNDS TAREYYA, la source des maux qui gangrènent notre pays,  le Niger. Cette tumeur, qu’est le PNDS TAREYYA, doit être cautérisée au couteau rougi des feux de l’enfer de l’injustice et des souffrances des populations nigériennes.

Je vous appelle à vous désolidariser de ce parti et à le combattre comme le système de zombie, le système cannibale et mafieux qui travaille à détruire ce pays, dans le seul but de s´établir comme une monarchie capitaliste de parvenus apatrides.

Nous appelons tous les patriotes sincères à combattre le PNDS Tarreya, le parti pro colonialiste français, comme ils ont combattu la présence militaire Française au Niger. Et comme, ils combattront toutes les présences militaires étrangères dans notre pays.

Parce que c'est nous, le peuple, à travers une révolution politique, qui seul pourrons sauver le Niger du système du PNDS TAREYYA et de la dictature coloniale de l'Etat Esclavagiste français et de l’occident.


Châtiment de la traîtrise des apatrides

Le CNSP a la responsabilité de prendre toutes les dispositions pour que plus jamais un régime tel que celui déchu du PNDS TAREYYA ne puisse jamais encore avoir le pouvoir au Niger.

Décidément, le pnds est le Parti des traîtres démocratiques et des satrapes. Comment un ex premier ministre peut-il aller sur le plateau d´une chaîne télévisée d´un pays ennemi pour se réjouir des faiblesses de son pays et espérer que son pays ne puisse pas s´en sortir? Si ce n´est pas pitoyable. 

Les Nigériens se souviennent encore de la traitrise du PNDS lorsque, sous le Président Ibrahim Mainassara Baare, l´apatride Mahamadou Issoufou avait fait une tournée internationale auprès des bailleurs de fonds pour saboter les actions visant à obtenir les sources de financement pour le Niger. Nous étions jeunes à l’époque mais on se souvient encore de cet acte de tant de haine à l´endroit de son propre peuple. 

C'est la marque de fabrique du PNDS. Et ça fait longtemps qu´ils sont impliqués dans les actes d´intelligence avec les ennemis du Niger. De même qu´actuellement, la collision et la compromission des déchus dirigeants du PNDS, avec le terrorisme au Niger, sont de plus en plus évidentes.

Ce sont des actes de haute trahison d´Etat, de sédition et d´intelligence avec l´ennemi qui doivent être sévèrement punis pour marquer l´histoire. Afin que plus jamais des nigériens qui aspirent à diriger le Niger ne se compromettent dans des actes pareils.

Pour les soi disant démocrates et autres droits de l'hommiste occidentaux, je rappelle qu´après la deuxième guerre mondiale, le General De Gaulle avait fait exécuter plus de 10 000 français pour leur compromission avec l´ennemi allemand. Les français l'ont appelé l'Epuration de la libération.

Je cite wikipedia:

« L’épuration à la Libération en France visait les personnes ayant collaboré avec les autorités d’occupation nazies ou considérées comme telles.

Une épuration politique et antisémite par le régime de Vichy avait eu lieu entre 1940 et 1944.

À la Libération, avant que les cours de justice et chambres civiques ne soient créées et installées, et à la faveur des mouvements de foules où la joie, le désir de vengeance et les règlements de comptes se mêlent, résistants et populations s’en prennent aux collaborateurs, ou considérés comme tels. L’épuration extra-judiciaire entraîna la mort d'environ 9 000 personnes, dont un tiers par des résistants. Le député socialiste Adrien Tixier, ministre de l’Intérieur en mars 1945, affirme aux représentants de De Gaulle que 105 000 exécutions ont eu lieu entre août 1944 et mars 1945, un chiffre largement repris dans le public à l’époque. Ces exécutions sont alors l’objet d’une légende noire, où les chiffres deviennent de vrais arguments dans les tentatives de réhabilitation de certains collaborationnistes. Des « profiteurs » de l’épuration créent également de toutes pièces des éléments d’accusation afin de s'approprier des biens (par enchères convenues et interposées) ou d'assouvir leur vengeance à l'encontre de certains pour des motifs personnels.

A partir de 1944, l’épuration judiciaire prend le relais. Elle s’exerce par l’entremise de tribunaux d’exception : la Haute Cour de justice, les cours de justice et les chambres civiques pour les actions non réprimées par le code pénal. Le jury d'honneur juge les élus. L’épuration légale concerne plus de 300 000 dossiers, dont 127 000 entraînent des jugements et 97 000 des condamnations, les peines allant de cinq ans d'indignité nationale à la peine de mort. Soucieux de réduire rapidement la fracture entre les Français, le Gouvernement de la République française vote trois amnisties pour les épurés, dès 1947, puis en 1951 et 1953. » Fin de citation.

Malgré toutes les croyances dont ces apatrides peuvent se bercer, les français qui connaissent l´importance de la Patrie n´ont aucune espèce de respect pour les traîtres du PNDS. Les français savent que si vous avez pu trahir vos frères, vos parents, vos enfants et tout le peuple du Niger, pour eux ; vous n´hésiterez pas à les trahir eux, à la moindre occasion.

Rien n´est trop sévère pour punir un traître. En effet, leur traitrise par rapport à leur compromission dans le terrorisme au sahel a causé la mort de milliers de Nigérien, de milliers de Malien, de milliers de Burkinabé. 

Leur récente trahison tendant à susciter une intervention militaire au Niger pourrait causer la mort de combien de Nigérien?

Aussi, nous devons savoir punir la traitrise. C´est ainsi que la Nation se construit et devient sacrée.

"Savoir châtier la traitrise d'où qu'elle vient, de son camp ou du camp adverse. Ne jamais rester tranquille avec un homme perfide dans son dos. Il faut être réaliste. S'il a pu trahir son camp, il te trahira aussi." "On ne laisse jamais une trahison impunie. " Lus quelque part.




En plus des sanctions par la loi constitutionnelle en son article 62 et 63 de la section 1 portant sur les crimes de trahisons et d´espionnage du chapitre premier portant des crimes et délits contre la sûreté de l'Etat du Titre 1 portant sur la sûreté de l´Etat dont une capture est faite ci-dessous;

Voici mes réflexions quant aux traitements à réserver aux dignitaires du PNDS TAREYYA :

·        Mise en place d'un Tribunal Pénal Militaire pour juger publiquement les responsables du PNDS

·        Dissolution du parti politique PNDS TAREYYA et toutes les structures qui lui sont rattachées. Ainsi que les autres partis politiques alliés.

·        Suspension de toutes les activités politiques.

·        Déchéance, des personnes mises en cause par l´article 62 et 63 évoqués plus haut, de leur droits politiques en tant que nigérien sur 5 cinq générations pour les descendants.

·        Déchéance de leur nationalité de Nigérien pour les cas dont la gravité l´exige sans pour autant justifier la peine prévue par l´article 62 et 63

·        Réquisition de tous les biens et patrimoines détenus sans justificatif par les personnes mises en cause par les articles 62 et 63 évoqués plus haut. Ainsi que leurs descendants. Sans descendre en dessous de montant correspondant au cumul des salaires devant être perçus sur la période concernée.

·        Rupture de tous les contrats livrés de gré à gré de façon partisane et subjective et la mise en recouvrement par l´Etat des montants spoliés proportionnellement à la qualité de la prestation servie.

·        Respect de la peine d'emprisonnement ferme. Mettre fin aux peines consistant à donner des chambres d'hôpital à des dignitaires sujets de condamnation judiciaire, doit cesser. Les centres pénitentiaires doivent accueillir tous les nigériens condamnés par la justice nigérienne, y compris les soi-disant dignitaires de quelques partis qu'ils soient.



 Seule la Révolution peut changer la condition du Peuple.

Ibrahim Chaibou Dan Inna

dimanche 21 janvier 2024

La contre-offensive des Etats de l’AES ou la perspective de libération Ouest Africaine.

Il s´agit de détruire définitivement les structures du néocolonialisme en Afrique de l´ouest par une voie non conventionnelle et construire systématiquement une communauté des peuples ouest africains.

Chers frères et sœurs africains, nous avons avec les événements du Niger, l´opportunité de faire chasser la France de Afrique de l´ouest. De la faire quitter à jamais de nos terres.

Comment le faire ? 

Les pays souverains comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger doivent s´assumer dans leur élan nationaliste et indépendantiste. Il faut faire les choses bien quand on doit les faire. Car c´est faire les choses à moitié que de continuer à accepter que dans nos pays africains voisins de l’AES,  qu'il y ait encore des bases françaises. 

En effet, nous avons des bases françaises au Sénégal, au Bénin, au Tchad, en Cote d'Ivoire, en Libye et une coopération militaire renforcée avec le Nigéria. Hors, le Niger est frontalier au Tchad, au Benin, au Nigéria et à la Libye sur une très grande distance. Le Mali est frontalier avec le Sénégal et la Cote d'ivoire. Le Burkina Faso est frontalier avec le Benin et la Cote d'ivoire. 

Ces pays frontaliers aux Etats de l'AES peuvent naturellement servir de base arrière pour des opérations de déstabilisation. Comme ce fut le cas, une fois déjà pour le Mali, lorsque des mercenaires sous couvert de l'armée Ivoirienne, on voulut déstabiliser le régime libre du Mali. Comme ce fut le cas, deux fois déjà au Burkina Faso avec la dernière tentative de coup d'Etat sous la houlette d'un officier parent à Damiba. Au Niger, nous sommes menacés par une rébellion basée au Tchad. Et peut être en Libye. 

A l´offensive des pays esclaves de la France, il doit avoir une contre-offensive inattendue, imprévisible, décisive qui va mettre la France à tout jamais dehors.

Déjà le Mali, le Burkina Faso et le Niger impulsés par la volonté de leur peuple, peuvent être dans une union communautaire militaire, monétaire et économique pour les peuples, tout à l´inverse de la CEDEAO. Cette organisation qui est plus un syndicat de chefs d´Etat acquis pour la France et martyrisant leur peuple pour le bon vœu de la France.

L´union des ouest africains ne va jamais se faire avec le consentement de tous. Il faut être réaliste. La cote d´ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin, le Tchad sont des régimes pro français qui servent de base pour torpiller l´union en marche.

Il faut que nos États souverains de l’AES se donnent les moyens d´aller:

- Libérer le peuple africain de la Côte d'ivoire du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Sénégal du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Tchad du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Togo du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse. Sinon que le Président Togolais qui a donné des signaux favorables à la renaissance africaine prenne les réformes nécessaires aux aspirations de son peuple sans pour autant permettre que ce soit une occasion pour les anciens colons d’installer leur pantin à la tête du Togo.

A l´étude, faire tomber ces régimes sans aide extérieure, est quasiment impossible. En tout cas, pour les monarchies du Tchad, du Sénégal et de la Côte d'ivoire. Si c´était possible pour ces peuples de se défaire de ces régimes, les citoyens se seraient débarrassés d´eux depuis fort longtemps.

Faire tomber ces régimes équivaudrait à faire partir la France à tout jamais de l´Afrique.

Les forces nationalistes et panafricaines internes à ces pays apporteront leur soutien pour faciliter le succès de ces opérations.

Ces opérations resteront une priorité à moins que les Forces nationalistes et panafricaines internes à ces pays réussissent par eux même à se défaire de ces régimes impopulaires.

Nous appelons nos frères militaires Ivoiriens,  Sénégalais et Tchadiens à se lever pour leurs populations meurtries par les valets locaux apatrides au service de la France et des États Unis.

En effet, Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont des pays frères liés par l'histoire et les peuples. Ces liens ne seront pas brisés pour satisfaire aux peurs et aux intérêts d'un empire colonial déclinant inexorablement et luttant avec la dernière énergie pour sa survie. 

D´ailleurs, nous insistons sur la nécessité pour le peuple frère ivoirien de se débarrasser le plus tôt possible de cet apatride, traître français, qui préside à la destinée de la Côte d’Ivoire en restaurant la souveraineté de l´Etat Ivoirien. C´est à dire que nous appelons à un coup d´Etat contre Ouattara bien avant que Guillaume Soro ne foule le sol Ivoirien. Car attendre Guillaume Soro, c’est accepter de combattre pour Ouattara. Pour tout militaire, attendre Guillaume Soro, c’est accepter de combattre pour Ouattara, c’est accepter qu’il ait deux camps, deux belligérants qui inexorablement vont s’affronter. Alors que destituer aujourd’hui Ouattara, c’est mettre fin au conflit, éviter la guerre en éliminant ainsi les deux protagonistes. Car avec Ouattara qui n’est plus Président, Soro n’a plus de raison d’amener la guerre. Ce sera une bonne manière d’ouvrir la transition politique dont a tant besoin la Cote d’Ivoire pour exorciser ses démons et unir les populations ivoiriennes dans un pays nouveau de souveraineté, de paix et de justice.

Nous espérons vivement que la cote d´ivoire sera bientôt comme le Sénégal et que les peuples soulevés vont permettre à tous les Etats ouest africains de rejoindre la fédération des pays libérés de la hantise de Paris et de l´occident.

Les Etats de AES, au-delà du soutien financier, diplomatique et militaire à Guillaume SORO qui aura tendance à créer la deuxième partie belligérante nécessaire pour une guerre en côte d’ivoire, devraient mettre en marche une opération conjointe entre les pays en vue de la réalisation d’un coup d’Etat pour une révolution de palais qui mettrait fin au régime prostitué, corrompu et anti panafricain de Ouattara. Ce qui devrait permettre d’éviter une confrontation Ouattara-Soro et éviterait aux populations africaines de côte d’ivoire une deuxième hécatombe du fait des intérêts et ambitions personnelles et individuels de ces deux hommes politiques : Alassane Ouattara et  Guillaume Soro.

Aussi, que chacun des pays de l’AES mette 500 hommes au service de cette opération qui aura pour but l’élimination par tous les moyens des dirigeants du Tchad, de la Côte d'ivoire, du Togo, du Sénégal ou au moins la déstabilisation de ces régimes. Nous devons cesser d’être dans la défensive et être dans la contre-offensive. Cesser d'être des spectateurs pour être des acteurs de notre situation. Prendre des initiatives et non plus attendre d'être attaqué pour se défendre. Nous ne devons plus laisser à la France le temps de nous attaquer. Attaquons la dans les retranchements de sa présence, son existence en Afrique de l'Ouest. C'est une des meilleures solutions contre les tentatives de coup d'Etat ou les rébellions organisés par Paris. Nous devons déstabiliser Paris par la provocation de la chute des Régimes pro Parisiens en Afrique de l'Ouest. Le But étant d'amener au pouvoir des régimes populaires en phase avec les aspirations de réelle indépendance de l'Afrique dans les pays ayant une frontière avec les Etats de l'Alliance du Sahel.

"Seule la Révolution peut changer la condition du Peuple"

Ibrahim Chaibou Dan Inna

 




mardi 2 janvier 2024

Pourquoi je suis « contre » la levée de l’embargo de l’UEMOA et « pour » la fermeture des frontières de la CEDEAO ?

L’UA, la CEDEAO et l’UEMOA sont des organisations occidentales. Financées par des pays et organisations occidentaux pour défendre les intérêts géopolitiques occidentaux en Afrique. Des organisations continentales, régionales, sous régionales qui fonctionnent grâce aux financements de pays étrangers comme la France, l´Union Européenne ou les USA  ne peuvent que travailler pour les intérêts de ceux qui les financent. En réalité, Ces organisations ne sont pas des organisations africaines. Elles ne travaillent ni pour les africains ni pour l´Afrique. Même si elles emploient des africains.

La CEDEAO est, d'abord et avant tout, une organisation économique. Et non plus une organisation politique. Son rôle principal est l'intégration économique des pays qui la composent. Elle n’a aucune mission politique. D'où est ce que cette organisation tire alors sa vocation politique à s’occuper de la politique intérieure à des pays membres? 

L'UEMOA, quant à elle, est même encore plus spécialisée. Puisqu'elle ne s'occupe que des activités monétaires des pays qui ont en commun un même système monétaire : le franc CFA. Donc elle, non plus, n'a aucune vocation à s'occuper de la situation politique interne à ses membres.

Même en étant économique, nul part, il n'a été prévu dans son traité que la CEDEAO puisse prendre des initiatives d'embargo économique qui ne peuvent qu'aller dans le sens contraire des intérêts mutuels des peuples qui la composent. Il n'y a pas de mot « embargo » dans tous le traité de la CEDEAO. Car l'embargo, en lui-même, va dans le sens contraire de l'intégration économique de la communauté que la CEDEAO est censée unir économiquement.

Si ces deux organisations économiques ne sont pas politiques, qui leur a donné pour cahiers de charge la promotion et l'implémentation de la démocratie en Afrique? Qui leur a donné pour mission de veiller au maintien d’un ordre pro occidental pro démocratique pro français en Afrique de l’ouest ?

Mais considérons que ces deux organisations ont une vocation politique et surtout une attribution de défense de la démocratie entre ces membres. Si nous considérons cela, comment expliquer que le Président Ivoirien ne soit jamais sanctionné après avoir fomenté une rébellion armée et une guerre régionaliste et ethnocentriste qui l'a amené au Palais Présidentiel Ivoirien dans un char français ?

Comment expliquer que ce même Président Ivoirien soit aujourd'hui à son troisième mandat, comme d'ailleurs plusieurs des membres de la CEDEAO, sans que la CEDEAO ne s'offusque du non-respect de la démocratie ? 

Comment expliquer que le Président Sénégalais soit là à réprimer violemment son opposant politique et ses partisans de la plus inégale des façons avec plus 700 emprisonnés et que la CEDEAO, soucieuse de la démocratie, ne s'en soit pourtant jamais offusqué ?

Comment expliquer que le fils d’Idriss Deby soit nommé Président sans que les dispositions prévues par la constitution tchadienne en cas de décès du Président ne soient appliquées? Comment expliquer que le Président Togolais se retrouve sur le fauteuil présidentiel juste parce-que son défunt père y était aussi. En violation des dispositions de la loi constitutionnelle ?

La CEDEAO n’a jamais été dérangée par toutes les violations anticonstitutionnelles pendant toutes ces années en Afrique de l’ouest. Il a fallu que les intérêts français et occidentaux soient sérieusement menacés pour que la CEDEAO et autres organisations régionales se préoccupent de la démocratie.

C’est ainsi que des pays très démocratiques de la CEDEAO voudraient amener la guerre au Niger pour défendre la démocratie. Amener la guerre au Niger pour défendre la démocratie. Quitte à détruire la cohésion et l'intégration communautaire des peuples ouest africains qui, au-delà des frontières, sont les mêmes. Guerre que la CEDEAO, cette organisation d’intégration économique n’a jamais pensé à mener lorsque pendant deux décennies, les populations ouest africaines se faisaient massacrer par des hordes sauvages de mercenaires à la solde de pays occidentaux pour des raisons géostratégiques que tous les ouest africains, avec un minimum de notions géopolitiques, comprennent désormais.

Nul part, il n'a été dit dans les traités de la CEDEAO que les membres peuvent attaquer militairement un autre pays de la CEDEAO au nom de la démocratie. Même l´ONU ne se donne pas cette prérogative d’intervention militaire comme première mesure de sortie de crise.

Il est important de rappeler que comme l’embargo, la démocratie n'a aucun chapitre dans le traité fondateur de l'organisation de la CEDEAO de 1975 ni dans le traité revisité des années 2000.

Cependant, il faut préciser qu’en 2001 un acte a été pris par la CEDEAO en dehors de l’activité couverte par le traité fondateur de 1975 et revisité en 2000.

C’est dans cet acte délictueux et suspect, aux origines sombres, appelé pompeusement « les principes fondamentaux » alors même le traité fondateur est le fondement de la CEDEAO, qu’un certains nombres de mesures d’ingérence ont été imposées. 

Comme pour l’adhésion à la Cour Pénale Internationale, les fonctionnaires, représentant inconséquents de nos Etats respectifs, ont pris leur per diem en souscrivant à cet acte suspect et ces mesures, toutes aériennes sans aucunes assises avec les valeurs populaires ouest africaines, sans plus de considérations stratégiques. Par ce acte, ils  affirment et déclarent solennellement leur adhésion aux principes fondamentaux suivants : l’égalité et interdépendance des Etats membres; solidarité et autosuffisance collective ; coopération inter-Etats, harmonisation des politiques et intégration des programmes; non-agression entre les Etats membres; maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale par la promotion et le renforcement des relations de bon voisinage ; règlement pacifique des différends entre les Etats membres, coopération active entre pays voisins et promotion d’un environnement pacifique comme préalable au développement économique ; respect, promotion et protection des droits de l’Homme et des peuples conformément aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ;transparence, justice économique et sociale et participation populaire au développement; reconnaissance et respect des règles et principes juridiques de la Communauté; promotion et consolidation d’un système démocratique de gouvernement dans chaque Etat membre tel que prévu par la Déclaration de Principes Politiques adoptée le 6 juillet 1991 à Abuja; répartition juste et équitable des coûts et des avantages de la coopération et de l’intégration économiques.

A l’analyse, ces soi-disant principes fondamentaux, insultant le traité fondateur par leur nom, ne sont que des vœux pieux de bonnes intentions toutes naturelles et logiques qui ne méritent aucune consécration. Vous conviendrez avec moi que le point le plus de saillant, c’est le dernier : la promotion et la consolidation de la démocratie. Mais faire la guerre au Niger pour la démocratie, ce n'est pas consolider ou promouvoir la démocratie. Comment peut-on passer de la promotion et la consolidation de la démocratie à la guerre contre un des pays membre pour la défense d’un régime corrompu pro occidental ? Alors même que cette même CEDEAO n’a pas pipé mot lors de l’agression du régime démocratique de Laurent Gbagbo par la rébellion armée d’Alassane Ouattara soutenue par la France ?

D’ailleurs, la même CEDEAO, qui aurait dû trancher le contentieux électoral de 2021, sur demande de Mahamane Ousmane, allié de Hama Amadou, l'opposant victorieux et spolié, a refusé de faire jouer le droit parce que soucieux de faire régner la volonté de l'Etat français qui tient à avoir, au pouvoir au Niger, un de ses valets : Mohamed Bazoum. 

La prise de ce genre d’acte dit « Principes fondamentaux » a pour rôle de se substituer au traité fondateur afin d’amener l’organisation dans un sentier qui n’est pas le sien. Ce sentier quel est-il ? Le Maintien à la tête des Etats Ouest africains de dirigeant corrompus à la solde d’intérêts français voire occidentaux. La prise même de cet acte est le fait des influences occidentales et étrangères très présentes dans les travaux de cette organisation. En effet, en plus des magrébins, qui récemment sont revenus dans l’organisation en tant que membre, nous avons  même Israël qui est observateur dans certaines de nos organisations régionales ou africaines. Toutes ces influences expliquent certaines décisions qui sont très éloignées voire opposées aux intérêts des peuples africains.

Tout ceci prouve à suffisance, l’inutilité de ces organisations comme l’Union Africaine, la CEDEAO et l’UEMOA pour le développement des pays africains. Ces organisations ont fait montre de leur perméabilité aux influences géopolitiques occidentales et ne peuvent en aucune manière défendre les intérêts des populations africaines. Elles représentent même une menace stratégique qu’il convient de circonscrire le plus rapidement possible en les dissolvants. En effet, ces organisations ne sont, rien de moins aujourd’hui, que des chevaux de Troie servant à maintenir les Etats Africains dans l’exploitation coloniale occidentale.

En conséquence, de tout ceci, ni le Niger ni le Mali ni le Burkina Faso ne peut faire marche arrière pour demander des négociations devant aboutir à la levée de l’embargo qui lui a été injustement imposé en violation de tous les traités. L’Union Africaine, la CEDEAO et l’UEMOA sont des organisations occidentales coloniales périmées incapables de prendre en charge convenablement les aspirations de l’africain de la fin de ce 21 ième siècle.

Avant de donner mes raisons sur Pourquoi je suis contre la levée de l’embargo et pour la fermeture des frontières de la CEDEAO, j’aimerai faire un petit rappel de la situation actuelle au Niger.

Suite à l´implosion et la chute du régime des apatrides du PNDS, la CEDEAO à travers le Sénégal, la Côte d´ivoire, le Bénin et le Nigeria ont décidé de mobiliser leur armée pour une intervention militaire au Niger. Cette opération, ayant pour but de remettre en selle le régime comprador du PNDS TAREYYA, peinant à se concrétiser, un arsenal de mesure d’embargo financier, monétaire et économique a été pris afin d’asphyxier l’économie du Niger.

Des sanctions hors de raison, inédites et spéciales, tout aussi illégales qu’illégitimes ont été arrêtées en communion entre l’Union Africaine, la CEDEAO et l’UEMOA trahissant l’influence malsaine de l’Empire Colonial français en Afrique.  Par leur ampleur, ces sanctions dénotent toute la rancœur et la colère de l’Etat français pris à la gorge par le vent de la réelle indépendance des peuples d’Afrique de l’ouest.

Toutes les transactions commerciales et financières entre les Etats membres de la CEDEAO et le Niger sont suspendues. Dans les banques centrales de la CEDEAO, les avoirs de la République du Niger ont été gelés. Au Niger, les citoyens sont réduits à des retraits de 50 à 100 000 sur leurs avoirs bancaires. Toutes les transactions financières y compris celles sur le marché financier de l’Uemoa sont suspendues. Empêchant aux actionnaires, de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), résident au Niger, d’accéder à leurs dividendes et à leurs intérêts. Les opérations d’exportation des pays de la CEDEAO vers le Niger sont également suspendues. Des manques à gagner importants sont enregistrés de part et d’autres. Aussi bien chez les populations du Niger qui sont déjà connues pour leur faiblesse de revenu que dans les économies des pays de la CEDEAO comme le Ghana, la Cote d’ivoire, le Benin ou le Nigéria qui exportent en masse vers le Niger, pays dont le tissu industriel est quasiment inexistant. En effet, la Côte d'ivoire, Le Ghana, le Nigeria, le Benin exportent vers le Niger. Donc les dirigeants irresponsables de ces pays acceptent de mettre à mal les intérêts de leurs populations productrices justes pour défendre les intérêts de la France.

Après quatre (4) mois d’étranglement économique, financier et monétaire ; face à la détermination du peuple Nigérien résilient et le départ des forces d’occupation coloniale française, la CEDEAO, se rendant compte de l’inefficacité de ces sanctions, décident d’ouvrir des négociations en des termes farfelus comme la donation d’un million de Dollar à chacun des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

C’est dans ce contexte que s’ouvre un débat sur la levée des sanctions d’embargo sur le Niger. Nageant à contre sens, je suis pour l’embargo et contre la levée des sanctions de la CEDEAO. Cet article est rédigé pour me permettre de donner mon avis sur les raisons pour lesquelles je souhaite que cet embargo ne soit jamais levé. Ou du moins, après, au moins 10 ans de transition.

Renouer avec la CEDEAO et que les pays voisins de cette organisation, nous ouvre leurs frontières, revient à dire que nous ne souhaitons pas développer notre industrie. Que nous acceptons de continuer à être un marché pour tous ces pays. Aujourd’hui, la fermeture des frontières est une opportunité pour les entreprises nigériennes et les hommes d’affaire de ce pays pour développer toutes les industries manquantes. La fermeture des frontières est une protection du marché local nigérien, fait de 22 millions de consommateurs de nourriture, d’habillement, et que sais-je encore ? Ce marché grâce à cette fermeture est réservé exclusivement aux industries locales et celles des pays alliés du Sahel.

Renouer avec l’UEMOA, c’est accepter de retourner dans les chaines de l’esclavage monétaire du Franc CFA. C’est accepter que la BCEAO, cette soit disant Banque Centrale, puisqu’elle n’est pas reconnue par la Banque de Règlement International (BRI), continue à nous piller nos devises et à nous payer en bon d’achat que seul le Trésor Français au monde accepte. C’est accepter que reprenne le pillage de nos ressources naturelles grâce à du papier imprimé à Chamalières en France. C’est accepter que continue le financement du terrorisme grâce à la monnaie de singe battue par la France pour des pays africains.

Renouer avec ces deux organisations économiques devenues instruments de la domination politique coloniale française, c’est accepter de perpétuer le néocolonialisme occidental en Afrique de l’ouest quand nous pouvons l’exterminer complètement grâce à l’aspiration populaire des masses africaines.

Nous devons mettre fin à l’extraversion des Etats Africains qui sont orientés vers Paris ou Washington pour leur avenir, convaincus que les seules décisions qui vaillent sont celles prises dans les capitales occidentales. Mettre fin à ces aliénations collectives populaires qui veulent que le développement de nos pays ne viendrait que de l’étranger. Que le bonheur viendra de pratiques importées, Que la richesse ou l’argent est là-bas en occident. Et que donc nous devons ouvrir nos frontières et nos économies nationales pour que l’argent ou la richesse occidentale rentre chez nous. Tout cela est faux.

Nous devons arrêter de croire que l'argent nous viendra de l'extérieur, de l'étranger. C'est une fausse idée qui veut que nous devons tout attendre de l'extérieur. Cette idée fait croire que l'argent est à l'extérieur. Pas à l'intérieur.  Et que nous devons attendre la venue de cet argent. Prier et invoquer pour que les bailleurs de fonds occidentaux nous sauvent.

Pensez-vous que les iraniens, les chinois, les russes, les cubains attendent que des étrangers viennent les financer pour qu’ils puissent vivre à l'aise dans leur pays? Pensez-vous que la Révolution Cubaine attend des financements de la Banque Mondiale pour le développement de son agriculture ou de son système de santé? Que la Révolution Iranienne fait des pieds et des mains pour que le Fonds Monétaire international daigne l'accompagnement dans le développement de son industrie ou d'une activité quelconque ? Pensez-vous que l'Iran aurait pu développer ses capacités en missiles balistiques si le financement dépendait du Fmi et de la Banque Mondiale ? Pensez-vous que la Corée du Nord a pu développer ces capacités en ogives nucléaires grâce à un financement venu de l'extérieur ? Pensez-vous que pendant la Grande Famine de 1958 à 1962, si la Chine a pu développer sa bombe nucléaire, c’est grâce à un financement occidental?

Non, les pays libres se prennent en charge pour tous leurs besoins. Les pays libres n'implorent personne, n'attendent personne, ne dépendent de personne ni d'aucun organisme. Les pays libres vivent pour leurs citoyens. Les pays libres ont leur propre objectif stratégique et leur propre agenda. Parce que la puissance, c'est la capacité à ne dépendre de personne, d'aucun pays ni d'aucune organisation. La puissance par essence, est notre propre capacité à satisfaire à tous nos besoins, toutes nos attentes, tous nos idéaux. Il n'y a aucune puissance possible sans autonomie.

Pensez-vous que des gens qui, pour de simple séminaire, de simple atelier ont besoin d'un financement extérieur, peuvent faire une révolution ? Jusqu’à très récemment au Niger, la moindre petite chose à réaliser ; que ce soit réhabiliter la morgue des musulmans ou faire une pépinière d'arbre fruitiers, des cadres de ministère ont besoin d'un financement de l'AFD ou de l'USAID. Au point que la réalisation au Niger de toutes les activités de recherche ou de vulgarisation, genre séminaires et Ateliers, dépend du bon vouloir de certaines organisations ou ambassades occidentales. Nous devons arrêter ces enfantillages. Mettre fin à cette mendicité institutionnelle.

D'ailleurs, désormais les séminaires ou les ateliers ne sont plus des cadres de réflexion et de recherche de solutions nationales aux difficultés nombreuses et aux défis multiples qui nous assaillent. Mais juste une opportunité pour bénéficier des financements des agences de coopération étrangères.

Comment comprendre que des agences étrangères de coopération sont soucieuses de notre sort à tel point qu'elles vont nous rémunérer pour la résolution de nos problèmes? Cash for work qu’ils appellent ça. A force de nous payer pour travailler pour notre développement, de nous payer pour chercher des solutions à nos problèmes, nous avons cessé de travailler pour notre développement, pour résoudre des problèmes. Pour résoudre des contraintes. Désormais, nous travaillons pour recevoir les per diem. On s'en fout des solutions à trouver et des problèmes à résoudre. C’était d’ailleurs le piège.

Pour toutes ces raisons, il est évident et hautement stratégique pour les pays de l’AES de poursuivre leur chemin vers l’indépendance économique. Ce serait suicidaire de penser revenir à une situation antérieure alors que les peuples africains aspirant à l’autonomie se sont projetés dans ce sens et ont pris une bonne avance sur leur dirigeant. Donc, nous ne souhaitons pas une levée de l’embargo économique, financier et monétaire. Cet embargo est le gage de notre autonomie pour une indépendance véritable. Nous souhaitons que les frontières des pays de la CEDEAO restent fermées.

L’embargo est difficile dans le sens que ça enlève certaines facilités de vie. Mais l’embargo aide les pays à développer leurs propres infrastructures de puissances et à se frayer leur propre chemin vers le développement. Le Niger n’a jamais connu d’embargo. Pendant plus de 60 ans, l’ouverture de frontières et le non embargo ont-ils permis au Niger de se développer ? Non. Donc ce n’est pas forcement l’absence d’embargo ou d’ouverture de frontière qui développe un pays. Pour rappel, le Niger est d’année en année classé dernier au titre de l’IDH avec nos frontières ouvertes et sans aucun embargo. En effet, pendant toutes ces années, les échanges effectués avec tous ces pays, qui aujourd’hui veulent nous punir par la fermeture de frontière, n’a pas permis notre développement.  Pourquoi ? Parce que jusqu’à présent les rapports et les échanges dans le cadre de la coopération occidentale étaient des échanges injustes favorisant notre immaturation et notre dépendance économique. Cette dépendance a fait de nos pays, des pays sous sérum, maintenus par les perfusions esclavagistes d’un système financier et monétaire colonial qui nous empêchent de mourir et surtout, qui nous empêchent de grandir et de nous développer. La question que nous devons nous poser c’est : Est-ce que alors l’embargo et les fermetures de frontières peuvent aider notre pays à se développer ? Je réponds oui et je donne des exemples concrets de développement national grâce à l’embargo.

Plusieurs pays sont actuellement sous embargo occidental. On peut citer : Cuba, Iran, Corée du Nord, Syrie, Région de Crimée en Ukraine, République dite populaire de Louhansk, République dite populaire de Donetsk, La Libye. Certains pays sont soumis à des sanctions considérables: Biélorussie, Russie, Venezuela. D’autres Gouvernements sont soumis à un blocage de tous les actifs, biens et intérêts en propriété: Cuba, Iran, Corée du Nord, Syrie, Venezuela.

Pourtant, aucun de ces pays n’a été déclaré en famine ou bien classé derniers au monde dans le classement d’Indice de Développement Humain… Certains de ces pays ont même fait preuves de beaucoup d’ingéniosité et d’innovation et sont devenus des puissances économiques et militaires dans le monde. D’ailleurs, même le Niger après seulement quatre (4) mois d’embargo, dans le classement des pays les moins avancés à gagner des dizaines de points. Et après Dix (10) ans d’embargo, quelle sera la situation du pays ? 

L'embargo des États-Unis contre Cuba est un embargo économique, commercial et financier mis en place par les États-Unis contre Cuba à partir du 3 février 1962, suite à des nationalisations expropriant des compagnies américaines. Après 62 ans d’embargo. Cuba a été félicité par l’OMS pour ses avancées dans le monde la santé. Plusieurs maladies (comme le paludisme, la peste) ont été éradiquées de Cuba sous embargo. Alors qu’après 60 ans d’indépendance,  les populations des pays de l’Afrique de l’ouest, qui ne sont pas sous embargo, meurent de ces maladies devenues chroniques. Et Cuba est une puissance en ce qui concerne l’agriculture biologique. Sans compter que Cuba est autosuffisant en alimentation.

Les sanctions contre l'Iran sont une série d'embargos contre l'Iran, dont le principal a été mis en place par les États-Unis à partir de 1995, les autres consistant en des embargos sur les armes décidés par les Nations unies et l'Union européenne en 2006 et 2007. Soit 28 ans d’embargo. Pourtant cela n’a pas empêché à l’Iran d’être le troisième pays au monde après la Russie et la Chine, à développer des missiles hypersoniques. Là où les USA en sont devenus incapables.

À partir du 17 mars 2014, l'Union européenne (UE) met en place des sanctions contre la Russie en réponse à l'annexion de la Crimée. Ces sanctions initiales ciblent 21 personnalités russes, en leur interdisant de voyager dans l'UE et en gelant leurs actifs financiers. Soit 9 ans d’embargo. Grace à cet embargo, la Russie à remplacer tous les produits étrangers par des produits nationaux y compris le MacDo américain ou les Vin français.

En août 2017, le Conseil de sécurité, via la résolution 2371, vote de nouvelles sanctions commerciales contre la Corée du Nord, en interdisant l'exportation à ce dernier de fer, de minerai de fer, de charbon, de plomb et de produits de la mer. La Corée du Nord devient le seul pays du monde à être sujet à cette mesure. Soit 6 ans d’embargo. Cela n’a pas empêché à la Corée du Nord de développer sa puissance nucléaire au point d’être crainte désormais pour ses représailles puisqu’elle a aujourd’hui les moyens d’attendre n’importe quelle capitale occidentale qui entrave sa marche en avant.

La Libye était soumise depuis 1992 à un embargo aérien et militaire, renforcé en 1993 par des sanctions financières. Le but de ces sanctions était de contraindre cet Etat à livrer à la justice américaine ou anglaise les deux accusés libyens impliqués dans l'attentat de Lockerbie. Soit 31 ans d’embargo. C’est bien sous cet embargo que Kadhafi a développé la Libye avec des fleuves artificiels et une société épanouie, un eldorado dans lequel tous les Ouest Africains rêvaient d’émigrer. Pourtant, ces africains quittaient, leur pays francophones pro occidentaux qui n’étaient pas sous embargo, pour aller chercher une meilleure vie dans un pays sous embargo. La Libye, ce pays sous embargo où les citoyens ne paient ni eau ni électricité ni le logement ni la nourriture ni les études ni la santé, a été détruit quand son leader avait décidé de mettre fin à l’embargo et de s’ouvrir au monde en rejoignant la communauté occidentale dite internationale.

L'embargo sur le pétrole vénézuélien a été imposé par les Etats-Unis en 2019 dans l'espoir d'évincer le président Nicolas Maduro. Soit 4 ans d’embargo pour empêcher le règne du Dauphin de Hugo Chavez.  Pourtant le Venezuela est toujours débout malgré toutes les déstabilisations et le même leadership révolutionnaire choisi par son peuple est toujours regnant. Ce pays malgré son embargo apporte à son aide au Chili voisin qui n’étant pas sous embargo manquent quand même d’eau potable.

Les sanctions contre la Syrie sont une série de sanctions économiques prises par l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, l'Australie, la Suisse et la Ligue arabe à la suite de la répression contre les civils lors de la Guerre civile syrienne à partir de 2011. En septembre 2011, l'Union européenne adopte à son tour un embargo contre le secteur pétrolier syrien. Cet embargo a un impact important sur l'économie syrienne de par l'importance des exportations d'hydrocarbures vers l'Union pour la Syrie avant la guerre civile, importance qui était de l'ordre de 20 % du PIB. Soit 12 ans d’embargo. Pourtant la Syrie n’a pas cédé. Ce pays reste débout malgré le terrorisme des occidentaux.

L’embargo n’a pas mis fin à l’existence d’aucun de ces pays. Au contraire, il les a renforcés. Ça affirmer le nationalisme de ces populations. Mais il a rendu possible la création d’un front de pays sous embargo qui a loisir peuvent faire des échanges diplomatiques et commerciales, des alliances et des coopérations militaires…c’est cela qui a abouti à l’alliance des BRICS.

En conclusion, Nous devons avoir pour objectif d’être dans un système dans lequel nous nous ferons servir à la table à manger des puissances.  Et non plus, être dans un système dans lequel nous sommes servis à la table à manger des puissances. Ce n’est pas une fierté de dire que nous sommes dans telle ou telle organisation quand cette organisation travaille à nous maintenir en esclavage. C’est une abomination. Nous devons comprendre que nous devons cesser de nous enorgueillir d’être dans un système qui est contre nos intérêts. Pas besoin d’être reconnu ou accepter par des organisations, qui en fin de compte sont produites par certaines puissances pour les intérêts de leur propre domination dans le monde.

"Seule la Révolution peut changer la condition du Peuple"

Ibrahim Chaibou Dan Inna, Niamey, le 02 /12/2024.