





J’avais écrit un article intitulé :
Le Ména du PEUPLE et le Pétrole de l'ETAT. Publié le 30 décembre 2011 et lu, à
la date d’aujourd’hui, 123 fois. Dans cet
article, j’ai fustigé toute l’inégalité du système de financement retenu pour l’équipe
national qui consistait à prélever une certaine somme d’argent dans le crédit
téléphonique des nigériens.
Dans le court terme.
Pour faire simple, comment résoudre
de façon efficace cette crise sans les sempiternelles lamentations indignes à l’adresse
des bailleurs de fonds et autres aides internationales rabaissantes ?
Aujourd’hui, nous avons l’opportunité
de mettre à contribution tout le peuple sans aucunes formes de formalités. Le procédé
de prélèvement sur le crédit téléphonique vient d’avoir une raison universellement
valable. Cela permettra de faire face convenablement à ce qui a touché une
partie du peuple sans distinction d’ethnie, de région ou de réligion. Car les
nigériens vivent la catastrophe sans considérations de la coloration politique
ou le rang social. Je pense que ce sinistre peut être facilement pris en charge
par une opération du type de celle qui a été lancé lors du soutien financier au
Ména. Plusieurs milliards de Francs CFA pourraient être récoltés sur les
consommations des crédits de communications de tous les résidents au Niger sans
aucun avis. Etat d’urgence oblige.
La fédération des Associations
Islamiques du Niger peut prendre la charge de l’organisation de l’opération
comme l’a fait la fénifoot.
Du point de vue des solutions à
long terme.
Tout ce qui nous est arrivé, du
point de vue religion, nous ait destiné et on ne pouvait l’éviter. Cependant, il est important que nous dégagions
certaines responsabilités dans la prévention de ce qui aurait dû être évité. Car gouverner, tout comme gérer, c’est : Prévoir,
Organiser, Commander, Coordonner, Contrôler.
La raison que Dieu nous a donnée
est un outil avec lequel, nous pourrons nous épargner certaines contraintes. C’est
un des privilèges que Dieu à mis à la disposition de l’homme pour qu’il s’en
serve. Comme, il a créé pour l’homme le feu, les fruits, les minérais, etc…
pour que l’homme s’en serve.
Malheureusement, il semblerait qu’au
Niger, nous attendons que Dieu fasse descendre les anges pour que nos
problèmes, nos contraintes de l’environnement soient domptées et par cela
adapté à une vie, pas sans danger, mais relativement sécurisée. Non ! Il faut que les coopérants étrangers ou les
anges de Dieu, viennent identifier pour nous nos problèmes actuels et ceux qui
peuvent subvenir dans le futur du fait de notre vie ou de nos activités. Qu’ils
viennent planifier, anticiper et organiser notre vie, pour que nous vivions
bien, loin des aléas de la nature.
La résolution de beaucoup
problèmes, passe par leur anticipation. C’est comme cela que beaucoup de pays
moins chanceux que nous, car établis sur des zones sismiques, arrivent tant
bien que mal à vivre. Car ils prévoient, ils anticipent et font en sorte de
prendre, dans le type de leur habitat, les caractéristiques, la nature des sols
ou de l’environnement. Car il est des choses que l’on peut atténuer à défaut de
les éviter complètement.
Rien n’a été fait dans le cas
présent. Nous avons au Niger des mairies machines à sou folles qui travaillent
pour les seules besoins de leurs
responsables et leurs fonctionnaires. Les lotissements sont faits de façon
anarchiques. Il faut vendre car il y a des gens qui subissent la crise de
logement à pleins fouets. Et les mairies vendent n’importe où, n’importe
comment. Vous verrez des maisons construites dans un des lits du fleuve, des
passages connus du fleuve. Quelle irresponsabilité de la part de ceux qui sont censéS
protéger.
La raison ou la normale, ou ce
qui se fait dans les pays organisés, c’est d’abord des études pour connaitre la
nature de l’environnement, sa situation, comment il se présente, ses caractéristiques.
Ce qui permettra de pouvoir construire en tenant compte des passages d’eau et
autres. De faire les aménagements nécessaires pour gérer ces caractéristiques. Les
plans d’urbanisations servent à prendre en compte tous ces aspects (égouts, les
canalisations etc)…. puis faire les traçages, l’assainissement (eau et électricités). C’est
une fois que tous cela est prêt, que l’on peut commencer à vendre.
Au Niger, on commence par la fin.
On commence par vendre. Puis le reste va suivre après…..
Il ne sert pas à grand-chose de
vouloir consoler, par sa visite, les sinistrés, quand on peut, par la prise à cœur
de ses responsabilités, faire en sorte que le sinistre soit anticipé en vue de
l’éviter ou sinon de l’atténuer.
Ibrahim Chaibou D.I