jeudi 17 janvier 2008

Pour changer une habitude, c'est d'abord la conscientisation

Bonjour les compatriotes,

Je salue votre initiative qui est très noble et répondant au contexte actuel. C'est un bon élan car la première chose pour changer une habitude, c'est d'abord la conscientisation. C''est à dire amener les plus septiques à comprendre ce qui passe afin d'être au même niveau de la compréhension.

Tous ceux dont le Niger souffre actuellement ou depuis même l'avènement de la démocratie, c'est la mise à l'écart de la jeunesse dans toutes les questions ou la gestion publique à quelque niveau que ça soit. Et la jeunesse elle-même était en partie complice de ce qu'elle endure. Si ce n'est pas au Niger, partout dans la sous région, la jeunesse a son mot à dire sur tout.. Prenons le cas de la Côte d'Ivoire, Burkina, Sénégal, que ça soit dans l'administration publique ou privée, la jeunesse est partout. Elle est entrain de relayer à tous les niveaux des vieux qui sont en déphasage avec ce monde contemporain. Or, au Niger, on nous fait savoir qu'à chaque fois d'attendre notre temps. Comme si le passage d'une génération ne se fait pas du jour au lendemain !

Unissons-nous, si nous voulons que les choses changent.
Je termine en citant ces deux hommes:
Léons Tronwski dit : "Tout système est répressif car il tend naturellement à conserver ce qui est et il y a 100 manières de diviser un nombre. La société des adultes est fermée et finalement solidaire". Donc c'est à la jeunesse de bousculer pour se faire une place.. D'eux même, ils ne vous laisseront cette place qui vous revient de droit, s'ils ne sont pas menacés de perdre tout.
René Char dit : "Ceux qui viennent au monde pour ne rien troubler ne méritent ni égards ni patience".

Bien à vous et sachez que le chemin de la Liberté est très tortueux et rocailleux mais il faut croire à la victoire .

ABDOU BABAYE Maman Sani
Doctorant Fac. Sciences Appliquées
ArGEnCo/Université de Liège
202 Rue de Renory, 4031 Liège
GSM : +32 487 695 131

lundi 14 janvier 2008

Mise au point des administrateurs du blog

Chers frères et sœurs patriotes nigériens, compte tenu de l’utilisation malsaine à laquelle s’adonne certaines personnes inconscientes, diffusant des insanités incendiaires, des informations condamnables et non fondées sur les blogs ; Notamment des discours ethnocentriques portant atteinte à l’article 8 de la constitution du 18 Juillet 1999. Nous tenons à apporter les clarifications nécessaires afin d’éviter tous malentendus et incompréhensions et nous inscrire en faux à cette démarche lâche consistant à se cacher derrières le net pour tenir des propos irresponsables et non patriotiques pouvant avoir des conséquences extrêmement graves pour notre espace de vie unique et commun sur cette terre : le Niger.

Nous tenons à préciser que ;

1-Le Blog « Patriotes Nigériens Pour le Renouveau-DOUK’AFO » est un espace spontané d’expression patriotique pour les citoyens nigériens par rapport à la situation de notre pays. Il est ouvert à tous nigériens sans distinction aucune pour exprimer ses opinions, apporter des solutions ou faire part de ses réflexions sous réserves des règles de convivialités de base ;

2- Le blog « Patriotes Nigériens Pour le Renouveau-DOUK’AFO » est une initiative de Ibrahim Chaibou (96 56 45 36) qui en est propriétaire. Il est responsable des publications et de la gestion du blog. Il est assisté par Mahamadou Abdouramane (96 96 64 16), responsable de la communication du blog et Alhousseini Abdoulaye (96 59 45 75) intervenant en tant que personne ressource.

4-Le blog « Patriotes Nigériens Pour le Renouveau-DOUK’AFO » n’est ni une association, ni un parti politique. La dénomination « Patriote Nigériens Pour le Renouveau-DOUK’AFO » est une création d’Ibrahim Chaibou (96 56 45 36) qui est seul propriétaire des droits de toute utilisation de cette nomination dans quelque cadre que ce soit. Cette dénomination s’entend plus comme un mouvement de pensée, un état d’esprit qu’autre chose.

5-Le blog « Patriotes Nigériens Pour le Renouveau-DOUK’AFO » n’est affilié à aucun parti politique nigérien ni homme politique nigérien et n’est financé par aucune organisation, pays ou personne. La conception d’un blog étant complètement gratuite.

6-Nous réaffirmons notre attachement à toutes les valeurs républicaines, tous les textes fondamentaux de l’Etat du Niger. Le respect de la république ne signifie en rien une obédience à un parti politique. Quelqu’il soit au pouvoir ou non.

7-Tous les nigériens sont libres d’adhérer ou pas à l’état d’esprit qui est prôné à travers le blog « Patriotes Nigériens Pour le Renouveau-DOUK’AFO ».

8-Tous article n’est publié sur le blog « Patriotes Nigériens Pour le Renouveau-DOUK’AFO » que s’il est signé par son auteur. L’auteur prendra soin de nous indiquer un contact auquel il sera joignable.



Ibrahim Chaibou, Mahamadou Abdouramane, Alhousseini Abdoulaye.
Patriote,
Pour la Grandeur du Niger.

Le Niger est à vous, le Niger c'est vous

Pendant longtemps nous avons réfléchi à ce que les politiciens avaient eu à dire à la jeunesse. Pendant longtemps nous nous sommes demandés, en tant que victime, comment leur répondre ou plutôt comment devrons nous réagir face à cette situation périlleuse. Nous ne leur faisons plus confiance car nous avons été très souvent, sinon toujours trahi. Nous n’avons plus le temps de les écouter car il est temps qu’on arrête d’attendre qu’ils fassent quelque chose pour nous et que nous commencions à réfléchir à comment changer les choses de nous même. Etant certain de cette conviction, nous nous sommes proposés de tirer les conséquences de cette situation et c’est conscient de cette réalité que nous appellons à une rupture, une rupture dans nos comportements, une rupture dans nos méthodes, une rupture dans nos façons d’appréhender les débats d’idées. Combien de républiques se sont succédés et combien d’hommes politiques a-t-on déjà vus à l’œuvre? Partant du constat décevant que toutes les majorités se sont succédées (majorité CDS et son allié PNDS au temps de Mahamane Ousmane ; majorité RDP au temps de Baré, majorité MNSD et alliés), si on ne tire pas la conclusion qu’il faut profondément changer notre façon de faire la politique, c’est que nous n’avons encore rien compris à la situation politique de notre pays.
Qui dans la classe politique actuelle peut inspirer un sentiment de sérénité ? Tous prêt au pire pour le pouvoir. Et ces derniers jours, le peuple nigérien a pu voir et apprécier au grand jour la laideur de l’extrémisme d’un chef politique, qui pourtant auparavant jouissait du respect de la plupart des jeunes intellectuelles nigériens. Jadis, on lui trouvait quelques traits d’homme fort capable de défendre le Niger. Mais depuis sa preuve télévisée montrant qu’il peut être un homme politique à milice, il n’est plus présidentiable. Et d’un ! Pour le second, nous n’avons pas oublié qu’il a donné au peuple nigérien un avant goût de ce que c’est qu’une haute trahison. Souvenez-vous de ceux qui sont partis à l’étranger faire l’anti-campagne de leur propre pays sous le règne de Ibrahim Baré Mainassara.

En réalité, le Niger est plus important que tout. Leur extrémisme et leur trahison traduisent juste qu’ils ne méritent pas ce pays. En plus, une fois qu’on a pu appréhender la réalité de la personnalité de tous les chefs de parti politique de notre pays, en se rendant compte qu’ils sont tous à la tête de parti politique plus dictatorial que démocratique, nous ne pouvons que persister et signer que pour redonner de la noblesse et de la dignité à la vie politique nigérienne, une rupture est nécessaire.

Toute jeunesse a quelque chose à prouver, toute jeunesse a besoin de croire qu’elle peut transformer le monde, toute jeunesse a besoin d’imaginer que tout est possible. La jeunesse nigérienne doit rejeter la classe politique actuelle car celle-ci continue à répéter « je n’y peux rien ». La jeunesse doit condamner la politique qui prétend construire le monde de demain avec des idées d’hier. Nous voulons d’une politique qui rende possible ce qui est nécessaire et nous vous demandons de tourner le dos à une politique qui ne cesse d’expliquer que ce qui est nécessaire est impossible. Si c’est nécessaire, ça doit pouvoir être possible. Tout simplement parce qu’il le faut.

Cette fascination de la classe politique nigérienne pour la fatalité coupe les ailes à la jeunesse, mais en coupant les ailes de la jeunesse chacun doit être conscient qu’on coupe les ailes de la société toute entière car la jeunesse est l‘avenir du pays. Or dans un pays où les rêves de la jeunesse ne se réalisent jamais, les portes de l’avenir se ferment pour ce pays. Quand on sait que c’est à cette jeunesse qu’il revient d’assumer les responsabilités de demain. Car même si par ailleurs, on ne nous fait pas une place dans la gestion de la nation, le cycle naturel de la vie fera appel à nous. Il faut que la jeunesse commence à devenir une espérance pour que l’histoire cesse d’être un recommencement mais plutôt une invention.

Chers frères et sœurs patriotes Nigériens, nous souhaiterions que Dieu nous accorde la grâce de toujours désirer plus qu’on ne puisse accomplir. Ainsi nous aimerions que dans votre vie que vous gardiez toujours l’envie de vous surpasser, le désir de réaliser, la volonté de faire de votre existence quelque chose de grand, quelque chose de fort. N’acceptez de personne qu’il limite vos ambitions. Et si vous n’avez pas d’ambition pour vous-même ou pour votre pays, personne n’en aura a votre place. Et l’histoire nous enseigne que c’est de l’imagination fiévreuse de la jeunesse que sont sorties toutes les grandes révolutions des temps modernes qui ont contribué valablement au changement spectaculaire du monde. Nous pouvons aussi, sans risque de nous tromper, affirmer que la jeunesse Nigérienne est intellectuellement prête pour réussir là où nos pères et grands pères ont failli.

En vérité à force de nous maintenir indéfiniment dans un état de dépendance et d’assistance, on risque de nous faire perdre l’estime de nous mêmes. La vérité c’est qu’on ne rend pas service au pays en dépréciant l’effort; on ne rend pas service au pays en disqualifiant le mérite ; on ne rend pas service à la jeunesse en la fermant dans une culture jeune et en lui enseignant qu’il est inutile de gagner du temps. Comme si on restera éternellement jeune. On ne rend pas service à la jeunesse en lui faisant croire que tout est question de relation ; on ne rend pas service au pays en ne punissant pas ou en ne récompensant pas ceux qui le méritent. Pourquoi faire des études si la société ne reconnaît pas la valeur du travail ? Comment croire à la valeur de l’effort si les dirigeants ne l’inculquent pas et ne font aucun effort ? Comment est ce qu’il y aura paix si n y a pas de justice ?

Les structures politiques actuelles du Niger inversent les valeurs par une pensée unique dont les jeunes sont aujourd’hui les principales victimes, mettant ainsi en péril le devenir du pays. Mais malgré tout, nous ne pouvons pas vivre continuellement dans le pessimisme ou dans l’attente du miracle. Nous vous demandons d’agir pour changer les choses; si vous ne voulez plus subir, nous vous proposons d’être les acteurs du changement profond du Niger (car dans la vie, il y a les spectateurs et il y a les acteurs, il y a ceux qui regardent et ceux qui agissent, il y a ceux qui désirent et ceux qui réalisent).

Le Niger a besoin des rêves, des ambitions et des désirs de sa jeunesse et beaucoup en ont. Sortez de l’ombre, car à quoi servirait des rêves inaccomplis? Le Niger nouveau dont nous avons le désir, nous sommes capables de le construire. Sinon on n’aurait pas ce désir. Cependant chercher à le construire sur des utopies genre révolution du type prise de la Bastille, c’est se condamner à l’échec. Le Niger sera réveillé de l’effort, de la détermination et de la réussite de ceux qui se lèvent tôt, ceux qui retroussent leurs manches pour réaliser leurs rêves.

Oui, il est possible de construire ce Niger et nous devons le construire ensemble. Nous vous demandons d’être l’âme du changement, chacun en fonction de son pouvoir. Nous vous demandons par-dessus tout de recommencer à espérer, parce que si nous sommes ensembles, unis, déterminés, tout sera possible. « Vouloir c’est pouvoir ».

En conclusion, on n’a que trop menti à la jeunesse en l’enfantilisant. Construisons ensemble un Niger où chacun, selon son mérite aura une chance de réaliser ses rêves. Vous redonnez ce que vous avez perdu de plus précieux c'est-à-dire l’envie d’avoir envie d’être Nigériens. Le Niger est à vous, le Niger c’est vous.

Mahamadou Abdouramane
Patriote,
Pour la Grandeur du Niger