mercredi 20 août 2008

La paix du cycle de rébellion décennale


Les soi disant rebelles veulent la paix!
D’abord notre appréciation de cet événement. C’est une très bonne chose pour le pays. Fini l’insécurité dans le nord, la région la plus riche va pouvoir déployer toutes ses capacités de richesse à même de faire décoller le pays.
Fini l’inquiétude des paisibles citoyens dont le seul souhait est la possibilité de pouvoir mener la bataille quotidienne de la vie dans cette région reconnue pour la culture de fruits, dans les oasis.
C’est de nouveau la libre circulation des personnes et des biens. Les nigériens pourront voyager dans leur pays du Nord au Sud, sans crainte.
Enfin, la mise en valeur de cette zone très touristique, car Agadez est la deuxième ville après Niamey, en terme de nombre d’hôtels. Leurs activités hôtelières et touristiques pourraient ainsi repartir de plus belle.

Nous félicitons le Président de notre pays, Tandja Mamadou pour la fermeté dont il a fait preuve. Pour ce choix délicat et pourtant salutaire pour la nation, pour la république, pour l’unité et surtout de l’intégrité du pays. Il a ainsi fait son devoir de père de la nation en protégeant les 12 millions de nigériens que nous sommes, en matant les quelques centaines de citoyens qui ont pris les armes pour semer le trouble dans notre pays. Le Niger et le peuple nigérien lui seront éternellement reconnaissants, l’histoire lui revaudra éternellement cela.

Si on devait rappeler les premières réactions face aux événements au NORD, vous vous souviendrez notre position qui soutenait que mettre hors état de nuire tout individus ou groupe d’individus qui en auraient après notre Etat, notre République, était la seule solution au problème. Nous avons écrit sur ce blog tous ce que nous en pensions. Nous avons ainsi apporté tous notre soutien au Président de notre pays, pour qu’il traite sans façons cette bande de brigands qui ne mérite aucun égard. Il avait besoin de ce soutien. Nous le lui avons manifesté sur notre blog. Mais nous n’étions pas nombreux à l’époque à le faire. La grands majorité de la société civile, au mépris de l’amour de leurs pays et de sa sécurité, ce sont comme toujours comportés en bon élève des groupes internationaux d’influences ; Bons élèves des droits de l’homme, la liberté d’expression, la démocratie et tous le baratin politiquement correcte qu’exigeaient les médias internationaux et autres organisations, pour condamner la solution militaire qu’envisageait le Président de la République. Pour ces organisations de la société civile nigérienne, Il fallait passer à la télévision pour condamner les autorités, puisque c’était la seule manière de paraître partager l’avis de l’extérieur et de pouvoir avoir la sympathie des bailleurs et peut être "manger" les subventions. Donc puisqu’ils devaient condamner, ils condamnèrent.

Il serait bon que les ONG, et autres organisations de la société civile nigériennes comprennent , une fois pour de bon, que la liberté d’expression n’empêche nullement pas d’être de même avis que son Etat. Surtout quand l’essence de cet Etat est en péril.
Il est important qu’ils comprennent que l’Etat aura toujours besoin d’eux pour défendre la sécurité et la quiétude, de son peuple. Et que sur des questions de sécurité de l’Etat, la rigueur est la seule qui est de mise.
La preuve, la France à une rébellion de plusieurs décennies, l’ETA. L’Espagne de même, BATASUNA; La Colombie, le FARC; Le Sénégal, les casamançais; Le Maroc le front Polisario. Mais nulle part vous n’entendrez que la France, l’Espagne, la Colombie, le Maroc ou le Sénégal négocie avec leur rébellion. Toute rébellion ou tous soulèvement contre l’ordre de l’Etat est en lui-même, et ce quelque soit ses motivations, purement et simplement mauvais. C’est ce que des pays plus avancés que le notre dans les droits fondamentaux de l’homme et la liberté d’expression, ont compris. Et c’est selon ce principe qu’il existe dans la vie d’un Etat, des questions qui ne sont pas du domaine de la discussion. C’est grâce à ces principes que ces pays assurent la sécurité nécessaire à la pérennisation de leur prospérité. Ils existent des réponses prêtes à être appliquer qui ont fait la preuve de leur bien fonder dans le temps.
Donc il est important encore une fois que les rédactions de tous les types de média réfléchissent à plusieurs fois avant de prendre une position sur des questions d’importance majeure pour la nation.

La côte d’ivoire est la seule exception de cette règle qui veut qu’on ne négocie pas avec une rébellion ou toute prise d’arme contre l’Etat. La cohabitation ivoirienne tient encore la route parce que le premier ministre a fait le choix véritable de travailler pour l’intérêt de son pays. D’ailleurs, il se raconte dans l'entourage des ex rebelles qu’il a trahis la cause de la rébellion. Je vous laisse imaginer ce qui se serait arrivé s’il n’avait pas trahi. Et même là attendons de voir ce que donnerons les élections pour ce faire un avis définitif.

Ainsi le choix du Président de la République a permis d’éviter une situation encore plus périlleuse pour le paix.

Pour mieux envisager l’après cesser le feu, il est important de saisir les motivations de nos soi disant rebelles :
- L’extraction des ressources minières pour une grande part à éveiller des appétits pécuniers et donc pleines de velléités sécessionnistes
- Le traitement de faveur auquel à donner droit le dépôt des armes en 1995 notamment l’intégration facilitée dans la fonction publique, dans l’armée, dans l’économie, etc grâce à des faveurs qu’aucuns pays n’a encore accorder à des insurgés, a nourris un espoir mesquin d’ascension politique.

Considérant le fait que le Président Mamadou Tandja à refuser de négocier, pour les raisons probables qui suivent :

1- Eviter toutes possibilités de scission qui pourrait être motivée par l’exploitation de ressources minières. Car si le fait d’exploitation minière dans une région doit engendrer une indépendance de cette région il y aurait une floraison de rébellion. Il fallait donc éviter à ce que ce mouvement trouve gain de cause dans son aventure. Puisque d’autres régions du Niger renferment des ressources ou sont supposées renfermer des richesses. Tounfalis (pétroliers), Tillaberi (gisement d’or), etc..
2- Eviter de donner une reconnaissance quelconque aux soi disant rebelles en acceptant une médiation quelconque qui sera menée avec des instances internationales du genre ayant abouti aux accords de Marcoussis. Nous savons que ces négociations ont servi de levier aux rebelles ivoiriens.
3- Eviter de se mettre dans une position de redevable d’une contrepartie à l’endroit des soit disant rebelles, car s’il y a avait eu négociation et paix, cette paix sera sous certaines conditions. Et quelles conditions ?


Aujourd’hui les positions prises par le Président Tandja lui permettent d’avoir les coudées franches. Il a eu la paix sans avoir céder quoi que ce soit sur sa politique minière, sur sa sécurité intérieure, sur son intégrité territoriale. Sans aucune condition particulière. C’est un vrai succès pour l’avenir du Niger. C’est une incertitude de moins dans le devenir de ce pays.
Les prochains jours, ce sera le cortège de félicitations de tous genres et de tous bord. Ce qui ne devrait pas attendrir le Président dans ses positions. Le Président ne doit pas perdre de vue son objectif et doit rester dans l’imperturbabilité dont il a toujours fait preuve. Imperturbabilité digne du chef d’Etat qu’il est, dans ses choix.
En effet, pour sortir définitivement le Niger du cycle de rébellion décennale, il nécessaire que le Président Tandja Mamadou joue serrer sa carte de la rigueur jusqu’au bout.
Il n’est pas besoin de céder (maintenant dans la paix) quelque chose qui n’a pas été cédé dans la guerre.
Si les positions du Président Tandja doivent suivre une logique de restauration du respect de la République du Niger, de l’intérieur comme de l’extérieur, comme c’est le cas depuis le début de cette péripétie, il doit rester intransigeant jusqu’au bout. Pour que tout le boulot accompli dès le début par son Excellence, dans le sens des raisons qui l’ont empêché de négocier à l’époque, prenne toute sa valeur.
Pour continuer cette logique, le président doit s’appuyer sur les points suivants :

1- la paix, ils ne nous l’ont pas donné, nous l’avons arraché. Par conséquent, nous ne leur devons rien. Ni intégration dans la fonction publique ou les démembrement de l’armée (Ce qui a été d’ailleurs une erreur, comme on a pu le constater), ni nomination à des postes important de l’Etat. Rien du tout.

2- Il n’est pas besoin de médiation ou de négociation maintenant, l’Etat du Niger n’en a pas eu besoin, l’Etat du Niger n’en a pas besoin. Eux ont émis le souhait de négocier, Pas nous. En tant de guerre, il n’y a pas eu négociation pourquoi en temps de paix, il y aurait négociation. Si jamais il y a négociation maintenant, cela voudra dire que les enfants du pays sont morts justes pour des gros titres d’édition de RFI. Que les soi disant rebelles déposent leurs armes parce qu’ils en sentent le besoin. Parce que c’est la seule voix salutaire pour eux. Pas pour que l’Etat du Niger négocie avec eux.

3- Ces soi disant rebelles n’ont droit à aucun égard de la part des autorités de la république du Niger. Ils ne méritent ni fanfares ni tapis rouge, ni félicitations, ni honneurs. Ils ne doivent, par conséquent, être reçus ni par le Premier Ministre ni par le Président de la République, Chef de l’Etat. Ils ne doivent également bénéficier d’aucuns avantages en nature ou en espèces de l’Etat ou de ses démembrements.

4- Ces soi disant rebelles ne sont pas des combattants de l’armée nigérienne qui seuls ont droits à des honneurs. Aussi, le Président de la République doit faire preuve de reconnaissance à l’égard de nos victorieuses forces armées qui méritent décoration, élévation de grades et toutes les largesses possibles. Une cérémonie nationale doit être initiée pour le remerciement de la nation à son armée. Pour honorer toutes les veuves, toutes les mères, et tous les orphelins de nos soldats tombés au combat, à l’appel de la patrie.

5- Ces soi disant rebelles doivent être jugées devant des tribunaux nigériens militaires ou civils. Ils doivent subir toute la rigueur de la loi c'est-à-dire des peines allant de 20 ans à la perpétuité. Le Président pourra, s’il le souhaite, exercer sa grâce mais la justice doit faire respecter ce pays. Il n’est pas question d’amnistie. Car c’est ainsi que ce construit un Etat. Afin que n’importe quel groupuscule de citoyens mal intentionnés ayant amassé quelques moyens ne pense plus pouvoir affronter notre Etat du Niger. Et que finisse définitivement le cycle de rébellion décennale.
Ibrahim Chaibou
Patriote,
Pour La Grandeur du Niger.

lundi 18 août 2008

Discours de lancement officiel du MPN MATASSA


Mesdames et messieurs les représentants des différents Partis Politiques,
Mesdames et messieurs les membres de la société civile,
Chères militantes et chers militants, chères sympathisantes et chers sympathisants du MPN-MATASSA
Chers invités,
Aujourd’hui, nul ne peut nier que notre pays a subi ces dernières années, et actuellement, des événements regrettables qui ont fortement ébranlé la confiance de la population dans toutes les Institutions de l’Etat. Cela révèle une fois de plus, les graves manquements dans le fonctionnement de l’Etat. La classe politique nigérienne actuelle a-t-elle bien compris les signaux envoyés par les citoyennes nigériennes et les citoyens nigériens ces derniers temps ? Y a-t-il une prise de conscience nationale et qu’est ce qui développé comme réponse adéquate ?
Le Niger, aujourd’hui, c’est :
· la vie chère,
· l’insécurité généralisée,
· une jeunesse délaissée et en déperdition, réduite au chômage, au service civique interminable, à la mendicité, voire la clochardisation,
· des velléités de remise en cause de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire,
· la politisation de l’administration,
· l’enrichissement illicite excessif des tenants au pouvoir,
· une culture de médiocrité à outrance à tous les niveaux,
· une mauvaise gestion des fonds publics, aucune évaluation des politiques (ou projets) publiques, …
Tels sont les problèmes qui minent notre pays actuellement.
Tout ceci semble normal car nous sommes dans un régime gérontocratique. La jeunesse n’a pas de place ! Seuls les gens qui ont l’expérience, les retraités, les anciens sont les maîtres du Niger. Quand vous êtes jeunes, on dit que vous n’avez pas d’expérience. Or, personne n’est né avec l’expérience.
Nous avons des problèmes au Niger parce que, entre autres choses, la jeunesse n’est pas au cœur du développement, au centre des prises de décisions, c'est-à-dire dans la sphère du pouvoir. Comme le dit un grand homme, « quand vous affrontez les défis de demain avec des méthodes d’hier, vous avez les problèmes d’aujourd’hui ».
Pour justifier entre autre le coup d’Etat du 14 avril 1974, l’on avait dit : « 15 ans, ça suffit ». Aujourd’hui, nous sommes en mesure de dire : « 34 ans, ça suffit ».
Il faut respecter le peuple ; la jeunesse doit être le fer de lance du Niger actuel.
Il y a quelques temps, un homme politique visitant le Niger, attirait l’attention de nos dirigeants en ces termes : « faites attention à la jeunesse de votre pays vous avez une bombe à retardement ». Le moment est venu aujourd’hui. Le compte à rebours a commencé. Si celles et ceux qui nous gèrent depuis l’indépendance s’obstinent dans l’égarement, s’entêtent à ignorer les signaux du temps, la bombe risque de leur explosé en pleine figure.
La génération consciente a décidé de prendre ses responsabilités en descendant dans l’arène politique. Certains doivent reconsidérer leur politique.
Un pays peut-il être gouverné par les mêmes personnes, le même groupe d’individus ? Assurément non. Car sans eux, le Niger restera. Le Niger doit progresser. Avec eux, le pays n’avance plus. Car ils n’ont plus rien à démontrer. Ils sont dépassés par les évènements, mystifiés par le temps et totalement déconnectés des réalités actuelles.
L’impression, au Niger, c’est que sans les gens qui ont l’expérience, les retraités, les anciens, c’est le déluge. Pourtant, la jeunesse a plein de qualité, plein de ressources. Il suffit de lui donner la possibilité de s’exprimer, pour constater que beaucoup de jeunes nigériennes et nigériens n’ont rien à envier aux gens qui ont l’expérience, aux retraités, aux anciens. C'est-à-dire aux grand mères et grand pères qui nous gouvernent actuellement.
Toutes les nigériennes et tous les nigériens sont égaux. Il n’y a pas celles et ceux qui ont toujours le droit de diriger d’un côté, de l’autre côté des générations qui n’ont que le devoir de subir, d’être gouverné. On ne peut pas faire son temps, faire le temps de son enfant et faire le temps de son arrière petit fils.
Comme l’a dit un grand homme du siècle passé : « Prolétaires de tous les pays, unissez vous » !
Au MPN-MATASSA, nous disons : « jeunes et femmes mécontents de tous les partis, unissons nous ; adhérons au MPN-MATASSA pour permettre, pour la première fois, à la jeunesse de s’exprimer et de conquérir ses droits politiques, économiques et sociaux.
Il est grand temps que dans le Niger, qui redevient un modèle, la citoyenne et le citoyen soient fiers de leur pays à travers un projet qui établira la confiance de la citoyenne et du citoyen à l’Etat. Pour cela, il est impérieux de :
· soutenir les forces créatrices dans la société,
· donner à chacune et à chacun de réelles chances de bonheur et d’épanouissement,
· assurer la protection sociale de toutes les citoyennes et tous les citoyens,
· développer une relation durable entre l’homme et son environnement,
· rendre à notre nation sa renommée internationale.
Le prochain siècle soulèvera de nouveaux défis. Durant cette période, notre pays peut occuper une place à part entière si le parlement et le gouvernement abandonnent les idées et les pratiques politiques traditionnelles et prennent de nouvelles voies.
Il faut restaurer la confiance dans les pouvoirs publics ainsi que leur autorité. Afin de restaurer cette confiance, il convient de moderniser nos institutions publiques. Une reforme profonde s’impose, notamment en termes de qualité des services publics, d’écoute des usagers, des possibilités de recours et de réponse rapide aux demandes des citoyennes et citoyens. Les citoyennes et citoyens sont les premiers concernés par ces reformes. L’on ne peut assurer concrètement les missions de l’Etat sans leur adhésion. A cet égard, un mécanisme sera créé pour évaluer ces reformes de manière permanente.
La jeunesse, étant aujourd’hui le fer de lance, le pilier de tout développement ne saurait être exclue sur l’échiquier politique nigérien aujourd’hui. C’est une force mobilisatrice d’énergie, une richesse inépuisable avec qui il faut compter, surtout en cette ère de globalisation et de mondialisation de l’économie. Ce gisement (à savoir la jeunesse) inépuisable, doit et devrait être exploré aux fins d’une réalisation rationnelle de cette ressource rare dans la construction de ce pays, qui nous est cher. Le Niger doit demeurer un et indivisible tout en favorisant l’Unité Nationale à travers le brassage de toutes ses composantes. Il faut que l’on cesse de dire que la jeunesse est l’avenir du Niger. La jeunesse n’est pas l’avenir du Niger ; la jeunesse est le Niger.
Telles sont chères militantes et chers militants, sympathisantes et sympathisants, chères invitées et chers invités, les valeurs auxquelles nous croyons vivement.
Avant de finir, nous tenons à préciser que le MPN-MATASSA n’est ni de la mouvance présidentielle ni de l’opposition.

LA REVOLUTION DEMOCRATIQUE EST EN MARCHE
LA GENERATION CONSCIENTE EST DANS L’ARENE
UN AUTRE NIGER EST POSSIBLE
Que Dieu bénisse le Niger !
Je vous remercie pour votre aimable attention.