dimanche 21 janvier 2024

La contre-offensive des Etats de l’AES ou la perspective de libération Ouest Africaine.

Il s´agit de détruire définitivement les structures du néocolonialisme en Afrique de l´ouest par une voie non conventionnelle et construire systématiquement une communauté des peuples ouest africains.

Chers frères et sœurs africains, nous avons avec les événements du Niger, l´opportunité de faire chasser la France de Afrique de l´ouest. De la faire quitter à jamais de nos terres.

Comment le faire ? 

Les pays souverains comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger doivent s´assumer dans leur élan nationaliste et indépendantiste. Il faut faire les choses bien quand on doit les faire. Car c´est faire les choses à moitié que de continuer à accepter que dans nos pays africains voisins de l’AES,  qu'il y ait encore des bases françaises. 

En effet, nous avons des bases françaises au Sénégal, au Bénin, au Tchad, en Cote d'Ivoire, en Libye et une coopération militaire renforcée avec le Nigéria. Hors, le Niger est frontalier au Tchad, au Benin, au Nigéria et à la Libye sur une très grande distance. Le Mali est frontalier avec le Sénégal et la Cote d'ivoire. Le Burkina Faso est frontalier avec le Benin et la Cote d'ivoire. 

Ces pays frontaliers aux Etats de l'AES peuvent naturellement servir de base arrière pour des opérations de déstabilisation. Comme ce fut le cas, une fois déjà pour le Mali, lorsque des mercenaires sous couvert de l'armée Ivoirienne, on voulut déstabiliser le régime libre du Mali. Comme ce fut le cas, deux fois déjà au Burkina Faso avec la dernière tentative de coup d'Etat sous la houlette d'un officier parent à Damiba. Au Niger, nous sommes menacés par une rébellion basée au Tchad. Et peut être en Libye. 

A l´offensive des pays esclaves de la France, il doit avoir une contre-offensive inattendue, imprévisible, décisive qui va mettre la France à tout jamais dehors.

Déjà le Mali, le Burkina Faso et le Niger impulsés par la volonté de leur peuple, peuvent être dans une union communautaire militaire, monétaire et économique pour les peuples, tout à l´inverse de la CEDEAO. Cette organisation qui est plus un syndicat de chefs d´Etat acquis pour la France et martyrisant leur peuple pour le bon vœu de la France.

L´union des ouest africains ne va jamais se faire avec le consentement de tous. Il faut être réaliste. La cote d´ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin, le Tchad sont des régimes pro français qui servent de base pour torpiller l´union en marche.

Il faut que nos États souverains de l’AES se donnent les moyens d´aller:

- Libérer le peuple africain de la Côte d'ivoire du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Sénégal du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Tchad du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Togo du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse. Sinon que le Président Togolais qui a donné des signaux favorables à la renaissance africaine prenne les réformes nécessaires aux aspirations de son peuple sans pour autant permettre que ce soit une occasion pour les anciens colons d’installer leur pantin à la tête du Togo.

A l´étude, faire tomber ces régimes sans aide extérieure, est quasiment impossible. En tout cas, pour les monarchies du Tchad, du Sénégal et de la Côte d'ivoire. Si c´était possible pour ces peuples de se défaire de ces régimes, les citoyens se seraient débarrassés d´eux depuis fort longtemps.

Faire tomber ces régimes équivaudrait à faire partir la France à tout jamais de l´Afrique.

Les forces nationalistes et panafricaines internes à ces pays apporteront leur soutien pour faciliter le succès de ces opérations.

Ces opérations resteront une priorité à moins que les Forces nationalistes et panafricaines internes à ces pays réussissent par eux même à se défaire de ces régimes impopulaires.

Nous appelons nos frères militaires Ivoiriens,  Sénégalais et Tchadiens à se lever pour leurs populations meurtries par les valets locaux apatrides au service de la France et des États Unis.

En effet, Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont des pays frères liés par l'histoire et les peuples. Ces liens ne seront pas brisés pour satisfaire aux peurs et aux intérêts d'un empire colonial déclinant inexorablement et luttant avec la dernière énergie pour sa survie. 

D´ailleurs, nous insistons sur la nécessité pour le peuple frère ivoirien de se débarrasser le plus tôt possible de cet apatride, traître français, qui préside à la destinée de la Côte d’Ivoire en restaurant la souveraineté de l´Etat Ivoirien. C´est à dire que nous appelons à un coup d´Etat contre Ouattara bien avant que Guillaume Soro ne foule le sol Ivoirien. Car attendre Guillaume Soro, c’est accepter de combattre pour Ouattara. Pour tout militaire, attendre Guillaume Soro, c’est accepter de combattre pour Ouattara, c’est accepter qu’il ait deux camps, deux belligérants qui inexorablement vont s’affronter. Alors que destituer aujourd’hui Ouattara, c’est mettre fin au conflit, éviter la guerre en éliminant ainsi les deux protagonistes. Car avec Ouattara qui n’est plus Président, Soro n’a plus de raison d’amener la guerre. Ce sera une bonne manière d’ouvrir la transition politique dont a tant besoin la Cote d’Ivoire pour exorciser ses démons et unir les populations ivoiriennes dans un pays nouveau de souveraineté, de paix et de justice.

Nous espérons vivement que la cote d´ivoire sera bientôt comme le Sénégal et que les peuples soulevés vont permettre à tous les Etats ouest africains de rejoindre la fédération des pays libérés de la hantise de Paris et de l´occident.

Les Etats de AES, au-delà du soutien financier, diplomatique et militaire à Guillaume SORO qui aura tendance à créer la deuxième partie belligérante nécessaire pour une guerre en côte d’ivoire, devraient mettre en marche une opération conjointe entre les pays en vue de la réalisation d’un coup d’Etat pour une révolution de palais qui mettrait fin au régime prostitué, corrompu et anti panafricain de Ouattara. Ce qui devrait permettre d’éviter une confrontation Ouattara-Soro et éviterait aux populations africaines de côte d’ivoire une deuxième hécatombe du fait des intérêts et ambitions personnelles et individuels de ces deux hommes politiques : Alassane Ouattara et  Guillaume Soro.

Aussi, que chacun des pays de l’AES mette 500 hommes au service de cette opération qui aura pour but l’élimination par tous les moyens des dirigeants du Tchad, de la Côte d'ivoire, du Togo, du Sénégal ou au moins la déstabilisation de ces régimes. Nous devons cesser d’être dans la défensive et être dans la contre-offensive. Cesser d'être des spectateurs pour être des acteurs de notre situation. Prendre des initiatives et non plus attendre d'être attaqué pour se défendre. Nous ne devons plus laisser à la France le temps de nous attaquer. Attaquons la dans les retranchements de sa présence, son existence en Afrique de l'Ouest. C'est une des meilleures solutions contre les tentatives de coup d'Etat ou les rébellions organisés par Paris. Nous devons déstabiliser Paris par la provocation de la chute des Régimes pro Parisiens en Afrique de l'Ouest. Le But étant d'amener au pouvoir des régimes populaires en phase avec les aspirations de réelle indépendance de l'Afrique dans les pays ayant une frontière avec les Etats de l'Alliance du Sahel.

"Seule la Révolution peut changer la condition du Peuple"

Ibrahim Chaibou Dan Inna