mercredi 14 septembre 2011

L'OTAN sauve l'euro en Libye




Dans les média il y a eu, ces derniers mois, une énorme quantité de non sense sur la guerre « humanitaire » soi-disant nécessaire, mais qui était en réalité une guerre scandaleuse de l’OTAN contre la Libye, et qui aurait fait quelque 50.000 morts. Voici les faits qui prouvent que les vraies raisons pour expulser Gaddafi n’ont rien à faire avec sa « répression sanglante » (qui n’existait pas), mais ont tout à faire avec le sauvetage de banques Françaises, qui sont en grande difficulté et par là aussi avec le sauvetage de la monnaie unique Européenne, l’euro. Lisez comment - une fois de plus - vous avez été horriblement bernés par la politique et la presse.

Il est un fait, qu’il n’y a pas d’intervention militaire prévue contre des pays comme le Bahreïn, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis pour destituer les dictateurs qui règnent là-bas. Au contraire : des pays Européens comme l’Allemagne supportent ces pays avec des connaissances professionnelles et des armes. Pourquoi alors une intervention en Libye ?

Au mois d’octobre 2010 Nuri Mesmari, le chef du secrétariat de Gaddafi, a été interrogé à Paris par les services secrets Français. Entre autres dans la presse Asiatique, il a été rapporté, que Mesmari aurait trahi des secrets d’état contre un payement important. Pour le président Sarkozy ce fût une claque à la figure, surtout comme Gaddafi aurait l’intention de retirer tous ces avoirs relatés aux ventes de pétrole Libyen. Ces avoirs se trouvaient en particulier dans des banques Françaises et devaient être transférés vers des banques Asiatiques.

Crainte pour l’écroulement de banques Françaises

Sarkozy craignait que cette action puisse avoir des conséquences sérieuses pour les banques Françaises, qui avaient déjà de gros problèmes financiers et qui ne survivraient pas au retrait des milliards du pétrole Libyen. Si ces banques s’effondraient la France ne pourrait plus participer au fonds de secours Européen, qui tomberait à son tour. Il y aurait une réaction en chaîne qui menacerait la continuité de l’euro et de toute la zone euro.

Ce qui jouait un rôle également est le fait que Gaddafi avait annoncé qu’il n’achèterait plus d’avions de combat Rafale et qu’il ne commanderait en aucun cas la construction d’une centrale nucléaire Libyenne à un consortium Français. La compagnie pétrolière Française Total voulait obtenir de nouveaux contrats pour la production de pétrole en Libye,mais Gaddafi les offrait à la compagnie Italienne ENI (Gaddafi et le premier Italien Berlusconi sont de bons amis.)

Le reste s’est déroulé à peu près comme le coup d’état en Iran en 1953. À l’époque c’était la Central Intelligence Agency (CIA) des États Unis qui le provoquait, cette fois-ci c’était les Français qui faisaient la même chose en Libye. Dans le journal renommé Asia Times tous les développement étaient décrits avec précision. D’abord la France s’assurait le support de l’Arabie Saoudite et de Bahrein avec la promesse de les laisser en paix désormais au sujet de leurs violations des droits de l’homme. Ces pays, à leur tour ont pris soin d’obtenir le support de la Ligue Arabe. Les États-Unis et des pays Européens - dont les Pays-Bas - participaient "bien entendu" pour prévenir l’effondrement des banques Françaises.

La révolte des rebelles organisée par la France

Le philosophe et chéri des média Français, Bernard Henri-Lévy était transporté par avion à Benghazi pour devenir le haut-parleur du "mouvement rebelle" qui avait été bâclé par des services secrets Occidentaux. En présence des média battus en rappel Henri-Lévy téléphonait depuis Benghazi avec Sarkozy et annonçait le début du mouvement démocratique Libyen, qui destituerait Gaddafi. Ensuite les milliards Libyens (7,6 milliards du gouvernement et à côté de ça encore les milliards privés de Gaddafi) étaient gelés et les banques Française étaient - provisoirement - sauvées.

Tout le cirque donnait une impression crédible à la population Occidentale. En Libye la rivalité existante entre les différentes tribus étaient exploitées pour faire annoncer pas à pas par les média des conquêtes fictives de territoires par les rebelles. La phase suivante était planifiée à l’avance aussi : le support de ces rebelles par l ’OTAN.

Les nouvelles, que la CIA aurait transporté par avion 1500 combattants d’Afghanistan vers la Libye pour aider les rebelles, venaient des cercles gouvernementaux Pakistanais, dont la relation avec la CIA s’était refroidie jusqu’en dessous du niveau de gel. Depuis la soi-disant élimination d’Osama bin Laden le Pakistan, par colère, a commencé à répandre des fausses rumeurs sur la CIA. Une de ces rumeurs était le transport de plusieurs centaines de Perses et Uzbeks vers la Libye. Les innombrables journalistes en Libye, qui ont accompagnés les rebelles sans cesse, n’y ont pas rencontré un seul Perse ou Uzbek.

Contrat de pétrole en échange du support pour la rébellion

Retour en France. Ici les milliards du pétrole Libyen resteront pour la plus grande partie entre les mains des banques Françaises. Il y en a probablement pour € 10 milliards et la France ne veut en libérer au maximum € 1,5 milliards pour le nouveau gouvernement Libyen. D’ailleurs, les banques dans d’autres pays Européens, où des milliards de pétrole sont parqués, peuvent être soulagées aussi. C’est même plus fort. En échange de ces milliards on peut vendre beaucoup de marchandises à la Libye. Le nouveau gouvernement se doit de montrer sa reconnaissance pour la "libération" de leur pays. Aujourd’hui (le 1er septembre 2011) les média rapportent que la France a, en effet, conclu un contrat de pétrole secret avec les rebelles en échange du support Français à la révolte contre Gaddafi.

Bientôt il paraîtra si la Libye se décide quand même pour l’achat des avions de combat rafale, pour adjuger la construction d’une centrale nucléaire au Français et pour une concession de pétrole à l’entreprise Total. Les services secrets devront voir également comment trouver un autre travail pour leurs diverses personnes de contact. La prostituée Hollandaise de Gaddafi a déjà été interrogé par l’AIVD, le Service de Renseignements et de Sûreté Néerlandais. Elle livrait les prostituées nécessaires au régime et pourrait en faire autant pour les nouveaux mandataires.

La France partage le butin de guerre

Maintenant vous savez donc comment le mouvement rebelle "démocratique" Libyen a vu le jour et qui est derrière. Quelque 50.000 personnes ont payé de leur vie pour retarder au moins pour quelque temps l’effondrement des banques Françaises et avec ça celui de l’euro. Aujourd’hui (1 sept ’11) une conférence pour la "reconstruction" a lieu à Paris, où plus de € 34 milliards, que la Libye possède dans des banques Occidentales, seront partagés. Sarkozy s’est déjà manifesté comme le grand homme de la reconstruction de la Libye. Autrement dit : il veut garder la plus grande partie du butin en France, grâce à des contrats de milliards d’euros avec les nouveaux hommes au pouvoir en Libye.

Samedi dernier (27 août 2011) nous avons rapporté que c’est des brigades liées à Al Qaeda qui sont devenues les maîtres à Tripoli. Hier (31 août 2011) le président des États-Unis, Obama, l’a confirmé. Bref, ceux contre qui l’Ouest se bat depuis des années dans des pays comme l’Afghanistan et l’Irak, Al Qaeda, sont les mêmes extrémistes Muselmans qui sont mis à cheval par l’OTAN en Libye. C’est une fois de plus une preuve que les soi-disant principes Occidentaux ne valent rien du tout, dès qu’il y a (beaucoup) d’argent en jeu. Aussi, les vraies prostituées se trouvent dans l’élite financier et politique au pouvoir.

Le Moyen Orient à feu et à sang ?

Entre-temps le grand jeu (final) continue. Sarkozy a déclaré publiquement que la République Islamique d’Iran pourrait être la prochaine cible militaire. Des préparatifs Turques-Saoudiens sont également en cours pour une intervention militaire en Syrie. Voyons comment les média présenteront la prochaine grande guerre, qui pourrait mettre tout le Moyen Orient et peut-être même des pays en dehors à feu et à sang. Certainement ils le présenteront comme une "grande surprise", exactement comme ils l’ont fait pour cette révolution Libyenne planifiée par la France.




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