dimanche 21 janvier 2024

La contre-offensive des Etats de l’AES ou la perspective de libération Ouest Africaine.

Il s´agit de détruire définitivement les structures du néocolonialisme en Afrique de l´ouest par une voie non conventionnelle et construire systématiquement une communauté des peuples ouest africains.

Chers frères et sœurs africains, nous avons avec les événements du Niger, l´opportunité de faire chasser la France de Afrique de l´ouest. De la faire quitter à jamais de nos terres.

Comment le faire ? 

Les pays souverains comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger doivent s´assumer dans leur élan nationaliste et indépendantiste. Il faut faire les choses bien quand on doit les faire. Car c´est faire les choses à moitié que de continuer à accepter que dans nos pays africains voisins de l’AES,  qu'il y ait encore des bases françaises. 

En effet, nous avons des bases françaises au Sénégal, au Bénin, au Tchad, en Cote d'Ivoire, en Libye et une coopération militaire renforcée avec le Nigéria. Hors, le Niger est frontalier au Tchad, au Benin, au Nigéria et à la Libye sur une très grande distance. Le Mali est frontalier avec le Sénégal et la Cote d'ivoire. Le Burkina Faso est frontalier avec le Benin et la Cote d'ivoire. 

Ces pays frontaliers aux Etats de l'AES peuvent naturellement servir de base arrière pour des opérations de déstabilisation. Comme ce fut le cas, une fois déjà pour le Mali, lorsque des mercenaires sous couvert de l'armée Ivoirienne, on voulut déstabiliser le régime libre du Mali. Comme ce fut le cas, deux fois déjà au Burkina Faso avec la dernière tentative de coup d'Etat sous la houlette d'un officier parent à Damiba. Au Niger, nous sommes menacés par une rébellion basée au Tchad. Et peut être en Libye. 

A l´offensive des pays esclaves de la France, il doit avoir une contre-offensive inattendue, imprévisible, décisive qui va mettre la France à tout jamais dehors.

Déjà le Mali, le Burkina Faso et le Niger impulsés par la volonté de leur peuple, peuvent être dans une union communautaire militaire, monétaire et économique pour les peuples, tout à l´inverse de la CEDEAO. Cette organisation qui est plus un syndicat de chefs d´Etat acquis pour la France et martyrisant leur peuple pour le bon vœu de la France.

L´union des ouest africains ne va jamais se faire avec le consentement de tous. Il faut être réaliste. La cote d´ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin, le Tchad sont des régimes pro français qui servent de base pour torpiller l´union en marche.

Il faut que nos États souverains de l’AES se donnent les moyens d´aller:

- Libérer le peuple africain de la Côte d'ivoire du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Sénégal du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Tchad du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse.

- Libérer le peuple africain du Togo du régime apatride et dictatorial qui l´oppresse. Sinon que le Président Togolais qui a donné des signaux favorables à la renaissance africaine prenne les réformes nécessaires aux aspirations de son peuple sans pour autant permettre que ce soit une occasion pour les anciens colons d’installer leur pantin à la tête du Togo.

A l´étude, faire tomber ces régimes sans aide extérieure, est quasiment impossible. En tout cas, pour les monarchies du Tchad, du Sénégal et de la Côte d'ivoire. Si c´était possible pour ces peuples de se défaire de ces régimes, les citoyens se seraient débarrassés d´eux depuis fort longtemps.

Faire tomber ces régimes équivaudrait à faire partir la France à tout jamais de l´Afrique.

Les forces nationalistes et panafricaines internes à ces pays apporteront leur soutien pour faciliter le succès de ces opérations.

Ces opérations resteront une priorité à moins que les Forces nationalistes et panafricaines internes à ces pays réussissent par eux même à se défaire de ces régimes impopulaires.

Nous appelons nos frères militaires Ivoiriens,  Sénégalais et Tchadiens à se lever pour leurs populations meurtries par les valets locaux apatrides au service de la France et des États Unis.

En effet, Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont des pays frères liés par l'histoire et les peuples. Ces liens ne seront pas brisés pour satisfaire aux peurs et aux intérêts d'un empire colonial déclinant inexorablement et luttant avec la dernière énergie pour sa survie. 

D´ailleurs, nous insistons sur la nécessité pour le peuple frère ivoirien de se débarrasser le plus tôt possible de cet apatride, traître français, qui préside à la destinée de la Côte d’Ivoire en restaurant la souveraineté de l´Etat Ivoirien. C´est à dire que nous appelons à un coup d´Etat contre Ouattara bien avant que Guillaume Soro ne foule le sol Ivoirien. Car attendre Guillaume Soro, c’est accepter de combattre pour Ouattara. Pour tout militaire, attendre Guillaume Soro, c’est accepter de combattre pour Ouattara, c’est accepter qu’il ait deux camps, deux belligérants qui inexorablement vont s’affronter. Alors que destituer aujourd’hui Ouattara, c’est mettre fin au conflit, éviter la guerre en éliminant ainsi les deux protagonistes. Car avec Ouattara qui n’est plus Président, Soro n’a plus de raison d’amener la guerre. Ce sera une bonne manière d’ouvrir la transition politique dont a tant besoin la Cote d’Ivoire pour exorciser ses démons et unir les populations ivoiriennes dans un pays nouveau de souveraineté, de paix et de justice.

Nous espérons vivement que la cote d´ivoire sera bientôt comme le Sénégal et que les peuples soulevés vont permettre à tous les Etats ouest africains de rejoindre la fédération des pays libérés de la hantise de Paris et de l´occident.

Les Etats de AES, au-delà du soutien financier, diplomatique et militaire à Guillaume SORO qui aura tendance à créer la deuxième partie belligérante nécessaire pour une guerre en côte d’ivoire, devraient mettre en marche une opération conjointe entre les pays en vue de la réalisation d’un coup d’Etat pour une révolution de palais qui mettrait fin au régime prostitué, corrompu et anti panafricain de Ouattara. Ce qui devrait permettre d’éviter une confrontation Ouattara-Soro et éviterait aux populations africaines de côte d’ivoire une deuxième hécatombe du fait des intérêts et ambitions personnelles et individuels de ces deux hommes politiques : Alassane Ouattara et  Guillaume Soro.

Aussi, que chacun des pays de l’AES mette 500 hommes au service de cette opération qui aura pour but l’élimination par tous les moyens des dirigeants du Tchad, de la Côte d'ivoire, du Togo, du Sénégal ou au moins la déstabilisation de ces régimes. Nous devons cesser d’être dans la défensive et être dans la contre-offensive. Cesser d'être des spectateurs pour être des acteurs de notre situation. Prendre des initiatives et non plus attendre d'être attaqué pour se défendre. Nous ne devons plus laisser à la France le temps de nous attaquer. Attaquons la dans les retranchements de sa présence, son existence en Afrique de l'Ouest. C'est une des meilleures solutions contre les tentatives de coup d'Etat ou les rébellions organisés par Paris. Nous devons déstabiliser Paris par la provocation de la chute des Régimes pro Parisiens en Afrique de l'Ouest. Le But étant d'amener au pouvoir des régimes populaires en phase avec les aspirations de réelle indépendance de l'Afrique dans les pays ayant une frontière avec les Etats de l'Alliance du Sahel.

"Seule la Révolution peut changer la condition du Peuple"

Ibrahim Chaibou Dan Inna

 




mardi 2 janvier 2024

Pourquoi je suis « contre » la levée de l’embargo de l’UEMOA et « pour » la fermeture des frontières de la CEDEAO ?

L’UA, la CEDEAO et l’UEMOA sont des organisations occidentales. Financées par des pays et organisations occidentaux pour défendre les intérêts géopolitiques occidentaux en Afrique. Des organisations continentales, régionales, sous régionales qui fonctionnent grâce aux financements de pays étrangers comme la France, l´Union Européenne ou les USA  ne peuvent que travailler pour les intérêts de ceux qui les financent. En réalité, Ces organisations ne sont pas des organisations africaines. Elles ne travaillent ni pour les africains ni pour l´Afrique. Même si elles emploient des africains.

La CEDEAO est, d'abord et avant tout, une organisation économique. Et non plus une organisation politique. Son rôle principal est l'intégration économique des pays qui la composent. Elle n’a aucune mission politique. D'où est ce que cette organisation tire alors sa vocation politique à s’occuper de la politique intérieure à des pays membres? 

L'UEMOA, quant à elle, est même encore plus spécialisée. Puisqu'elle ne s'occupe que des activités monétaires des pays qui ont en commun un même système monétaire : le franc CFA. Donc elle, non plus, n'a aucune vocation à s'occuper de la situation politique interne à ses membres.

Même en étant économique, nul part, il n'a été prévu dans son traité que la CEDEAO puisse prendre des initiatives d'embargo économique qui ne peuvent qu'aller dans le sens contraire des intérêts mutuels des peuples qui la composent. Il n'y a pas de mot « embargo » dans tous le traité de la CEDEAO. Car l'embargo, en lui-même, va dans le sens contraire de l'intégration économique de la communauté que la CEDEAO est censée unir économiquement.

Si ces deux organisations économiques ne sont pas politiques, qui leur a donné pour cahiers de charge la promotion et l'implémentation de la démocratie en Afrique? Qui leur a donné pour mission de veiller au maintien d’un ordre pro occidental pro démocratique pro français en Afrique de l’ouest ?

Mais considérons que ces deux organisations ont une vocation politique et surtout une attribution de défense de la démocratie entre ces membres. Si nous considérons cela, comment expliquer que le Président Ivoirien ne soit jamais sanctionné après avoir fomenté une rébellion armée et une guerre régionaliste et ethnocentriste qui l'a amené au Palais Présidentiel Ivoirien dans un char français ?

Comment expliquer que ce même Président Ivoirien soit aujourd'hui à son troisième mandat, comme d'ailleurs plusieurs des membres de la CEDEAO, sans que la CEDEAO ne s'offusque du non-respect de la démocratie ? 

Comment expliquer que le Président Sénégalais soit là à réprimer violemment son opposant politique et ses partisans de la plus inégale des façons avec plus 700 emprisonnés et que la CEDEAO, soucieuse de la démocratie, ne s'en soit pourtant jamais offusqué ?

Comment expliquer que le fils d’Idriss Deby soit nommé Président sans que les dispositions prévues par la constitution tchadienne en cas de décès du Président ne soient appliquées? Comment expliquer que le Président Togolais se retrouve sur le fauteuil présidentiel juste parce-que son défunt père y était aussi. En violation des dispositions de la loi constitutionnelle ?

La CEDEAO n’a jamais été dérangée par toutes les violations anticonstitutionnelles pendant toutes ces années en Afrique de l’ouest. Il a fallu que les intérêts français et occidentaux soient sérieusement menacés pour que la CEDEAO et autres organisations régionales se préoccupent de la démocratie.

C’est ainsi que des pays très démocratiques de la CEDEAO voudraient amener la guerre au Niger pour défendre la démocratie. Amener la guerre au Niger pour défendre la démocratie. Quitte à détruire la cohésion et l'intégration communautaire des peuples ouest africains qui, au-delà des frontières, sont les mêmes. Guerre que la CEDEAO, cette organisation d’intégration économique n’a jamais pensé à mener lorsque pendant deux décennies, les populations ouest africaines se faisaient massacrer par des hordes sauvages de mercenaires à la solde de pays occidentaux pour des raisons géostratégiques que tous les ouest africains, avec un minimum de notions géopolitiques, comprennent désormais.

Nul part, il n'a été dit dans les traités de la CEDEAO que les membres peuvent attaquer militairement un autre pays de la CEDEAO au nom de la démocratie. Même l´ONU ne se donne pas cette prérogative d’intervention militaire comme première mesure de sortie de crise.

Il est important de rappeler que comme l’embargo, la démocratie n'a aucun chapitre dans le traité fondateur de l'organisation de la CEDEAO de 1975 ni dans le traité revisité des années 2000.

Cependant, il faut préciser qu’en 2001 un acte a été pris par la CEDEAO en dehors de l’activité couverte par le traité fondateur de 1975 et revisité en 2000.

C’est dans cet acte délictueux et suspect, aux origines sombres, appelé pompeusement « les principes fondamentaux » alors même le traité fondateur est le fondement de la CEDEAO, qu’un certains nombres de mesures d’ingérence ont été imposées. 

Comme pour l’adhésion à la Cour Pénale Internationale, les fonctionnaires, représentant inconséquents de nos Etats respectifs, ont pris leur per diem en souscrivant à cet acte suspect et ces mesures, toutes aériennes sans aucunes assises avec les valeurs populaires ouest africaines, sans plus de considérations stratégiques. Par ce acte, ils  affirment et déclarent solennellement leur adhésion aux principes fondamentaux suivants : l’égalité et interdépendance des Etats membres; solidarité et autosuffisance collective ; coopération inter-Etats, harmonisation des politiques et intégration des programmes; non-agression entre les Etats membres; maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale par la promotion et le renforcement des relations de bon voisinage ; règlement pacifique des différends entre les Etats membres, coopération active entre pays voisins et promotion d’un environnement pacifique comme préalable au développement économique ; respect, promotion et protection des droits de l’Homme et des peuples conformément aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ;transparence, justice économique et sociale et participation populaire au développement; reconnaissance et respect des règles et principes juridiques de la Communauté; promotion et consolidation d’un système démocratique de gouvernement dans chaque Etat membre tel que prévu par la Déclaration de Principes Politiques adoptée le 6 juillet 1991 à Abuja; répartition juste et équitable des coûts et des avantages de la coopération et de l’intégration économiques.

A l’analyse, ces soi-disant principes fondamentaux, insultant le traité fondateur par leur nom, ne sont que des vœux pieux de bonnes intentions toutes naturelles et logiques qui ne méritent aucune consécration. Vous conviendrez avec moi que le point le plus de saillant, c’est le dernier : la promotion et la consolidation de la démocratie. Mais faire la guerre au Niger pour la démocratie, ce n'est pas consolider ou promouvoir la démocratie. Comment peut-on passer de la promotion et la consolidation de la démocratie à la guerre contre un des pays membre pour la défense d’un régime corrompu pro occidental ? Alors même que cette même CEDEAO n’a pas pipé mot lors de l’agression du régime démocratique de Laurent Gbagbo par la rébellion armée d’Alassane Ouattara soutenue par la France ?

D’ailleurs, la même CEDEAO, qui aurait dû trancher le contentieux électoral de 2021, sur demande de Mahamane Ousmane, allié de Hama Amadou, l'opposant victorieux et spolié, a refusé de faire jouer le droit parce que soucieux de faire régner la volonté de l'Etat français qui tient à avoir, au pouvoir au Niger, un de ses valets : Mohamed Bazoum. 

La prise de ce genre d’acte dit « Principes fondamentaux » a pour rôle de se substituer au traité fondateur afin d’amener l’organisation dans un sentier qui n’est pas le sien. Ce sentier quel est-il ? Le Maintien à la tête des Etats Ouest africains de dirigeant corrompus à la solde d’intérêts français voire occidentaux. La prise même de cet acte est le fait des influences occidentales et étrangères très présentes dans les travaux de cette organisation. En effet, en plus des magrébins, qui récemment sont revenus dans l’organisation en tant que membre, nous avons  même Israël qui est observateur dans certaines de nos organisations régionales ou africaines. Toutes ces influences expliquent certaines décisions qui sont très éloignées voire opposées aux intérêts des peuples africains.

Tout ceci prouve à suffisance, l’inutilité de ces organisations comme l’Union Africaine, la CEDEAO et l’UEMOA pour le développement des pays africains. Ces organisations ont fait montre de leur perméabilité aux influences géopolitiques occidentales et ne peuvent en aucune manière défendre les intérêts des populations africaines. Elles représentent même une menace stratégique qu’il convient de circonscrire le plus rapidement possible en les dissolvants. En effet, ces organisations ne sont, rien de moins aujourd’hui, que des chevaux de Troie servant à maintenir les Etats Africains dans l’exploitation coloniale occidentale.

En conséquence, de tout ceci, ni le Niger ni le Mali ni le Burkina Faso ne peut faire marche arrière pour demander des négociations devant aboutir à la levée de l’embargo qui lui a été injustement imposé en violation de tous les traités. L’Union Africaine, la CEDEAO et l’UEMOA sont des organisations occidentales coloniales périmées incapables de prendre en charge convenablement les aspirations de l’africain de la fin de ce 21 ième siècle.

Avant de donner mes raisons sur Pourquoi je suis contre la levée de l’embargo et pour la fermeture des frontières de la CEDEAO, j’aimerai faire un petit rappel de la situation actuelle au Niger.

Suite à l´implosion et la chute du régime des apatrides du PNDS, la CEDEAO à travers le Sénégal, la Côte d´ivoire, le Bénin et le Nigeria ont décidé de mobiliser leur armée pour une intervention militaire au Niger. Cette opération, ayant pour but de remettre en selle le régime comprador du PNDS TAREYYA, peinant à se concrétiser, un arsenal de mesure d’embargo financier, monétaire et économique a été pris afin d’asphyxier l’économie du Niger.

Des sanctions hors de raison, inédites et spéciales, tout aussi illégales qu’illégitimes ont été arrêtées en communion entre l’Union Africaine, la CEDEAO et l’UEMOA trahissant l’influence malsaine de l’Empire Colonial français en Afrique.  Par leur ampleur, ces sanctions dénotent toute la rancœur et la colère de l’Etat français pris à la gorge par le vent de la réelle indépendance des peuples d’Afrique de l’ouest.

Toutes les transactions commerciales et financières entre les Etats membres de la CEDEAO et le Niger sont suspendues. Dans les banques centrales de la CEDEAO, les avoirs de la République du Niger ont été gelés. Au Niger, les citoyens sont réduits à des retraits de 50 à 100 000 sur leurs avoirs bancaires. Toutes les transactions financières y compris celles sur le marché financier de l’Uemoa sont suspendues. Empêchant aux actionnaires, de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), résident au Niger, d’accéder à leurs dividendes et à leurs intérêts. Les opérations d’exportation des pays de la CEDEAO vers le Niger sont également suspendues. Des manques à gagner importants sont enregistrés de part et d’autres. Aussi bien chez les populations du Niger qui sont déjà connues pour leur faiblesse de revenu que dans les économies des pays de la CEDEAO comme le Ghana, la Cote d’ivoire, le Benin ou le Nigéria qui exportent en masse vers le Niger, pays dont le tissu industriel est quasiment inexistant. En effet, la Côte d'ivoire, Le Ghana, le Nigeria, le Benin exportent vers le Niger. Donc les dirigeants irresponsables de ces pays acceptent de mettre à mal les intérêts de leurs populations productrices justes pour défendre les intérêts de la France.

Après quatre (4) mois d’étranglement économique, financier et monétaire ; face à la détermination du peuple Nigérien résilient et le départ des forces d’occupation coloniale française, la CEDEAO, se rendant compte de l’inefficacité de ces sanctions, décident d’ouvrir des négociations en des termes farfelus comme la donation d’un million de Dollar à chacun des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

C’est dans ce contexte que s’ouvre un débat sur la levée des sanctions d’embargo sur le Niger. Nageant à contre sens, je suis pour l’embargo et contre la levée des sanctions de la CEDEAO. Cet article est rédigé pour me permettre de donner mon avis sur les raisons pour lesquelles je souhaite que cet embargo ne soit jamais levé. Ou du moins, après, au moins 10 ans de transition.

Renouer avec la CEDEAO et que les pays voisins de cette organisation, nous ouvre leurs frontières, revient à dire que nous ne souhaitons pas développer notre industrie. Que nous acceptons de continuer à être un marché pour tous ces pays. Aujourd’hui, la fermeture des frontières est une opportunité pour les entreprises nigériennes et les hommes d’affaire de ce pays pour développer toutes les industries manquantes. La fermeture des frontières est une protection du marché local nigérien, fait de 22 millions de consommateurs de nourriture, d’habillement, et que sais-je encore ? Ce marché grâce à cette fermeture est réservé exclusivement aux industries locales et celles des pays alliés du Sahel.

Renouer avec l’UEMOA, c’est accepter de retourner dans les chaines de l’esclavage monétaire du Franc CFA. C’est accepter que la BCEAO, cette soit disant Banque Centrale, puisqu’elle n’est pas reconnue par la Banque de Règlement International (BRI), continue à nous piller nos devises et à nous payer en bon d’achat que seul le Trésor Français au monde accepte. C’est accepter que reprenne le pillage de nos ressources naturelles grâce à du papier imprimé à Chamalières en France. C’est accepter que continue le financement du terrorisme grâce à la monnaie de singe battue par la France pour des pays africains.

Renouer avec ces deux organisations économiques devenues instruments de la domination politique coloniale française, c’est accepter de perpétuer le néocolonialisme occidental en Afrique de l’ouest quand nous pouvons l’exterminer complètement grâce à l’aspiration populaire des masses africaines.

Nous devons mettre fin à l’extraversion des Etats Africains qui sont orientés vers Paris ou Washington pour leur avenir, convaincus que les seules décisions qui vaillent sont celles prises dans les capitales occidentales. Mettre fin à ces aliénations collectives populaires qui veulent que le développement de nos pays ne viendrait que de l’étranger. Que le bonheur viendra de pratiques importées, Que la richesse ou l’argent est là-bas en occident. Et que donc nous devons ouvrir nos frontières et nos économies nationales pour que l’argent ou la richesse occidentale rentre chez nous. Tout cela est faux.

Nous devons arrêter de croire que l'argent nous viendra de l'extérieur, de l'étranger. C'est une fausse idée qui veut que nous devons tout attendre de l'extérieur. Cette idée fait croire que l'argent est à l'extérieur. Pas à l'intérieur.  Et que nous devons attendre la venue de cet argent. Prier et invoquer pour que les bailleurs de fonds occidentaux nous sauvent.

Pensez-vous que les iraniens, les chinois, les russes, les cubains attendent que des étrangers viennent les financer pour qu’ils puissent vivre à l'aise dans leur pays? Pensez-vous que la Révolution Cubaine attend des financements de la Banque Mondiale pour le développement de son agriculture ou de son système de santé? Que la Révolution Iranienne fait des pieds et des mains pour que le Fonds Monétaire international daigne l'accompagnement dans le développement de son industrie ou d'une activité quelconque ? Pensez-vous que l'Iran aurait pu développer ses capacités en missiles balistiques si le financement dépendait du Fmi et de la Banque Mondiale ? Pensez-vous que la Corée du Nord a pu développer ces capacités en ogives nucléaires grâce à un financement venu de l'extérieur ? Pensez-vous que pendant la Grande Famine de 1958 à 1962, si la Chine a pu développer sa bombe nucléaire, c’est grâce à un financement occidental?

Non, les pays libres se prennent en charge pour tous leurs besoins. Les pays libres n'implorent personne, n'attendent personne, ne dépendent de personne ni d'aucun organisme. Les pays libres vivent pour leurs citoyens. Les pays libres ont leur propre objectif stratégique et leur propre agenda. Parce que la puissance, c'est la capacité à ne dépendre de personne, d'aucun pays ni d'aucune organisation. La puissance par essence, est notre propre capacité à satisfaire à tous nos besoins, toutes nos attentes, tous nos idéaux. Il n'y a aucune puissance possible sans autonomie.

Pensez-vous que des gens qui, pour de simple séminaire, de simple atelier ont besoin d'un financement extérieur, peuvent faire une révolution ? Jusqu’à très récemment au Niger, la moindre petite chose à réaliser ; que ce soit réhabiliter la morgue des musulmans ou faire une pépinière d'arbre fruitiers, des cadres de ministère ont besoin d'un financement de l'AFD ou de l'USAID. Au point que la réalisation au Niger de toutes les activités de recherche ou de vulgarisation, genre séminaires et Ateliers, dépend du bon vouloir de certaines organisations ou ambassades occidentales. Nous devons arrêter ces enfantillages. Mettre fin à cette mendicité institutionnelle.

D'ailleurs, désormais les séminaires ou les ateliers ne sont plus des cadres de réflexion et de recherche de solutions nationales aux difficultés nombreuses et aux défis multiples qui nous assaillent. Mais juste une opportunité pour bénéficier des financements des agences de coopération étrangères.

Comment comprendre que des agences étrangères de coopération sont soucieuses de notre sort à tel point qu'elles vont nous rémunérer pour la résolution de nos problèmes? Cash for work qu’ils appellent ça. A force de nous payer pour travailler pour notre développement, de nous payer pour chercher des solutions à nos problèmes, nous avons cessé de travailler pour notre développement, pour résoudre des problèmes. Pour résoudre des contraintes. Désormais, nous travaillons pour recevoir les per diem. On s'en fout des solutions à trouver et des problèmes à résoudre. C’était d’ailleurs le piège.

Pour toutes ces raisons, il est évident et hautement stratégique pour les pays de l’AES de poursuivre leur chemin vers l’indépendance économique. Ce serait suicidaire de penser revenir à une situation antérieure alors que les peuples africains aspirant à l’autonomie se sont projetés dans ce sens et ont pris une bonne avance sur leur dirigeant. Donc, nous ne souhaitons pas une levée de l’embargo économique, financier et monétaire. Cet embargo est le gage de notre autonomie pour une indépendance véritable. Nous souhaitons que les frontières des pays de la CEDEAO restent fermées.

L’embargo est difficile dans le sens que ça enlève certaines facilités de vie. Mais l’embargo aide les pays à développer leurs propres infrastructures de puissances et à se frayer leur propre chemin vers le développement. Le Niger n’a jamais connu d’embargo. Pendant plus de 60 ans, l’ouverture de frontières et le non embargo ont-ils permis au Niger de se développer ? Non. Donc ce n’est pas forcement l’absence d’embargo ou d’ouverture de frontière qui développe un pays. Pour rappel, le Niger est d’année en année classé dernier au titre de l’IDH avec nos frontières ouvertes et sans aucun embargo. En effet, pendant toutes ces années, les échanges effectués avec tous ces pays, qui aujourd’hui veulent nous punir par la fermeture de frontière, n’a pas permis notre développement.  Pourquoi ? Parce que jusqu’à présent les rapports et les échanges dans le cadre de la coopération occidentale étaient des échanges injustes favorisant notre immaturation et notre dépendance économique. Cette dépendance a fait de nos pays, des pays sous sérum, maintenus par les perfusions esclavagistes d’un système financier et monétaire colonial qui nous empêchent de mourir et surtout, qui nous empêchent de grandir et de nous développer. La question que nous devons nous poser c’est : Est-ce que alors l’embargo et les fermetures de frontières peuvent aider notre pays à se développer ? Je réponds oui et je donne des exemples concrets de développement national grâce à l’embargo.

Plusieurs pays sont actuellement sous embargo occidental. On peut citer : Cuba, Iran, Corée du Nord, Syrie, Région de Crimée en Ukraine, République dite populaire de Louhansk, République dite populaire de Donetsk, La Libye. Certains pays sont soumis à des sanctions considérables: Biélorussie, Russie, Venezuela. D’autres Gouvernements sont soumis à un blocage de tous les actifs, biens et intérêts en propriété: Cuba, Iran, Corée du Nord, Syrie, Venezuela.

Pourtant, aucun de ces pays n’a été déclaré en famine ou bien classé derniers au monde dans le classement d’Indice de Développement Humain… Certains de ces pays ont même fait preuves de beaucoup d’ingéniosité et d’innovation et sont devenus des puissances économiques et militaires dans le monde. D’ailleurs, même le Niger après seulement quatre (4) mois d’embargo, dans le classement des pays les moins avancés à gagner des dizaines de points. Et après Dix (10) ans d’embargo, quelle sera la situation du pays ? 

L'embargo des États-Unis contre Cuba est un embargo économique, commercial et financier mis en place par les États-Unis contre Cuba à partir du 3 février 1962, suite à des nationalisations expropriant des compagnies américaines. Après 62 ans d’embargo. Cuba a été félicité par l’OMS pour ses avancées dans le monde la santé. Plusieurs maladies (comme le paludisme, la peste) ont été éradiquées de Cuba sous embargo. Alors qu’après 60 ans d’indépendance,  les populations des pays de l’Afrique de l’ouest, qui ne sont pas sous embargo, meurent de ces maladies devenues chroniques. Et Cuba est une puissance en ce qui concerne l’agriculture biologique. Sans compter que Cuba est autosuffisant en alimentation.

Les sanctions contre l'Iran sont une série d'embargos contre l'Iran, dont le principal a été mis en place par les États-Unis à partir de 1995, les autres consistant en des embargos sur les armes décidés par les Nations unies et l'Union européenne en 2006 et 2007. Soit 28 ans d’embargo. Pourtant cela n’a pas empêché à l’Iran d’être le troisième pays au monde après la Russie et la Chine, à développer des missiles hypersoniques. Là où les USA en sont devenus incapables.

À partir du 17 mars 2014, l'Union européenne (UE) met en place des sanctions contre la Russie en réponse à l'annexion de la Crimée. Ces sanctions initiales ciblent 21 personnalités russes, en leur interdisant de voyager dans l'UE et en gelant leurs actifs financiers. Soit 9 ans d’embargo. Grace à cet embargo, la Russie à remplacer tous les produits étrangers par des produits nationaux y compris le MacDo américain ou les Vin français.

En août 2017, le Conseil de sécurité, via la résolution 2371, vote de nouvelles sanctions commerciales contre la Corée du Nord, en interdisant l'exportation à ce dernier de fer, de minerai de fer, de charbon, de plomb et de produits de la mer. La Corée du Nord devient le seul pays du monde à être sujet à cette mesure. Soit 6 ans d’embargo. Cela n’a pas empêché à la Corée du Nord de développer sa puissance nucléaire au point d’être crainte désormais pour ses représailles puisqu’elle a aujourd’hui les moyens d’attendre n’importe quelle capitale occidentale qui entrave sa marche en avant.

La Libye était soumise depuis 1992 à un embargo aérien et militaire, renforcé en 1993 par des sanctions financières. Le but de ces sanctions était de contraindre cet Etat à livrer à la justice américaine ou anglaise les deux accusés libyens impliqués dans l'attentat de Lockerbie. Soit 31 ans d’embargo. C’est bien sous cet embargo que Kadhafi a développé la Libye avec des fleuves artificiels et une société épanouie, un eldorado dans lequel tous les Ouest Africains rêvaient d’émigrer. Pourtant, ces africains quittaient, leur pays francophones pro occidentaux qui n’étaient pas sous embargo, pour aller chercher une meilleure vie dans un pays sous embargo. La Libye, ce pays sous embargo où les citoyens ne paient ni eau ni électricité ni le logement ni la nourriture ni les études ni la santé, a été détruit quand son leader avait décidé de mettre fin à l’embargo et de s’ouvrir au monde en rejoignant la communauté occidentale dite internationale.

L'embargo sur le pétrole vénézuélien a été imposé par les Etats-Unis en 2019 dans l'espoir d'évincer le président Nicolas Maduro. Soit 4 ans d’embargo pour empêcher le règne du Dauphin de Hugo Chavez.  Pourtant le Venezuela est toujours débout malgré toutes les déstabilisations et le même leadership révolutionnaire choisi par son peuple est toujours regnant. Ce pays malgré son embargo apporte à son aide au Chili voisin qui n’étant pas sous embargo manquent quand même d’eau potable.

Les sanctions contre la Syrie sont une série de sanctions économiques prises par l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, l'Australie, la Suisse et la Ligue arabe à la suite de la répression contre les civils lors de la Guerre civile syrienne à partir de 2011. En septembre 2011, l'Union européenne adopte à son tour un embargo contre le secteur pétrolier syrien. Cet embargo a un impact important sur l'économie syrienne de par l'importance des exportations d'hydrocarbures vers l'Union pour la Syrie avant la guerre civile, importance qui était de l'ordre de 20 % du PIB. Soit 12 ans d’embargo. Pourtant la Syrie n’a pas cédé. Ce pays reste débout malgré le terrorisme des occidentaux.

L’embargo n’a pas mis fin à l’existence d’aucun de ces pays. Au contraire, il les a renforcés. Ça affirmer le nationalisme de ces populations. Mais il a rendu possible la création d’un front de pays sous embargo qui a loisir peuvent faire des échanges diplomatiques et commerciales, des alliances et des coopérations militaires…c’est cela qui a abouti à l’alliance des BRICS.

En conclusion, Nous devons avoir pour objectif d’être dans un système dans lequel nous nous ferons servir à la table à manger des puissances.  Et non plus, être dans un système dans lequel nous sommes servis à la table à manger des puissances. Ce n’est pas une fierté de dire que nous sommes dans telle ou telle organisation quand cette organisation travaille à nous maintenir en esclavage. C’est une abomination. Nous devons comprendre que nous devons cesser de nous enorgueillir d’être dans un système qui est contre nos intérêts. Pas besoin d’être reconnu ou accepter par des organisations, qui en fin de compte sont produites par certaines puissances pour les intérêts de leur propre domination dans le monde.

"Seule la Révolution peut changer la condition du Peuple"

Ibrahim Chaibou Dan Inna, Niamey, le 02 /12/2024.





mercredi 3 juillet 2019

Pensées Osées sur la crise SNECS- GOUVERNEMENT

Les Etablissements Publics à caractère Scientifique Culturel et Technique EPSCT du Niger à, savoir les Universités publiques sont des établissements publics. C’est-à-dire des entités de droit public, autre qu’une collectivité territoriale, dotée de la personnalité juridique et chargée de la gestion d’une activité de service public dans le cadre limité de leur spécialité d’après le Lexique des termes juridiques (2014, p. 403). 

Les statuts de ces établissements disent qu’ils sont placés sous la tutelle du Ministre chargé de l’Enseignement Supérieur. Or la tutelle est un type de contrôle exercé par le pouvoir central de l’Etat sur les personnes morales autres que l’Etat afin de protéger les intérêts de ce dernier (M.-C. Rouault, 2018, p. 118).

Autrement dit un contrôle effectué par l’administration centrale sur les organes décentralisés de l’Etat.  Ils résultent de la décentralisation qui « repose sur la reconnaissance d’intérêts distincts de ceux de l’Etat. Certaines entités territoriales ou certains services reçoivent le droit de gérer, sous la surveillance de l’Etat, leurs propres affaires et sont dotés, à cet effet, de la personnalité juridique, ce qui leur permet de disposer de moyens, notamment financiers et humains, nécessaires à leur gestion. Ils sont gérés par des organes propres, indépendants du pouvoir central, souvent élus ; ont un patrimoine propre, distinct de celui de l’Etat et sont dotés de l’autonomie financière ; enfin, ils gèrent leurs propres affaires, distinctes de celles de l’Etat et des autres entités décentralisées, afin de satisfaire leurs intérêts propres » (M.-C. Rouault, 2018, p.114). 

Il faut relever que d’après cette définition, les entités administratives ne sont pas toujours gérées par des organes élus. Par exemple le DG de l’hôpital n’est pas forcément élu, ou les responsables de certaines autorités administratives indépendantes ne sont pas forcément élus. L’emploi du terme « souvent » montre en effet que ce n’est pas toujours le cas. Le pouvoir administratif est réparti entre les organes centraux et des entités territoriales et des services bénéficiant à son égard d’une forte autonomie.  Donc ce sont des pouvoirs publics car il se sont vus confiés le service public de la formation supérieure. Or parmi les détenteurs du pouvoir public il y a les autorités politiques détentrices du pouvoir politique et administratif et les autorités administratives détentrices des pouvoirs administratifs seulement. Les autorités administratives sont des organes investis d’un pouvoir de sorte administratif à en croire le Vocabulaire juridique (2005, p. 94). 

Une distinction fondamentale doit être réalisée entre les personnes publiques et les autorités administratives. La compréhension de cette distinction conditionne la compréhension même du droit administratif et la question qui nous intéresse pour cet article.

Une personne publique ou personne morale de droit public (les deux termes sont équivalents) est une personne juridique (par opposition à une personne physique) soumise à un régime de droit public.
Une autorité administrative est une ou plusieurs personnes physiques adoptant un acte administratif.
Trois axiomes peuvent être appris, permettant de ne pas commettre d’erreurs : 1. Une autorité administrative est toujours incarnée dans une ou plusieurs personnes physiques. 2. Une personne publique ne peut agir que par la volonté d’une autorité administrative. 3. Une autorité administrative est toujours rattachée à une personne publique (P. COSSALTER Oct 20, 2017, cfja.eu).

Force est cependant de constater qu’entre les autorités administratives et les autorités politiques, les seconds représentent le peuple et donc leurs actions sont légitimées par le suffrage du peuple qui les a élues, les premiers représentent l’Etat, son administration, donc elles doivent se justifier face à l’administration de l’Etat qui les a mandatées. Celle-ci peut décider sur son propre choix de les faire élire par les administrés, mais la décision lui appartient de céder cette prérogative aux administrés. La question qui nous vient à l’esprit est celle de savoir si les Recteurs sont des autorités administratives ou politiques ? A coup sur ils ne sont pas là par et pour la conquête du pouvoir et son exercice. S’ils représentent l’Etat, son administration dans les Universités auprès de laquelle ils doivent justifier leur action, au nom de quoi les enseignants chercheurs devraient ils les élire ? La démocratie ne dit-elle d’élire ses représentants ? Les chercheurs sont-ils représentés par les Recteurs ou par le SNECS ?  
Le SNECS invoque la DUDH pour fonder ses prétentions quant à l’élection des Recteurs.
La DUDH dispose en son article 21 que « 1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics, cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote ».

Il convient de remarquer que plus que la participation à la direction des affaires publiques qui est dans notre cas assurée par les dirigeants élus du peuple suite à des élections démocratiques, c’est l’accès aux fonctions publiques (en l’occurrence de Recteur) qui doit être assurer dans des conditions d’égalité. Aussi, les termes « pouvoirs publics » sont assez imprécis. A ce titre le Lexique des termes juridiques (2014, p.714) les évoque en tant que « termes souvent employés, bien qu’au contenu juridique assez imprécis, pour désigner les organes de l’Etat, et même parfois ceux des collectivités territoriales. Dans ce sens, on parle aussi d’autorités publiques, encore que ces mots paraissent avoir un contenu encore plus extensif ». A notre sens, il convient d’entendre le termes « pouvoirs publics » employés par la DUDH dans les deux premiers sens énoncés par le Vocabulaire juridique (2005, p. 688) à savoir « les organes ou autorités les plus importantes de l’Etat parce qu’ils participent à l’exercice du pouvoir législatif  et du pouvoir exécutif » ou tout au plus comme « plus généralement, toutes les autorités immédiatement instituées par la constitution (les pouvoirs publics constitutionnels) » et ne pas allez jusqu’à les entendre comme toutes les autorités publiques, ce troisième sens donné par le vocabulaire juridique (G. Cornu, 2005, p.688)  est source de confusion. En effet, le Recteur doit il être considéré comme un pouvoir public ? A notre sens c’est une autorité administrative décentralisée qui assure un service public de l’Etat.

A ce titre, il assure une charge administrative et non un pouvoir politique. En réalité cette question d’élection des Recteurs soulève la question de la confusion des pouvoirs politiques et des pouvoirs administratifs. Confusion emblématique dans nos Etats ou la question de la dépolitisation de l’administration est un vrai défi à relever. COSSALTER nous indique de les entendre à l’aune du deuxième axiome qu’il dégage (Une personne publique ne peut agir que par la volonté d’une autorité administrative) donc comme le moyen par lequel les personnes publiques agissent. C’est-à-dire que l’Etat (gouvernement – ministre) va agir sur l’enseignement supérieur par la volonté des autorité administratives que sont les Recteurs pour mettre en œuvre sa politique.

Bref, qu’à cela ne tienne, admettons que l’on conçoive les autorités publiques dans le troisième sens du Vocabulaire juridique et que donc les Recteurs seraient élus. Ils auront alors une légitimité par ce suffrage. Et par conséquent comme le Président de la République et les députés ils ont une légitimité populaire. Certains disent que c’est bien en soi, que c’est un progrès démocratique, semble-t-il, la DUDH le dit. Il faut à ce propos relever que les extrémismes de n’importe quel nature ne peut être que nuisible. En effet, n’a-t-on pas vu les Etats unis faire la guerre en Irak, en Afghanistan, en Lybie, en Syrie au nom de la démocratie et n’a-t-on pas vu les désastres ainsi causés ? Nous devons dédogmatiser sur ces Déclarations universalistes certaines de leurs valeurs qui ne sont pas Coraniques sinon on risque de voir notre enseignement supérieur complètement par terre au nom d’une prétendue avancée démocratique.

Mieux encore admettons toujours que c’est un bienfait que d’élire les Recteurs. Dans ce cas, comment va s’exercer le pouvoir de tutelle sur ces Recteurs par le Ministre ? En effet, les ministres eux ne sont pas élus ! Le ministre qui n’a pas de légitimité populaire serait -il en bonne posture pour faire une tutelle sur le Recteur légitime et populaire qui ne respecterait pas les orientations de la politique du gouvernement en matière d’enseignement supérieur que le ministre a en charge ?
Rappelons que dans le cadre constitutionnel le Président à un droit de regard sur ce que fait l’Assemblée Nationale et elle sur ce que fait le gouvernement parce que tous ils ont une base de légitimité populaire. Par cette élection des Recteurs en serait-il ainsi entre gouvernement et Université ? A notre sens une telle situation ne serait que porteuse de blocage car le Recteur ou le Ministre qui n’ont pas les mêmes aspirations ne saurait s’entendre et c’est l’enseignement qui en prendra un coup.

Et ce bras de fer SNECS – Gouvernement  témoigne de l’absence de frontière dans l’esprit collectif entre les fonctions administratives et politiques même si par nature les deux peuvent s’imbriquer des fois. On peut admettre qu’entre les deux la frontière est nette mais poreuse. Ce qui laisse la possibilité d’interpénétration. Ce qu’en disent les publicistes est vivement attendu sur la question.  
Dans ce bras de fer, le gouvernement semble faire fi du fait qu’il lui revient d’établir un climat de dialogue car il est l’initiateur des réformes envisagées. Celles-ci ne peuvent en effet se faire sur l’enseignement supérieur en excluant les enseignants chercheurs. C’est pourquoi comme l’a si bien dit le Professeur Abdo Serki, « il doit convaincre les enseignants-chercheurs » de la justesse et de la nécessité de ses réformes et non pas s’adonner à l’imposition d’un diktat. 

De son côté le SNECS nous donne l’impression de combattre par crainte de voir compromis par une éventuelle remise en cause ses acquis statutaires. Ne devrait-il pas attendre une atteinte effective pour protester de la sorte et non partir en guerre (grève de presque trois mois) sur de simple appréhension, sur des procès d’intention au gouvernement. En effet si la crainte s’avère fondée ne leur suffit-ils pas d’invoquer l’article 77 de la Recommandation de l’UNESCO concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur (Résolution UNESCO 11novembre 1997) qui dispose : « Lorsque le personnel enseignant de l'enseignement supérieur jouit dans certains domaines d'une condition plus favorable que celle qui résulte des dispositions de la présente Recommandation, ces dispositions ne devraient en aucun cas être invoquées pour revenir sur les avantages déjà accordés ».
Les victimes principales de la crise, sont sans nul doute les pauvres étudiants. Ceux-ci au lieu de scander infatigablement les mêmes slogans doivent saisir l’occasion et mettre chacun de ces protagonistes face à ses responsabilités. En effet cette situation leur est préjudiciable à divers titres et le gouvernement tout comme le SNECS doivent être appelés à répondre de leurs actes. Certes la grève est un droit mais même les droits sont sources de responsabilité lorsqu’on en abuse. Car l’abus est une faute et notre droit ne dit-il pas que tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer (Article 1382 du Code civil).
Il faut enfin noter qu’au moment ou le système démocratique n’a plus de zones d’ombre sur ses insuffisances, il est incompréhensible que l’intelligentsia nationale continue à y voir une panacée dont la préservation mérite de compromettre l’avenir de nos étudiants, comme si avec l’élection des Recteurs nous aurons plus de salles de cours et d’amphithéâtres, plus de bureaux et de bibliothèques, plus de centres de recherche ou de Revues…   

Dr. Chaibou Dan Inna Bachir

mardi 26 septembre 2017

Des camions de l'ONU au Niger.


Pourquoi faire ?
Ils veulent nous faire une guerre pour finir de complètement prendre le contrôle du pays. En effet, tous les pays sous commandement complet de l'ONU sont gouvernés par l'Occident. Voilà, la sauce à la quelle ils veulent nous manger comme en Centrafrique, au Mali, au Congo, au Sud Soudan...

Ils préparent une guerre contre le NIGER. Afin de pouvoir mieux assoir et affermir l'influence française, européenne, occidentale unie dans la recolonisation de l'Afrique. Ils sont rentrés par la libye. Bouleversée la Tunisie par une révolution télévisée Made In Georges Soros. Puis attaqué le Mali, aujourd'hui en partition. L'Algérie menacée est sur le qui vive. Le Maroc a fait les compromis qu'il faut pour être épargner. Le Niger est sur le chemin qui mène au Nigeria. Qui est aussi on the way. La Centrafrique comme le Congo, sont déjà en lambeaux. Par exemple, imposer de faire des élections dans ces pays actuellement dans des situations délicates, c'est choisir de les déstabiliser. Hors, c'est bien à cela que s'active l'ONU. Le Cameroun est dans la cible. Le Kenya vient de tomber avec l'annulation des résultats de l'élection présidentielle. Les Africains de la démocratie occidentale se félicitent que les juges aient fait preuve d'autant d'irresponsabilité. C'est la démocratie. Mais Le Kenya vogue désormais en zone d'incertitude. et l'instabilité actuellement en téléchargement. Tous est fait pour que ce pays s'embrase. En effet, rien ne nous garantie de voir encore des nouvelles élections au Kenya dans quelques mois. J'espère me tromper vraiment. Mais ce sont les africains qui croient encore et toujours au hasard. Pendant que le Burundi résiste.

Les clowns africains de la politique, en général et les nigériens, en particulier, parlent encore de démocratie. Pendant qu'ils sont sous occupation militaire, politique, économique, culturelle. Ce sont des faits visibles. Ils devraient plutôt parler de résistance à l'occupation.
Je le répète encore: Ils se préparent une guerre au NIGER. Que ceux qui ont le Troisième oeil ouvert voit. 

Comment cette guerre va venir?
Toutes les initiatives médiatiques insensées prises ces derniers temps pour soi disant aplanir des tensions Inexistantes entre chrétiens et Musulmans laissent entrevoir que nos ennemis ont misé sur un conflit Chrétiens /Musulmans pour déstabiliser le Niger. En effet, le Conflit Zarma/ Haoussa refuse de marcher. Puisque, Grâce au Général Seyni Kountché, l'unité par la religion et le métissage interethnique est une réalité, qui jusqu'à aujourd'hui, protège la sécurité des nigériens. Qu'Allah pardonne au Patriarche Kountché et bénisse sa descendance. Amen.

Qui?
Résolument décider à nous maintenir dans l'esclavage; la France, l'Europe et l'Occident uni dans la défense de leur suprématie blanche sur les noirs sont prêts à tout pour avoir leur guerre au Niger. Cette union occidentale contre le Niger, c'est faite à des dates précises lorsque le Ministre français Le Drian a entrepris un voyage au États Unis(lien ici) et à Bruxelles au siège de l'Union Européenne (lien ici), pour négocier un terrain d'entente sur comment se partager le "garde manger Niger " sans bouter la France hors du NIGER (Histoire d'éviter un Rwanda Bis). C'est cela qui explique toutes ces forces occidentales sur le sol nigérien sous couvert de lutte contre le terrorisme (Allemands, Amerikkkains, Français, Etc). Avant cela, sous Sarkozy, vous souvenez que les Français sont arrivés à faire vendre des mines du Niger aux Chinois (lien ici). Ils étaient ainsi arrivés à faire comprendre aux chinois que ce sont eux qui commandent au Niger. Donc les chinois traitent désormais with des boss pour défendre leur intérêts au NIGER. Cette précision à tous ceux qui pensent s'allier avec un pays occidental pour avoir le pouvoir au Niger. L'actuel Président a voulu, un moment, se tourner vers les Amerikkkains pour le développement du nucléaire au Niger. Avec même une visite officielle aux USA. Cependant, on peut constater que c'est rester lettre morte. Pourquoi? Parce-que l'Occident est désormais uni dans un front pour sa suprématie en Afrique. Les africains, nous sommes désormais seuls. Il est impératif que nous le comprenions. Mais revenons à notre question. Qui? Des bases militaires, présentes sur le territoire du NIGER, sortiront des unités non identifiables (sans tenue) qui auront pour mission commandée d'aller faire les massacres nécessaires à créer une tension chrétien/musulman. On pourra toujours disserter sur leurs identités mais le but ce que les uns et les autres s'accusent des atrocités que ces unités, sorties des bases d'occupation militaire, auront perpétré en catimini.

Quoi faire?
Pour les frères qui sont entrain de marcher contre le FCFA, JE DIS qu'il se passe plus grave que le Fcfa. Et QUE LA SEULE MANIÈRE DEJOUER CETTE DÉSTABILISATION ENCOURS, c'est d'interrompre l'agenda occidental au Niger par tous les moyens nécessaires : politiquement, économiquement, médiatiquement, Militairement.
Par tous les moyens nécessaires. 

Ne laisser pas ce fait passé de façon clandestine. Parlez en, partout dans les médias, lors des débats, dans les fadas, partout expliquer clairement ce état de fait.
Ça ne sert à rien d'entretenir la nonchalance intellectuelle. Prévenir vaut mieux que guérir. J'espère que les renseignements généraux me lisent.

Le Niger est en guerre. Mais beaucoup préfèrent attendre un courrier officiel avec accusé de réception disant que le Niger est en guerre. C'est étape par étape que l'Etat du Mali est entrain d'être mis en pièce. Sommes nous mieux que les Maliens? Pour la suprematie blanche, aucun homme noir ne merite d'être à la tête d'aucune nation sur cette terre. Je l'ai deja dit, nous sommes dans un double processus de Soudanisation et de Mauritanisation du Mali et du Niger. Voir de l'Afrique.

mercredi 9 août 2017

Changement de plaque de numérotation des voitures


Quelles sont les motivations qui sous tendent cette initiative ?
Quels sont les faits ou causes qui font de ce changement de plaque une nécessité ? Est ce que l'état des routes dans les villes et entre les villes de ce pays se trouverait amélioré parce-que nous aurions changé de plaque?

Est ce que l'État de déliquescence du parc automobile national se trouverait amélioré parce-que nous aurions changé de plaque ?

Est ce que le fait de changer de plaque va faire cesser les abus et inconséquences des sociétés de transports qui causent des accidents au cours desquels les voyageurs sont régulièrement massacrés sans que des mesures contraignantes ne soient jamais prises à leur encontre ?  est ce que cette situation d'indiscipline et d'incivisme des sociétés de transport se trouverait amélioré parce-que nous aurions changé de plaque?

Est ce que ce changement de plaque va mettre fin à cette discrimination des députés via cette plaque spécifique aux députés instituant des privilégiés non officiels et qui contredisent les principes de la sécurité routière et le principe d'égalité des citoyens devant la loi?

Est ce que  le non respect du code de la route, faisant des accidents de la route une des nombreuses causes de mort au Niger, va automatiquement se régler avec cette nouvelle plaque?

En quoi est ce que les anciennes plaques sont devenues obsolètes ou insuffisantes? Il n'y à aucune solution que le changement complet de l'ancienne plaque?

Cette nouvelle plaque va apporter exactement quoi en terme de facilité de transports, de normes de sécurité de transports, ou d'harmonisation de transports dans la communauté Uemoa, CEDEAO?

A qui profite l'affaire? Ce changement de plaque est il au bénéfice de l'État et ou des usagers?

Cette reforme va apporter exactement combien en terme de rentrées financières au trésor de l'État du Niger? Nous aimerions savoir parce-que nous souhaitons que l'État gagne de l'argent afin de satisfaire à ces charges régaliennes. Donc qu'on nous dise combien ce changement de plaque va rapporter à l'État.

Cette société nouvelle de plaque ne pouvait elle pas être une société d'État ? Car nous savons bien le chômage des jeunes et les promesses du gouvernement pour le résorber. Hors, des petites activités Rikiki comme celle là qui ne nécessite aucune technicité particulière mais tout aussi juteuse quand on considère le parc automobile, doivent être faites par l'État lui même. Quelle technicité cette activité requiert qui ne soit pas détenu par des nigériens ? Et puis, même si nous ne disposons pas de la technicité qu'elle exige, on peut bien faire travailler des étrangers pour un capital complètement national...Non?

Ce bricolage de plaque va apporter exactement quoi en terme de meilleure organisation administrative du secteur des transports pour le ministère même?

Cette dépense qui va s'imposer au citoyen nigérien, sans pouvoir d'achat, et lui grevé ses ressources déjà maigres, va lui servir exactement à quoi de façon précise ?

Il apparaît clairement que le secteur des transports au Niger attend des reformes sur des problèmes réels de sécurité de transport qui ont des conséquences fatales sur la vie des nigériens.

C'est aberrant que dans un environnement sectoriel qui se caractérise par ses besoins criards de reforme, que tout un ministère, muni de ressources humaines notamment des cadres techniques compétents, de ressources financières et matériels même insuffisantes, soit réduis à une activité aussi insignifiante que la pose de plaque.

Nous nous souvenons qu'il ya quelques mois en arrière, il s'agissait de visite technique qui devait être instituée. Et bien avant ça, nous avons assisté a une libéralisation des activités tournant autour des plaques de voiture. Tout laisse à croire que la pose de plaque automobile, est la nouvelle méthode philosophale pour transformer de grand militant politique et petit opportuniste d'affaire en milliardaire.

Nous pensons qu'il est important de mettre fin à cette dérive des lobbies qui fait que l'État du Niger a cessé d'être au service des intérêts et du bien être des nigériens. Mais il est désormais tout à l'écoute de groupe d'intérêt financier capitaliste qui pour nous vendre des produits et services sans aucune utilité se fait appuyer par des services et démembrement de l'Etat via des agents et des responsables qui se font porteur de projet sans aucuns enjeux pour l'État ni bénéfice pour le peuple.

Tout ceci laisse à penser que ce territoire du Niger manque de plus en plus de défenseur. Sinon comment expliquer que pendant que le Nord du pays est devenu un No Man's Land, sans aucune autorité assurant la sécurité des biens et des personnes, qu'un Ministère du gouvernement vienne amuser la population avec des futilités d'une imbécillité pareille.

Nous rappelons que 29 nigériens femmes et enfants sont actuellement enlevés et séquestrés dans des conditions que tous nous ignorons, sans qu'aucune mesure vigoureuse ne soit prise par le gouvernement pour leur libération.

Il faut vraiment que les gens cessent de faire semblant de diriger et qu'ils prennent toutes leurs responsabilités. Car devant le tribunal de l'histoire, les dirigeants actuels sont les seuls responsables de la destruction en cours de ce pays. Que cela soit su.

Mais ce sont les grands hommes qui font des grandes nations. Les petits le détruisent et rendre impuissant tout un peuple.

Pour la grandeur de mon Peuple,
Ibrahim Chaibou D.I