 L’ENQUETE S’EST
ACHEVEE EN 2010, mais ses conclusions sont sans appel. Un tiers des médicaments
vendus dans le monde contre le paludisme sont des faux ou ne servent à rien,
selon une étude de l’institut américain Fogarty International  Center 
publiée le 22 mai dans la revue spécialisée The Lancet.
L’ENQUETE S’EST
ACHEVEE EN 2010, mais ses conclusions sont sans appel. Un tiers des médicaments
vendus dans le monde contre le paludisme sont des faux ou ne servent à rien,
selon une étude de l’institut américain Fogarty International  Center 
publiée le 22 mai dans la revue spécialisée The Lancet.  En
Afrique, sur les 2500 échantillons testés, 20% sont des contrefaçons et 35%
seraient de qualité insuffisante au vu desnormes  pharmaceutiques, et seuls trois pays du
continent auraient les moyens d’évaluer, en laboratoire, l’efficacité ou  l’authenticité des produits commercialisés
chez eux.
En
Afrique, sur les 2500 échantillons testés, 20% sont des contrefaçons et 35%
seraient de qualité insuffisante au vu desnormes  pharmaceutiques, et seuls trois pays du
continent auraient les moyens d’évaluer, en laboratoire, l’efficacité ou  l’authenticité des produits commercialisés
chez eux. 
A
l’échelon mondial, la situation pourrait être pire encore, préviennent les
auteurs de l’enquête, qui précisent  n’avoir procédé à aucun test  dans les pays comme la Chine ou l’Inde,
pourtant directement concernés  par le
paludisme. Ces dernières années, le nombre de morts liées au paludisme a
toutefois baissé de près de 25% sur le continent.
                                                  JEUNE
AFRIQUE N°2681, du 27
au 2 juin 2012
 
