mardi 16 décembre 2008

MPN Matassa: Les vieux ne sont pas le combat


Un parti politique qui se veut crédible doit être le plus ouvert possible. Le MPN Matassa doit cesser de faire de la chasse à la sorcière des vieux son credo. Nous ne sommes plus très jeune non plus. Tout le monde quelque soit sa classe sociale, son âge et son sexe doit pouvoir se retrouver dans notre parti. Il nous faudrait faire preuve de maturité. Il faut savoir prendre la société dans sa globalité avec des jeunes et des vieux, des femmes et des hommes, des riches et des pauvres. Un parti politique doit s'inscrire dans la durée (5-10-15-20 ans). Pensez vous que dans cinq, dix ans vous vous sentirez réellement parmi les jeunes? En tant que sympathisant je pense qu’il est important à ce que les instances du parti sachent qu’ils doivent chercher des solutions pour le bien être de tout un peuple pas pour une classe d'âge qui est fort passagère. Revoir l’orientation politique du parti ne sera pas chose vaine. Celle ci adoptée est la plus facile mais aussi la plus légère.


Les maux de notre société nigérienne ne font aucune distinction quant à l’âge, le sexe, la richesse ou la pauvreté. Les rues sont sales, peu importe que tu sois homme ou femme, jeune ou vieux, les rues sont sales point. La gratuité et la qualité des services publics de la santé et de l’éducation sont exécrables. Que tu sois jeune ou vieux, homme ou femme, ces aspects des services publics sont déplorables point. La politique du MPN Matassa doit être celle permettant un changement de notre environnement de vie. Par un nouveau mode de réflexion, une autre manière d’appréhender les choses, de résoudre les problèmes. De trouver des solutions aux problèmes qui se posent à tous les nigériennes sans distinction d’âges. Que tu sois bébé, adolescent, adulte, personne âgée; notre objectif doit être celui te permettant une meilleure existence, à travers toutes les dispositions, les lois et autre que nous du MPN Matassa aurions contribué à mettre en place, à travers les débats, les prise de positions, etc. Je suis jeune, si je fais de la politique c’est pas que pour les jeunes c’est pour tous les nigériens sinon ça n’aurait aucune impact sur le pays. Ce n’est pas une histoire de vieux contre de jeune.

La preuve, à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, pendant longtemps, avec la caso, le CE, etc c’était un comportement de répression, de favoritisme, et de détournement qui a prévalu. Des gens juste pour des raisons syndicales se sont octroyés des pouvoirs et faisaient des choses incroyables. Des choses qui sont loin de ce que le bon sens syndical aurait indiqué. Et pourtant ce sont des jeunes qui en étaient les instigateurs. La preuve qu’il ne suffit pas d’être jeune pour être meilleur. C’est un état d’esprit qui doit faire la différence. Une nouvelle approche des débats et thèmes cruciaux.

D’autre part, s’il devait s’agir que juste de jeune, la démarche serait complètement faussée. A la seule et unique réunion de mise en place du MPN Matassa que j’ai assisté, j’ai eu l’occassion de rencontrer des personnes qui ont le même âge que mon père, sinon plus. Donc la situation actuelle de paupérisation du peuple, d’injuste, de corruption, de détournement, de régionalisme et d’ethnocentrisme, pèse sur toute personne raisonnable, ayant des ambitions pour ce pays. Ce n’est pas une histoire de vieux contre les jeunes comme, beaucoup au sein du MPN matassa le laissent paraître dans leurs discours. Ceci est une très grave erreur qu’il ne faudrait pas laisser perdurer. J’espère que les instances du MPN sauront prendre ma contribution en compte sans arrières pensées si tel est il que nous aspirons à quelque chose de meilleure.

Si Obama avait adopté la démarche la plus facile, il n'aurait jamais, alors là jamais, été Président. Et pourtant il est aussi le plus jeune des Présidents des US. La relative jeunesse des dirigeant du MPN attire naturellement les jeunes, il n’est pas besoin de chasser les éventuelles personnes (femmes&hommes d'un age avancé) qui seraient intéressés par le parti. Pour exemple illustratif du comportement actuel, c’est comme ci Obama se bornait à dire vouloir chasser les blancs du pouvoir pour que les noirs prennent place. Il n’avait pas besoin de le dire. Tous les noirs nourrissant des ambitions hégémoniques pour la race noire se sont mis derrière lui sans que cela n’empêche les blancs de le suivre.

Contribution d'un sympathisant Sincère. Ibrahim Chaibou Dan-Inna

mardi 2 décembre 2008

Niamey, ville MORTE!!!!


Le mouvement de la société civile, par la voix de son Président Nouhou ARZIKA, a appélé hier tous les citoyens nigériens, tous sexes, âge et profession confondus a observé ce jour 02 décembre, une journée ville morte. Pratiquement un refus à toute activité économique et sociale. Un appel des nigériens à rester chez eux et manifester ainsi pacifiquement leur refus de se faire rouler dans la farine. Un boycott qui n'est surement pas sans consèquences économiques, comme on peut s'en douter.
Mais pourquoi s'autoboycotter? Car finalement c'est nous qui ferons les frais du ralentissement des activités économiques, sociales et administratives.
Vous souvenez vous du projet de loi rocambolesque par lequel les députés avaient voulu s'octroyer des avantages faramineux??? Vous devez vous en souvenir puisque en son temps, cette même société civile a tiré à pleins feux sur ce que le peuple avait jugé comme étant un acte de rebellion et de haute trahison de la part de ceux qui sont élus pour défendre l'intérêt du peuple. En effet, cet projet de loi devait disposer d'un traitement de retraite grotesque pour les députés, d'une prise en charge médicale complète de tous les membres de famille des députés( pour on ne sait combien d'année), garde du corps et autres avantages inexplicables mais non moins colossaux, etc...


D'ailleurs, je me permets de reprendre sur ce blog le slogan qui m'a le plus marqué par son percutant lors des marches; A savoir: Assemblée Nationale=MNJ.


Face à ce que cela a suscité comme reaction de colère, des voix d'autorité et des instances constitutionnelles même, avaient fait comprendre que cette loi était anti constitutionnelle et qu'elle ne pouvait, de ce fait, passer en vote.


Ben! tenez vous bien, ce même projet qui n'avait pas été voté aurait été budgétisé. Puisque l'allocation qui devait être faite tenant compte de cette loi, semblerait être maintenue. Sachez juste qu'à la mort de Ibrahim MAINASSARA BARE (Président déchu par le dernier coup d'état ayant permis l'avenement du présent pouvoir), le budget de l'Assemblée Nationale du Niger était de 1, 8 Milliard de Francs CFA. Aujourd'hui, il est de huit(8) Milliards de Francs CFA s'il vous plait.


Quand on connait les enjeux primordiaux qui s'impose à notre pays, en ces temps perturbés de crise économique mondiale et de remous politiques graves que vivent certains pays africains, nous nous devons de poser le débat.


Aussi, Niamey ville morte pour une journée est tout à fait justifiable car à ce rythme, le Niger serait un pays mort.Chose que personne en réalité, ne souhaitent même si beaucoup se laissent énivrer par les délices du pouvoir.

vendredi 28 novembre 2008

LE RESPECT DU TRAVAIL ET DES REGLES DU TRAVAIL



Parlons de ce qui préoccupe les jeunes diplômés à la recherche d’un emploi décent. Gagner la bataille de trouver un stage, est de loin différent de gagner la guerre de se faire embaucher de façon régulière. Beaucoup de jeunes ayant trouvé un stage se font exploiter dans la plupart des boîtes de la place. Toutes aussi respectables les unes que les autres, dirigées pourtant par des responsables très compétents qui ont fait des fois de longues études et qui jouissent très souvent de bonne réputation.


Avocat ou notaire, Dirigeant de grande société ou rigoureux ingénieur du BTP et j’en passe. C’est étonnant de constater que ces patrons ne s’embarrassent pas de cette rigueur qui voudrait qu’on respecte le droit du travail. Mais je ne leur en veux pas car ils ont, cas même, le mérite d’avoir créer une source de biens pour la société. Je les respecte pour cela. Et je les comprends. Ils profitent juste des incapacités de notre Etat, garant d’une bonne régulation de l’économie et du monde du travail, à jouer pleinement son rôle.


Beaucoup de ces boss qui ont réussi emploient dans leur cabinet, leur entreprise des jeunes au delà des délais règlementaires en matière du droit de travail. Les jeunes quant eux, à qui on fait constamment miroiter le CDI ou au moins le CDD, espérant sortir un jour de la galère, se retrouvent après des années avec le statut de stagiaire. Beaucoup de frères et sœurs ayant 4 ans, 5 ans de stage ou de contrat avec l’Etat (contractuels) savent de quoi je parle et se retrouveront sûrement dans cet article.


Travailler 4 ans sans aucune sécurité sociale, avec un salaire impropre, c’est inconcevable.
Le problème c’est qu’il y a toujours un plus misérable que soi pour accepter ces conditions au cas où l’envie te passerait de retrouver ta dignité.


Il est incompréhensible que l’on entretienne la misère à ce point, que l’on contribue à rendre les gens misérables, pendant qu’ils passent leurs temps à se donner pour un travail.
Le travail sert à donner du revenu aux consommateurs. Dire que nos économistes doivent chercher certaines des causes de l’inflation à ce niveau ne serait pas exagéré.
Vouloir le changement, le développement de notre nation passe par le respect des règles établies pour l’équilibre économique, permettant effectivement de faire du travail une source de richesse et de dignité pour chaque citoyen.

vendredi 7 novembre 2008

ÉLECTION AMÉRICAINE • Une nouvelle ère commence


Pour le chroniqueur E.J. Dionne Jr., l'ère conservatrice est révolue, au profit d'une société paisible, multiraciale et partageuse.

Oui, nous pouvons à nouveau espérer. Espérer que l'ère de la némésis raciale et de la politique de division est révolue. Mais surtout, nous pouvons maintenant célébrer l'adhésion sans réserve à la démocratie, visible dans la force avec laquelle les Américains se sont engagés dans cette campagne et dans la ruée sur les bureaux de vote dans tout le pays. Pendant des années, nous avons parlé d'apporter la démocratie au reste du monde, alors même que nous nous moquions cyniquement de nos manières politiques. Hier, nous avons choisi de pratiquer ce que nous prêchions.


La victoire écrasante de Barack Obama n'est pas simplement une réaction populaire à la crise économique ou un verdict condamnant un président impopulaire, même si le jugement rendu sur George W. Bush est important. En choisissant Obama et un Congrès majoritairement démocrate, le pays a définitivement mis fin à une ère conservatrice fondée sur trois mythes : qu'un parti pouvait gouverner avec succès tout en dénigrant constamment le rôle du gouvernement ; que les Américains étaient divisés dans un conflit moral irrépressible opposant la "vraie Amérique" à quelque pâle imitation ; et que le capitalisme pouvait réussir sans l'intervention d'un gouvernement actif pour le réguler dans l'intérêt public et redistribuer raisonnablement les profits afin de réduire les inégalités. John McCain croyait qu'il pouvait gagner en accusant Obama d'être un "socialiste" qui avait promis de "distribuer les richesses". Mais une grande majorité de gens veulent bien distribuer les richesses si cela signifie des soins de santé, des retraites et une éducation supérieure pour tous, ou demander aux plus riches d'assumer une part un tout petit peu plus grande du fardeau fiscal.



"John McCain appelle ça du socialisme", a déclaré Obama lors d'un meeting à Pittsburgh la semaine dernière. "Moi, j'appelle ça l'égalité des chances." Les électeurs lui ont donné raison. Depuis les années Nixon, les conservateurs disent s'exprimer au nom de la "majorité silencieuse". Obama représente la majorité de l'avenir. La majorité d'un pays dynamique, de plus en plus à l'aise avec sa diversité, en phase avec l'optimisme d'une jeunesse qui regarde vers l'avenir. Elle comprend de nouveaux électeurs des banlieues aisées et de l'exurbia [de grandes banlieues résidentielles] dont les priorités sont résolument pratiques – emplois, écoles, transports – et qui n'apprécient pas les querelles hargneuses à propos du mariage gay, de l'avortement et de l'intégrisme religieux.



C'est la majorité d'un pays modéré sur les questions de société, qui s'est reconnu dans le discours d'Obama sur l'importance des pères actifs, des familles unies et de la responsabilité individuelle. Obama a appelé à une réduction de l'avortement, et non à son interdiction. Il a mis en avant le rôle de la foi dans la vie publique, mais il a rejeté la marginalisation des minorités religieuses et des incroyants. Pour une grande partie du monde, son deuxième prénom [Hussein] sera tout un symbole, la preuve de l'attachement des Etats-Unis au pluralisme religieux.



Non content d'avoir fait sauter la dernière grande barrière raciale, Obama a parlé de la race comme aucun politique ne l'avait fait avant lui. Il a su comme personne envisager la question raciale des deux points de vue – celui des Blancs et celui des Noirs –, tout en assumant pleinement son identité noire. Il n'est pas postracial. Il est multiracial : ce terme non seulement le définit en tant qu'individu, mais il caractérise aussi la large coalition qu'il a constituée et le pays qu'il va diriger.



La tâche qui attend Obama promet d'être écrasante : il a beau avoir des talents politiques exceptionnels, sa marge de manœuvre sera réduite. Mais la crise lui donne aussi l'occasion, comme peu de présidents l'ont eue avant lui, de faire évoluer les mentalités de ses concitoyens, de renouveler le débat et de changer la vie politique américaine.



E.J. Dionne Jr

mercredi 5 novembre 2008

A CHACUN SON «AFFAIRE DREYFUS »


L'affaire Dreyfus a pour origine une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d'antisémitisme, dont la victime est le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), Juif et alsacien d'origine, et qui pendant douze ans, de 1894 à 1906, a bouleversé la société française. La révélation de ce scandale, dans J'accuse, un article d’Émile Zola en 1898, provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. Cette affaire est le symbole moderne et universel de l'iniquité[] au nom de la raison d'État. Enfin, elle suscite de très violentes polémiques nationalistes et antisémites diffusées par une presse influente.



Ceci juste pour faire un rapprochement avec l’affaire qui à porter Moussa Kaka en prison pour une année.


Le Niger a été victime pendant un bon moment d’une campagne de dénigrement sur RFI. En effet, depuis le début de cette affaire, les journalistes de cette radio se sont acharnés à raconter que Moussa Kaka est injustement emprisonné. Ils prétendent, ces journalistes français, que l’Etat du Niger lui reproche ces présumés contacts professionnels avec des bandits armés au Nord du Niger.


Sur le plan juridique, Il a été admis que des propos compromettant ont été effectivement entendus sur le numéro du correspondant de la RFI.


Là où ça coince, ce que les dispositions de la loi nigérienne ne permettent pas les écoutes téléphoniques. Ce qui rendait, les preuves irrecevables. Saurait été que la loi permettait l’écoute téléphonique, les preuves seraient recevables.


Pour notre culture générale, on se souviendra qu’en France et en europe, de plus en plus de cameras surveillent les rues, les cage d’escalier, etc…il n’ y a plus de vie privée. C’est le plan Vigipirate qui pour des raisons sécuritaires est admis à lever toutes les restrictions. Ça se comprend. Sécurité d’Etat oblige.


Le Niger, n’est pas une boutique et les autorités nigériennes ont fait preuve de fermeté face à un lynchage diplomatique et médiatique sans précédent. Au delà des autorités, les Nigériens dans leur citoyenneté ont été traités de tous les noms.


Mais après 1an d’emprisonnement Moussa Kaka est relâché, ce qui est une bonne chose en tant que telle..


Mais pour remettre les choses à leur place, il faut se rappeler que Norbert ZONGO, n’a pas été brûlé vif au Niger. L’affaire n’a toujours pas été élucidée. L’assassin est pourtant bien connu de tous. Que fait RFI et Reporter Sans frontières ? Allez-y dénigrer les autorités Burkinabés !!!


Actuellement, à la date d’aujourd’hui on ne parle pas de tous les sujets au Burkina Faso. Ça c’est une réalité. Où est la liberté d’expression et de presse ?


Jean Hélène, envoyé spécial permanent de RFI en Côte d’Ivoire, a été assassiné par un policier ivoirien. Un policier en mission commandée ou pris de soudaine folie meurtrière ? L’affaire n’a jamais été élucidée aussi. Pourtant le responsable est bien connu. Mais il n’a jamais été inquiété. Dites moi ce qu’a fait RFI ?



Le journaliste Canadien Guy-André Kieffer disparu depuis quatre ans!!! Que fait RFI et Reporter Sans Frontière?


Aucune campagne de lynchage n’a été engagée contre la côte d’ivoire.


NOUS, NIGERIENS DEVONS APPRENDRE A MIEUX NOUS FAIRE RESPECTER

mercredi 29 octobre 2008

Le Secteur privé d'un pays est au service de ce pays

La négation au développement dont je vais faire cas dans cet article, je l’ai constaté au niveau administratif. Elle est donc extrêmement grave étant donné la mission de modèle qu’est sensé donné tous les fonctionnaires de l’Etat. Etant donné le rôle de cette pièce maîtresse dans notre organisation sociétale, les fonctionnaires contrairement à ce qui est vécu, devraient être tenus encore plus rigoureusement à l’exécution de leur tache que ceux du secteur privé. Mais ceux-ci paient le moindre reproche qui pourrait leur être fait, aussi ils sont plutôt réglo dans le service qu’ils offrent.
Beaucoup de disposition au niveau des institutions de financement de développement facilitant certaines opérations pour l’Etat existe. Mais la non-maîtrise de celles-ci par l’Etat lui fait perdre d’énormes opportunités dont il n’a même pas conscience. En effet, il ne vous est pas nouveau d’apprendre qu’un tel nigérien à bloquer tel projet ou telle autre dossier parce qu’il n’y comprend rien, il est dépassé ; parce qu’on ne fera pas appel à lui, puisqu’il n’est pas du domaine. Ou encore parce qu’il a voulu qu’un de ces proches aie un poste et qu’on le lui a refusé.

Il peut aussi arriver qu’une structure de l’Etat, ait la responsabilité de gérer un fonds pour une activité précise. Très souvent, il arrive que des responsables de la structure cherchent à dissimuler les fonds tous simplement pour ne pas que ceux à qui les fonds sont destinés n’en jouissent. C’est ainsi que des milliards injectés dans ce pays moisissent alors que des nigériens croupissent dans la misère. Ces milliards à défaut d’être utiliser sont le plus souvent bonnement et simplement retourner d’où ils viennent. A la grande consternation des nigériens exerçant l’activité auquel le fonds est destiné. C’est ce qui explique la situation d’échec de certaines activités comme le sport et la culture dans ce pays. D’ailleurs dernièrement une chanson intitulée DJOGOL CULTURE regroupant plusieurs des artistes les plus en vue à dénoncer le Ministère de la culture et les fonctionnaires en jeune cadre froissé de ce ministère.

Et il est sur que cette chanson est vraie pour les sportifs concernant leur ministère de tutelle ; Les journalistes, pour le ministère de la communication ; Les entrepreneurs, pour le ministère de la promotion des jeunes entrepreneurs ; Les commerçants, pour le ministère du Commerce ; Les sociétés, pour le ministère de l’économie et des finances, et ainsi de suite. Si tous ces corps de métiers devaient chanter leur malaise, ils chanteraient la même chanson.

D’autre part, il faudrait que les pouvoirs publics comprennent qu’ils ne peuvent vouloir exercer toutes les activités économiques du pays. Car pour exercer une activité il faut la maîtriser. J’en veux pour preuve le dernier pèlerinage à la Mecque .Comme, je l’ai écris dans mon mémoire de maîtrise : <la stratégie à mettre en œuvre à cet effet ... (Parlant de développement) doit se fonder sur le secteur privé dont le dynamisme seul peut constituer le levier permettant d’amorcer le développement. Il est appelé à combler les limites de l’Etat dans une économie de marché, car ce dernier ne peut prétendre pouvoir rentabiliser l’éventail de toutes les activités économiques d’un pays ; Parce qu’il ne dispose pas de toutes les compétences, de toutes les ressources et de toutes les ambitions que cela suppose pour s’attaquer à une gamme d’activités aussi vastes que disparates>L’opportunité d’un marché boursier et meilleur financement des entreprises……. Page 5, Chapitre I, Premier paragraphe.
Au sein de l’administration publique nigérienne, il est crucial que les fonctionnaires soient sensibilisés dans la sous-traitance des questions pour lesquelles ils doivent faire appel à des expertises externes.
Beaucoup de responsables réfléchissent à combien tu gagnes pour ta prestation de service (Conseil, Ingénierie) à l’Etat que ce l’Etat du Niger gagne. Certains fonctionnaires souhaiteraient prendre la place des opérateurs économiques. Pour cela, il faudrait qu’ils s’inscrivent au registre du commerce et qu’ils prennent un Numéro d’Identification Fiscale.

mardi 28 octobre 2008

Pour le renouveau

Ce blog a vu le jour au lendemain, de ce qui a faillit être la plus grosse escroquerie dont aurait été victime le peuple nigérien. Quand des paresseux armés ont cru qu’il leur suffisait d’être au nombre de 500, d’avoir quelques kalachnikov et deux ou trois pick up pour faire désintégrer l’ensemble commun que des fiers guerriers Zarma, Haoussa, Touareg, Peulhs et que sais je encore nous ont légué au péril de leur sang.


Ils ont pensé que la sympathie de certains média relais internationaux de campagne néocolonialiste suffirait pour défaire ou faire les régimes chez nous.

Ils ont pensé anéantir la volonté de cette nation en devenir, par le soutien d’un guide en déphasage avec son peuple, convaincu de pouvoir réaliser la prophétie qui veut qu’il soit le premier roi de toute l’Afrique, en dépit de ses boubous brodés.


Mais ils se sont racontés des chimères, et le réveil n’a pas été de toute douceur. Il en sera ainsi tant qu’existeront des nigériens.


La premier message sur ce blog date de 10 Octobre 2007.Aujourd’hui exactement un (1) an. Et tous ce qui est écris ici est toujours aussi vrai et aussi juste. Il reste de l’ordre de la plus intime conviction. C’est la vérité en laquelle nous croyons et que nous défendrons partout, jusqu’à ce que nous soyons convaincu de mieux que ça. Nous restons décider à faire appliquer au cas du Niger tous les principes géopolitiques que les grandes nations utilisent pour leur rayonnement et la défense de leurs intérêts et de ceux de leur peuple.


A son temps, tous ceux qui souhaitaient apporter leurs efforts à la lutte se sont manifestés, certains intéressés pensaient que c’était une voie pour entrer dans la politique, avoir un poste, etc…Ils ont été déçus. Ceci est une démarche citoyenne et patriotique nécessaire à faire connaître l’avis des nigériens sur ce qui se passe chez eux. Car il est bien fini le temps, où se dit tout et n’importe quoi sur le Niger sans qu’il y ait aucune réaction. J’invite tous les nigériens à prendre parole dans les espaces d’expression à portée internationale enfin de faire connaître leurs points vus sur des sujets dont ils sont d’abord les premiers intéressés et les seuls à même de saisir tous les tenants et aboutissant. Pour que cesse de se dire n’importe quoi.


Aujourd’hui après maints soubresauts- arrêt de diffusion de radio milles collines et relaxation de son correspondant au Niger, emprisonné avec des grosses charges (l’atteinte à la sécurité de l’Etat)- l’équilibre est retrouvé. La leçon a été apparemment compris le Niger est un Etat, pas une radio.


Le péril a été évité de justesse et nous sommes fières d’y avoir participé ne serait ce que dans l’ouverture du débat et la conscientisation des internautes nigériens.


Les patriotes, que nous sommes, se sont affirmés. Nous avons fait ce que pensons devoir faire. Et nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Le prochain combat que nous devons mener et qui se dénouera en 2009 est des plus importants sinon même le plus important de toute l’histoire du Niger. Je parle bien évidemment des élections présidentielles. Ces élections par leurs enjeux inégalés du nouveau contexte nigérien, n’ont jamais été aussi cruciales pour le Niger. Sur le plan économique c’est soit la grande gabegie ou le boum économique. Sur le plan politique c’est soit une grande démocratie africaine genre Sénégal avec des successions de pouvoir constitutionnel ou bien une situation du genre RD congo avec un syndrome Hollandais prépondérant.


Il est évident que nous ne pouvons que souhaité la meilleure des hypothèses pour notre pays. C’est- à dire celle sans conteste du boum économique et de la succession de pouvoir constitutionnel.


Aussi, nous entendons jouer un rôle actif dans ces élections. Vous comprenez aisément dès lors que le rythme à changer que la danse change. Vous l’aurez sûrement remarqué le jeune patriote vient de revêtir un nouveau boubou (celui du Renouveau) ; Pour un nouveau combat positif pour tous. Car nous sommes tous pareilles (DOUK’AFO) et souhaitons la même chose (le renouveau). D’où le new name du blog : Pour le Renouveau -DOUK’AFO.

samedi 11 octobre 2008

Interview CRISE BANCAIRE • Le diagnostic de Stiglitz






Pour sortir du précipice, il faut que les pays de l’Union européenne puissent accroître leur déficit budgétaire, affirme le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz.

Joseph Eugene Stiglitz est un économiste américain né le 9 février 1943 qui reçut le « Prix Nobel » d'économie en 2001 (pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence). Il est un des fondateurs et un des représentants les plus connus du « nouveau keynésianisme ». Il a acquis sa notoriété populaire à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu'il y était économiste en chef.

Pourquoi l'Europe est-elle désormais frappée par la crise ?

JOSEPH STIGLITZ : Nous vivons dans un monde financier interdépendant. Il y a aujourd'hui un gros trou dedans. Même s'il a d'abord été creusé aux Etats-Unis, les Européens ne peuvent se tenir à l'écart. Ils doivent créer leur fonds de secours. Aujourd'hui, la chute des cours des actions m'inquiète moins que le gel du marché du crédit. Car cela veut dire que les entreprises ne peuvent plus se procurer d'argent, les ménages ne peuvent plus acheter de logement…

Quelle forme ce fonds doit-il prendre ?

Il devrait étendre la garantie des dépôts bancaires à tout le monde. Sinon, il y aura des paniques. Ceux qui s'y opposent soutiennent que chacun est responsable de ses dépôts. Mais cela ne tient pas. Car il est actuellement impossible de s'assurer de la solidité de sa banque. Ce raisonnement pousse donc chaque épargnant, dans le doute, à retirer ses fonds. Ce qui va aggraver le problème.

Les Etats doivent-ils nationaliser les banques en difficulté ?

Les banques ont besoin de capitaux. Il faut agir. L'Europe accepte mieux cette idée de nationalisation que les Etats-Unis. Ils vont le payer cher. L'Europe a enfin besoin d'un plan de relance massif. Parce que son économie ralentit, ce qui va encore frapper les banques.

Les mauvaises finances européennes le permettent-elles ?

Bien sûr. Il faut, d'une part, suspendre le pacte de stabilité et de croissance qui limite l'endettement public à 3 % du PIB. On ne peut continuer une politique qui a peut-être sa raison d'être en temps normal, mais qui empêche les Etats de répondre à la crise. Si une récession ou une dépression se produit, les finances publiques seront dans une situation encore pire. L'Europe peut s'offrir un plan, car l'injection de capitaux dans les banques est un investissement. Lorsque l'économie se redressera, cet investissement paiera car le secteur financier jouera de nouveau un rôle important. Une économie moderne ne peut réussir sans cela. Les nationalisations doivent donc être temporaires. C'est très différent du plan Paulson.

Que lui reprochez-vous ?

Il a été très mal conçu. C'est mieux que rien, mais il ne résout pas le problème. C'est comme si vous transfusiez un malade qui a une hémorragie pour le maintenir en vie, mais sans vous occuper de pourquoi il saigne. Le problème des expulsions de propriétaires, celui de la faiblesse de la conjoncture, ou encore celui de la recapitalisation des banques ne sont pas traités. Le plan implique l'achat de titres toxiques à des prix que nous ne savons pas comment fixer ! Il contient en revanche un aspect positif, qui reste à préciser : Wall Street devra payer la note que règle aujourd'hui le contribuable.

Comment ?

En prenant sur les profits futurs, ce à quoi les banquiers ne manqueront pas de s'opposer. Mais c'est un principe de base à respecter.

De leur côté, les banques centrales agissent-elles efficacement ?

Celle des Etats-Unis est grandement responsable de la situation dans laquelle nous nous trouvons, et gère très mal la crise. Son sauvetage de la banque Bear Stearns a augmenté l'aléa moral [accroissement de la prise de risque en fonction de la certitude qu'on n'en supportera pas les conséquences]. La Fed a dû sauver deux fois les spécialistes du refinancement immobilier Fannie Mae et Freddie Mac. Elle a laissé tomber la banque Lehman Brothers, mais pas l'assureur AIG, très lié à Goldman Sachs [la banque naguère présidée par le ministre des Finances Henry Paulson]. Rien de tout cela ne résout la crise.

Quelle réglementation devrait être mise en place ?

Nous avons besoin de meilleures incitations. Les programmes de stock-options et de bonus [des dirigeants] sont trop orientés sur le court terme. Dans les banques, le jeu est asymétrique : le risque de perdre est bien inférieur à la chance de gagner.

Et au plan mondial, voyez-vous un nouveau rôle pour le Fonds monétaire international ?

Nous avons besoin d'une réglementation internationale. Pour ce qui concerne les banques, celle dite de Bâle II est fondamentalement une supercherie. Elle s'appuie sur la réglementation des banques par elles-mêmes, c'est un oxymore. Le FMI a un problème : les Etats-Unis, qui sont cause de la crise, y ont un droit de veto. Nous avons besoin d'une nouvelle véritable institution multilatérale.

Courrier International

Propos recueillis par Frédéric Lelièvre
Le Temps

INTERVIEW • "La crise actuelle est une formidable occasion de réveiller les consciences"

Dans "La Haine de l'Occident", son dernier ouvrage qui vient de paraître chez Albin Michel, le Suisse Jean Ziegler analyse les raisons de la récente poussée antioccidentale dans les pays du Sud et leurs conséquences sur les relations internationales.


Jean Ziegler fut le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies de 2000 à 2008. Il est actuellement membre du comité consultatif du conseil des droits de l'homme des Nations unies.
Il fut professeur de
sociologie à l'Université de Genève jusqu'en 2002 et à l'université de la Sorbonne à Paris. Il a aussi publié de nombreux livres.
Il est l’auteur du livre « l’Empire de la Honte ».Livre qui a inspiré le documentaire We feed the World sorti en avril 2007
.

Courrier international : Quelle est donc cette "haine de l'Occident" dont vous parlez dans votre livre* ?

Jean Ziegler : C'est la haine de l'Occident qui monte dans l'hémisphère Sud que j'ai ressenti lors de mes missions pour le compte des Nations unies et que je ressens tous les jours au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU ou de l'Assemblée, à New York. Les pays du Sud ne supportent plus le double langage occidental. Un double langage dont nous avons un exemple très clair avec le Darfour. Il est évident qu'il faut une intervention des casques bleus pour mettre fin au génocide qui s'y déroule. Depuis trois ans, plus de 300 000 personnes ont été tuées par les milices arabes janjawids et plus de 2 millions de personnes ont été déplacées et vivent dans des camps. Des milliers de villages ont été brûlés et les puits empoisonnés. Le régime du président soudanais d'Omar Al-Bachir est effroyable. Mais le fait que ce soit l'Union européenne, avec la présidence française, qui demande l'intervention des casques bleus rend cette demande irrecevable. De quel droit, disent les représentants des pays du Sud, comme l'Algérie ou le Sri Lanka, les Occidentaux demandent une intervention contre un chef d'Etat noir, après ce qu'ils ont fait en Algérie, en Irak, à Madagascar ? Pourquoi, disent-ils encore, refusent-ils de demander une commission d'enquête sur le massacre de Beit Hanoun [le 8 novembre 2006, l'artillerie israélienne a pilonné cette ville de la bande de Gaza, tuant 19 civils palestiniens] ?


Pourquoi, tout à coup, les pays du Sud se révoltent-ils ainsi ?

Cette rupture complète par rapport au passé, et dont une des principales conséquences est la paralysie des relations et des organisations internationales, vient avant tout d'un réveil soudain de la mémoire blessée des pays du Sud. Le colonialisme est terminé depuis cinquante ans, l'esclavage depuis cent vingt ans ; pourtant, début septembre 2001, la Conférence mondiale contre le racisme, les discriminations raciales et la xénophobie fut un échec total. Les pays du Sud étaient venus – société civile et responsables politiques confondus – pour demander réparation et repentance aux anciennes puissances coloniales. Ils en avaient fait un préalable à toute négociation bilatérale avec l'Occident. Cette date fut un tournant. La mémoire occidentale est une mémoire arrogante, qui revendique l'universalité, alors que les Blancs ne constituent que 13 % de la population mondiale, et qui domine l'humanité depuis cinq cents ans.
La deuxième raison de cette rupture nette, c'est l'ordre du monde capitaliste globalisé, qui, pour les peuples du tiers-monde, n'est que le dernier des systèmes d'oppression qui se sont succédé dans le temps. Il y a ce que le président algérien Abdelaziz Bouteflika appelle une "filiation abominable", entre l'esclavage, la colonisation et l'ordre capitaliste globalisé.

Les leaders occidentaux n'en sont pas responsables individuellement, mais, en revendiquant la légitimité de cet ordre, en parlant des droits de l'homme alors qu'ils continuent à pratiquer le contraire, ils portent une responsabilité. Jadis, les gens du Sud mouraient dans les plantations ou en déportation, à présent, ils meurent de faim. Car ils ne peuvent plus acheter de quoi se nourrir, ou leurs produits ne peuvent tenir la compétition avec ceux, subventionnés, en provenance des pays riches. Et avec ça, l'Occident s'arroge le droit de s'ériger en porte-drapeau du droit de l'homme dans le monde, alors qu'il les viole allègrement.


Dans votre livre, vous citez deux pays comme autant d'exemples paradigmatiques de "la schizophrénie de l'Occident", le Nigeria et la Bolivie.

Le Nigeria, avec ses 100 millions d'habitants, est le huitième pays producteur de pétrole du monde et le premier pays africain. Pourtant, il importe 100 % des produits pétroliers raffinés dont son économie à besoin. Le Nigeria vit sous dictature militaire depuis 1966. 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, plus de la moitié est gravement sous-alimentée et l'espérance de vie est de 45 ans. Le pays est en 159e position (sur 172) dans l'indice de développement humain. Les sociétés pétrolières occidentales, qui exploitent les gisements locaux, rapportent à la junte 18 milliards de dollars nets de royalties en 2007, alors que celle-ci maintient le peuple dans la pauvreté absolue. Voilà ce que représente l'ordre occidental au Nigeria. Et dans ce contexte, l'écrivain Wole Soyinka demeure une voix isolée. L'année dernière, au G8 d'Heiligendamm, en Allemagne, Soyinka aurait dû être invité. Mais ce fut l'actuel dictateur, Umaru Yar'Adua, qui reçut l'invitation. C'est l'apogée du mépris occidental.

L'autre exemple, c'est la Bolivie. Pour la première fois en cinq cents ans, elle a un président élu démocratiquement qui est issu de l'ethnie majoritaire indienne. C'est le réveil des populations indiennes, qui étaient traitées comme des animaux, d'abord par les Espagnols, qui les ont réduits en esclavage, puis par les entreprises minières, pétrolières et gazières. L'élection d'Evo Morales par la majorité indienne marque la prise de conscience de cette dernière, et lui a permis, entre le 1er mai 2006 et le 1er mai 2008, de rétablir la "souveraineté énergétique" du pays, en nationalisant partiellement l'industrie minière et de l'énergie et en transformant les sociétés qui exploitaient les champs de pétrole en sociétés de services. Le fait que le Brésil de Lula da Silva ait immédiatement affirmé que le décret établissant la souveraineté énergétique de la Bolivie était 'juste' a permis à Morales de survivre. Du coup, La Paz a pu utiliser la manne pétrolière pour des programmes sociaux, de réduction de la pauvreté, de l'analphabétisme, de la dette extérieure.


Comment interprétez-vous la crise financière que nous vivons ?

Je crois qu'elle constitue une formidable occasion de dénoncer et rejeter cette barbarie marchande qui gouverne le monde, cette idéologie de la privatisation, cette main invisible qui, comme par hasard, attribue tous les droits et toutes les richesses aux pays occidentaux et tous les malheurs aux pays du Sud. L'Occident et son idéologie dominante, l'obscurantisme libéral, ont été totalement démasqués. L'idée que le marché est l'instance suprême de l'Histoire, alors qu'il n'est que le lieu où l'avidité et l'instinct de pouvoir de quelques individus s'exerce dans un champ sans aucune règle, ne pouvait que mener à cette catastrophe, qui va être terrible en Occident. Car ceux qui vont payer le prix de la crise, ce sont les retraités, les pauvres, les classes moyennes, qui vont voir le recul des dépenses sociales et des investissements publics.

Les plans de sauvetage des banques occidentales sont choquants. En septembre 2000, les leaders de 192 Etats membres de l'ONU ont dressé l'inventaire des conflits et des problèmes non résolus qui affligent la planète. L'ONU a estimé que pour parvenir à les régler d'ici à 2015, il fallait 82 milliards de dollars par an sur cinq ans. C'est un dixième du plan Paulson de sauvetage de la finance américaine. La crise financière va avoir des conséquences aussi pour les pays du tiers-monde, qui dépendent de l'aide étrangère. Au Darfour, par exemple, la réduction des contributions volontaires des Etats au Programme alimentaire mondial (ce qui a fait baisser le nombre de calories contenues dans les rations alimentaires distribuées aux populations réfugiées et déplacées à 1 400 calories, contre les 2 200 recommandées par l'Organisation mondiale de la santé).
La révélation au grand jour de la tout puissance des oligarchies du capital financier spéculatif va également réveiller en Occident la conscience de la solidarité avec les peuples du Sud, et mener à un dialogue avec eux. Il faut que l'Occident et le Sud dialoguent de nouveau car l'affrontement Nord-Sud paralyse les institutions internationales et le dialogue international. Il faut réconcilier les mémoires. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, l'a compris. Il a convoqué en avril 2009 une nouvelle conférence contre le racisme et les discriminations baptisée Durban II. Elle se déroulera à Genève et sera présidée par la nouvelle haut-commissaire aux droits de l'homme, l'avocate antiapartheid Navi Pillay, une Tamoule de Durban. Il faut espérer que Durban II arrivera à réconcilier les mémoires et que les Occidentaux accepteront la repentance.

COURRIER INTERNATIONALE.

lundi 29 septembre 2008

Sénégal, une diplomatie responsable

Affaire du Joola : la riposte de Dakar
par RFI
Article publié le 19/09/2008 Dernière mise à jour le 19/09/2008 à 23:44 TU

Le Sénégal va engager des poursuites contre un juge français pour « forfaiture ». C'est donc la contre-attaque de Dakar après le lancement à Paris de mandats d'arrêt dans l'enquête sur le naufrage du Joola au large de la Gambie en 2002 qui avait fait près de 2 000 morts. La semaine dernière, le juge français Jean-Wilfrid Noël avait délivré neuf mandats d'arrêt internationaux contre de hauts dignitaires sénégalais, dont l'ancien Premier ministre Mame Madior Boye, pour leur responsabilité présumée dans cette affaire. Les avocats des autorités sénégalaises se sont exprimés devant la presse à Dakar.

Faites gaffes aux Chinoiseries!!!

Par D'arcy DORAN AFP - Vendredi 26 septembre, 12h41
SHANGHAI (AFP) - Le scandale du lait frelaté a gagné vendredi la confiserie en Chine, où la marque la plus connue de bonbons, "Lapin blanc", a suspendu ses ventes sur le marché intérieur après plusieurs mesures de rappel à l'étranger.
"Nous avons rappelé les bonbons White Rabbit exportés et nous avons temporairement suspendu les ventes intérieures", a déclaré une porte-parole de la société Bright Food Co (Guangshengyuan en chinois), basée à Shanghaï, qui a refusé de donner son nom.
Le célèbre bonbon, offert au président américain Richard Nixon lors de son voyage historique en Chine en 1972, a été retiré des rayons ou fait l'objet d'un avertissement adressé aux consommateurs dans plusieurs pays ces derniers jours, depuis Singapour jusqu'au Pérou, en passant par l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
A Londres, le numéro un britannique de la grande distribution Tesco a annoncé mercredi avoir suspendu la vente de bonbons White Rabbit.
Selon l'agence Chine Nouvelle, les bonbons sont exportés dans une vingtaine de pays, surtout en Asie du sud-est.
Ces mesures ont été décidées après la révélation d'un scandale de contamination de lait à la mélamine, une substance chimique, qui a entraîné la mort de quatre nourrissons en Chine tandis que 53.000 autres enfants ont dû être soignés à la suite de problèmes rénaux.
Le représentant de l'Organisation mondiale de la Santé en Chine, Hans Troedsson, a évoqué vendredi l'éventualité de nouveaux décès.
"Il pourrait y avoir encore des décès", a déclaré lors d'une conférence de presse, M. Troedsson, "mais nous ne pensons pas que le nombre sera élevé".
"D'après ce que nous savons, le gouvernement central et le ministère de la Santé ont agi de manière appropriée depuis début septembre lorsque le gouvernement central a rendu l'affaire publique", a-t-il affirmé.
Pékin a annoncé mercredi que les laits liquides produits dans le pays depuis le 14 septembre étaient exempts de mélamine.
Le scandale a commencé par le lait en poudre avant de s'étendre à toute une série de produits contenant du lait, des glaces aux sucreries.
Cependant, aucun cas de maladie associée à la consommation d'autres produits que le lait en poudre n'a été signalé.
La réputation des produits "made in China" a été gravement ternie par ce nouveau scandale de sécurité alimentaire après une série d'affaires ces dernières années.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'agence de l'ONU pour l'alimentation, FAO, ont appelé vendredi les pays à une "vigilance accrue" face à une possible diffusion des produits contaminés par la mélamine.
Elles ont aussi pressé les pays où des produits contaminés ont été trouvés "d'assurer la sécurité de l'alimentation de millions d'enfants".
Au total, plus d'une douzaine de pays ont interdit les importations de produits laitiers chinois ou pris d'autres mesures pour en restreindre la consommation.
Vendredi, deux chaînes de supermarché de Hong Kong, ParknShop et Wellcome, ont annoncé avoir retiré de leurs rayons des biscuits de la marque Lotte, produits en Chine, après la découverte dans certains lots à Macao de traces excessives de mélamine.
De leur côté, les Européens ont décidé de recourir aux grands moyens face au scandale en interdisant les importations de tous les produits alimentaires pour enfants provenant de Chine, qui contiendraient du lait en poudre, comme le chocolat, les confiseries et les biscuits.
De passage à Pékin, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a estimé que ces mesures seront "une réponse proportionnée et prudente".
"Si elles sont adoptées, ce seront des mesures d'urgence qui seront revues dans les dix jours", a-t-il précisé.
"Nous devons agir de manière prudente sans réagir de façon excessive", a dit aussi le commissaire lors d'une conférence de presse à Pékin durant laquelle il s'est ostensiblement versé un verre de lait chinois qu'il a ensuite dégusté.
La Chine a annoncé jeudi vouloir donner plus de moyens au système de contrôle de la sécurité alimentaire

Gare aux Produits Chinois!!!

AFP - Vendredi 26 septembre, 17h59
ROME (AFP) - Environ 1,7 million de chaussures fabriquées pour l'essentiel en Chine et dont le cuir s'est révélé toxique pour la peau ont été saisies en Toscane (centre de l'Italie), a annoncé vendredi la police financière à l'issue d'une enquête de plusieurs mois.
(Entamée en mai dernier, l'opération "Toxic Shoes" a mis à jour un trafic de chaussures contrefaites dont l'analyse à partir d'échantillons a montré la présence de "chrome hexavalent", une substance interdite en Italie pour le traitement du cuir car hautement toxique et potentiellement cancérigène, a indiqué à l'AFP un porte-parole.
La quasi-totalité des articles incriminés ont été fabriqués en Chine et importés en Italie où ils recevaient les mentions frauduleuses "cuir véritable" et "made in Italy", selon la police.
L'opération, une des plus importantes saisies réalisées ces dernières années en Toscane, a conduit à 45 perquisitions dans 4 régions italiennes - Toscane, Latium (centre), Lombardie (nord) et Pouilles (sud).
Plus de 20 millions d'euros de marchandises ont été confisquées.
Vingt-huit entrepreneurs, dont 21 Chinois et 7 Italiens, sont poursuivis dans cette affaire pour recel et vente de produits contrefaits mais aussi pour atteinte à la santé publique.
Cette saisie a été annoncée alors que les produits chinois sont une nouvelle fois sur le banc des accusés avec le scandale du lait contaminé à la mélamine.

vendredi 12 septembre 2008

Quand l’Afrique(Le Niger) se soustrait à la marche du monde : de nouveau, esclaves?!!


Il arrive dans la vie qu’une conversation banale nous secoue pendant des heures voire des jours. J’attendais tranquillement un ami au terminus d’autobus de Montréal quand un monsieur d’un certain âge a pris place à mes côtés avant d’engager l’une des conversations les plus enrichissantes de ma vie. Professeur d’études stratégiques dans un institut international, l’homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s’il vous plaît, ne sortez pas la rancune du «colon nostalgique ». Lisez avec la tête et la raison ce qu’il dit. Je vous rapporte fidèlement ses constats :

« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j’enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j’ai eu affaire à des dizaines d’officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l’analyse et de l’anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien.

Tout simplement, parce qu’à ma connaissance, dans toute l’Afrique francophone, il n’y a pas un seul centre d’études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. Je vais vous expliquer pourquoi je n’ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l’énergie, la défense stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l’Afrique apporte quelque chose. Rien. Zéro.

Commençons par l’énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d’ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. C’est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d’étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s’assurer que quoi qu’il advienne, leur approvisionnement sera assuré.

Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu’un retour à la préhistoire !

Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure de sauvegarde, aucune mesure alternative n’est prise par les autorités. Au contraire, ils prient pour que l’on retrouve d’autres gisements. Pour l’Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d’arme. C’est pathétique.

Ensuite, la défense stratégique. L’état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n’importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu’il s’agit plus d’armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l’Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n’y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n’a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d’aéronefs suspects dans son espace aérien sans l’aide de forces étrangères. Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourd’hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d’une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol. Rien qu’en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d’application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant.

Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l’Occident passe par une recolonisation de l’Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d’âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s’accrochent à ces chimères. Je pense qu’il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu’au jour où le ciel lui tombera sur la tête.

Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d’excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu’ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face. Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l’inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept à un but : garder les pays pauvres comme sources d’approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde.

Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. Et puisque l’Afrique n’a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d’indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde. Pour moi, l’indépendance signifie d’abord un certain degré d’autonomie. Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l’étranger, vous comprendrez qu’un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir.

Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu’il en pensait. Il m’a répondu : « Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe ».

C’est la réponse typique de la naïveté emprunte d’angélisme. Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l’expression d’un ras-le-bol. Elles sont savamment planifiées parce qu’elles ont un but. Israël piaffe d’impatience d’en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l’envahir et y faire ce qu’elle veut. J’ai appelé cet officier sénégalais il y a deux jours pour lui rappeler notre conversation. Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien.

J’espère vraiment qu’un jour, les Africains auront conscience de la force de l’union, de l’analyse et de l’anticipation. L’Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l’Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s’arrache par l’intelligence et la force.

Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l’Union africaine ou la Cedeao décide de créer un Institut africain d’études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l’enjeu est autre, il s’agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l’Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l’apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent.

Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d’en faire d’abord pour votre propre intérêt ».

Ousmane Sow (journaliste, Montréal)
27 juillet 2006


SVP Veuillez transmettre ce message aux amis et connaissances africains et a tous ceux qui se soucient du réveil de l’Afrique.

mardi 9 septembre 2008

Interdire les vitres fumées

Face à l’observation d’une tendance de plus en plus généralisée, je propose humblement, et pour autant que je sois entendu, à ce que les vitres fumées soient catégoriquement interdites.
Premièrement pour cause d’entrave au contrôle routier. En effet, les voitures ayant les vitres fumées ne permettent aucune vérification du nombre de passagers. Et les automobilistes peuvent se laisser aller à des excès dommageables à la sécurité routière.

Deuxièmement, les vitres fumées doivent être interdites pour cause de sécurité de l’Etat. En effet, ne permettant aucune vue de l’extérieur vers l’intérieur, les vitres fumées faciliterait le transport d’un point à un autre de tous types d’engins, de troupes, ou toute autre chose pouvant être utiliser pour porter atteinte à la sécurité de l’Etat. En considérant le contexte créé par la situation au nord du pays, il nous faut prévenir les éventualités pour maîtriser au mieux les risques que pourrait générer certains comportements.

Troisièmement pour cause de dépravation de mœurs. De plus en plus d’endroit public sont devenues des parcs de stationnement de voiture aux vitres fumées. Toutes les obscénités sont permises derrière les vitres fumées.On peut cependant, et cela à juste titre, réserver les vitres fumées aux voitures de fonction des membres du gouvernement et des personnalités militaires ayant un certain poids stratégique dans l’exercice de la défense nationale. Tel est mon avis sur ce sujet, quel est le votre?
Ibrahim Chaibou,
Patriote pour un meilleur Niger.

mercredi 20 août 2008

La paix du cycle de rébellion décennale


Les soi disant rebelles veulent la paix!
D’abord notre appréciation de cet événement. C’est une très bonne chose pour le pays. Fini l’insécurité dans le nord, la région la plus riche va pouvoir déployer toutes ses capacités de richesse à même de faire décoller le pays.
Fini l’inquiétude des paisibles citoyens dont le seul souhait est la possibilité de pouvoir mener la bataille quotidienne de la vie dans cette région reconnue pour la culture de fruits, dans les oasis.
C’est de nouveau la libre circulation des personnes et des biens. Les nigériens pourront voyager dans leur pays du Nord au Sud, sans crainte.
Enfin, la mise en valeur de cette zone très touristique, car Agadez est la deuxième ville après Niamey, en terme de nombre d’hôtels. Leurs activités hôtelières et touristiques pourraient ainsi repartir de plus belle.

Nous félicitons le Président de notre pays, Tandja Mamadou pour la fermeté dont il a fait preuve. Pour ce choix délicat et pourtant salutaire pour la nation, pour la république, pour l’unité et surtout de l’intégrité du pays. Il a ainsi fait son devoir de père de la nation en protégeant les 12 millions de nigériens que nous sommes, en matant les quelques centaines de citoyens qui ont pris les armes pour semer le trouble dans notre pays. Le Niger et le peuple nigérien lui seront éternellement reconnaissants, l’histoire lui revaudra éternellement cela.

Si on devait rappeler les premières réactions face aux événements au NORD, vous vous souviendrez notre position qui soutenait que mettre hors état de nuire tout individus ou groupe d’individus qui en auraient après notre Etat, notre République, était la seule solution au problème. Nous avons écrit sur ce blog tous ce que nous en pensions. Nous avons ainsi apporté tous notre soutien au Président de notre pays, pour qu’il traite sans façons cette bande de brigands qui ne mérite aucun égard. Il avait besoin de ce soutien. Nous le lui avons manifesté sur notre blog. Mais nous n’étions pas nombreux à l’époque à le faire. La grands majorité de la société civile, au mépris de l’amour de leurs pays et de sa sécurité, ce sont comme toujours comportés en bon élève des groupes internationaux d’influences ; Bons élèves des droits de l’homme, la liberté d’expression, la démocratie et tous le baratin politiquement correcte qu’exigeaient les médias internationaux et autres organisations, pour condamner la solution militaire qu’envisageait le Président de la République. Pour ces organisations de la société civile nigérienne, Il fallait passer à la télévision pour condamner les autorités, puisque c’était la seule manière de paraître partager l’avis de l’extérieur et de pouvoir avoir la sympathie des bailleurs et peut être "manger" les subventions. Donc puisqu’ils devaient condamner, ils condamnèrent.

Il serait bon que les ONG, et autres organisations de la société civile nigériennes comprennent , une fois pour de bon, que la liberté d’expression n’empêche nullement pas d’être de même avis que son Etat. Surtout quand l’essence de cet Etat est en péril.
Il est important qu’ils comprennent que l’Etat aura toujours besoin d’eux pour défendre la sécurité et la quiétude, de son peuple. Et que sur des questions de sécurité de l’Etat, la rigueur est la seule qui est de mise.
La preuve, la France à une rébellion de plusieurs décennies, l’ETA. L’Espagne de même, BATASUNA; La Colombie, le FARC; Le Sénégal, les casamançais; Le Maroc le front Polisario. Mais nulle part vous n’entendrez que la France, l’Espagne, la Colombie, le Maroc ou le Sénégal négocie avec leur rébellion. Toute rébellion ou tous soulèvement contre l’ordre de l’Etat est en lui-même, et ce quelque soit ses motivations, purement et simplement mauvais. C’est ce que des pays plus avancés que le notre dans les droits fondamentaux de l’homme et la liberté d’expression, ont compris. Et c’est selon ce principe qu’il existe dans la vie d’un Etat, des questions qui ne sont pas du domaine de la discussion. C’est grâce à ces principes que ces pays assurent la sécurité nécessaire à la pérennisation de leur prospérité. Ils existent des réponses prêtes à être appliquer qui ont fait la preuve de leur bien fonder dans le temps.
Donc il est important encore une fois que les rédactions de tous les types de média réfléchissent à plusieurs fois avant de prendre une position sur des questions d’importance majeure pour la nation.

La côte d’ivoire est la seule exception de cette règle qui veut qu’on ne négocie pas avec une rébellion ou toute prise d’arme contre l’Etat. La cohabitation ivoirienne tient encore la route parce que le premier ministre a fait le choix véritable de travailler pour l’intérêt de son pays. D’ailleurs, il se raconte dans l'entourage des ex rebelles qu’il a trahis la cause de la rébellion. Je vous laisse imaginer ce qui se serait arrivé s’il n’avait pas trahi. Et même là attendons de voir ce que donnerons les élections pour ce faire un avis définitif.

Ainsi le choix du Président de la République a permis d’éviter une situation encore plus périlleuse pour le paix.

Pour mieux envisager l’après cesser le feu, il est important de saisir les motivations de nos soi disant rebelles :
- L’extraction des ressources minières pour une grande part à éveiller des appétits pécuniers et donc pleines de velléités sécessionnistes
- Le traitement de faveur auquel à donner droit le dépôt des armes en 1995 notamment l’intégration facilitée dans la fonction publique, dans l’armée, dans l’économie, etc grâce à des faveurs qu’aucuns pays n’a encore accorder à des insurgés, a nourris un espoir mesquin d’ascension politique.

Considérant le fait que le Président Mamadou Tandja à refuser de négocier, pour les raisons probables qui suivent :

1- Eviter toutes possibilités de scission qui pourrait être motivée par l’exploitation de ressources minières. Car si le fait d’exploitation minière dans une région doit engendrer une indépendance de cette région il y aurait une floraison de rébellion. Il fallait donc éviter à ce que ce mouvement trouve gain de cause dans son aventure. Puisque d’autres régions du Niger renferment des ressources ou sont supposées renfermer des richesses. Tounfalis (pétroliers), Tillaberi (gisement d’or), etc..
2- Eviter de donner une reconnaissance quelconque aux soi disant rebelles en acceptant une médiation quelconque qui sera menée avec des instances internationales du genre ayant abouti aux accords de Marcoussis. Nous savons que ces négociations ont servi de levier aux rebelles ivoiriens.
3- Eviter de se mettre dans une position de redevable d’une contrepartie à l’endroit des soit disant rebelles, car s’il y a avait eu négociation et paix, cette paix sera sous certaines conditions. Et quelles conditions ?


Aujourd’hui les positions prises par le Président Tandja lui permettent d’avoir les coudées franches. Il a eu la paix sans avoir céder quoi que ce soit sur sa politique minière, sur sa sécurité intérieure, sur son intégrité territoriale. Sans aucune condition particulière. C’est un vrai succès pour l’avenir du Niger. C’est une incertitude de moins dans le devenir de ce pays.
Les prochains jours, ce sera le cortège de félicitations de tous genres et de tous bord. Ce qui ne devrait pas attendrir le Président dans ses positions. Le Président ne doit pas perdre de vue son objectif et doit rester dans l’imperturbabilité dont il a toujours fait preuve. Imperturbabilité digne du chef d’Etat qu’il est, dans ses choix.
En effet, pour sortir définitivement le Niger du cycle de rébellion décennale, il nécessaire que le Président Tandja Mamadou joue serrer sa carte de la rigueur jusqu’au bout.
Il n’est pas besoin de céder (maintenant dans la paix) quelque chose qui n’a pas été cédé dans la guerre.
Si les positions du Président Tandja doivent suivre une logique de restauration du respect de la République du Niger, de l’intérieur comme de l’extérieur, comme c’est le cas depuis le début de cette péripétie, il doit rester intransigeant jusqu’au bout. Pour que tout le boulot accompli dès le début par son Excellence, dans le sens des raisons qui l’ont empêché de négocier à l’époque, prenne toute sa valeur.
Pour continuer cette logique, le président doit s’appuyer sur les points suivants :

1- la paix, ils ne nous l’ont pas donné, nous l’avons arraché. Par conséquent, nous ne leur devons rien. Ni intégration dans la fonction publique ou les démembrement de l’armée (Ce qui a été d’ailleurs une erreur, comme on a pu le constater), ni nomination à des postes important de l’Etat. Rien du tout.

2- Il n’est pas besoin de médiation ou de négociation maintenant, l’Etat du Niger n’en a pas eu besoin, l’Etat du Niger n’en a pas besoin. Eux ont émis le souhait de négocier, Pas nous. En tant de guerre, il n’y a pas eu négociation pourquoi en temps de paix, il y aurait négociation. Si jamais il y a négociation maintenant, cela voudra dire que les enfants du pays sont morts justes pour des gros titres d’édition de RFI. Que les soi disant rebelles déposent leurs armes parce qu’ils en sentent le besoin. Parce que c’est la seule voix salutaire pour eux. Pas pour que l’Etat du Niger négocie avec eux.

3- Ces soi disant rebelles n’ont droit à aucun égard de la part des autorités de la république du Niger. Ils ne méritent ni fanfares ni tapis rouge, ni félicitations, ni honneurs. Ils ne doivent, par conséquent, être reçus ni par le Premier Ministre ni par le Président de la République, Chef de l’Etat. Ils ne doivent également bénéficier d’aucuns avantages en nature ou en espèces de l’Etat ou de ses démembrements.

4- Ces soi disant rebelles ne sont pas des combattants de l’armée nigérienne qui seuls ont droits à des honneurs. Aussi, le Président de la République doit faire preuve de reconnaissance à l’égard de nos victorieuses forces armées qui méritent décoration, élévation de grades et toutes les largesses possibles. Une cérémonie nationale doit être initiée pour le remerciement de la nation à son armée. Pour honorer toutes les veuves, toutes les mères, et tous les orphelins de nos soldats tombés au combat, à l’appel de la patrie.

5- Ces soi disant rebelles doivent être jugées devant des tribunaux nigériens militaires ou civils. Ils doivent subir toute la rigueur de la loi c'est-à-dire des peines allant de 20 ans à la perpétuité. Le Président pourra, s’il le souhaite, exercer sa grâce mais la justice doit faire respecter ce pays. Il n’est pas question d’amnistie. Car c’est ainsi que ce construit un Etat. Afin que n’importe quel groupuscule de citoyens mal intentionnés ayant amassé quelques moyens ne pense plus pouvoir affronter notre Etat du Niger. Et que finisse définitivement le cycle de rébellion décennale.
Ibrahim Chaibou
Patriote,
Pour La Grandeur du Niger.

lundi 18 août 2008

Discours de lancement officiel du MPN MATASSA


Mesdames et messieurs les représentants des différents Partis Politiques,
Mesdames et messieurs les membres de la société civile,
Chères militantes et chers militants, chères sympathisantes et chers sympathisants du MPN-MATASSA
Chers invités,
Aujourd’hui, nul ne peut nier que notre pays a subi ces dernières années, et actuellement, des événements regrettables qui ont fortement ébranlé la confiance de la population dans toutes les Institutions de l’Etat. Cela révèle une fois de plus, les graves manquements dans le fonctionnement de l’Etat. La classe politique nigérienne actuelle a-t-elle bien compris les signaux envoyés par les citoyennes nigériennes et les citoyens nigériens ces derniers temps ? Y a-t-il une prise de conscience nationale et qu’est ce qui développé comme réponse adéquate ?
Le Niger, aujourd’hui, c’est :
· la vie chère,
· l’insécurité généralisée,
· une jeunesse délaissée et en déperdition, réduite au chômage, au service civique interminable, à la mendicité, voire la clochardisation,
· des velléités de remise en cause de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire,
· la politisation de l’administration,
· l’enrichissement illicite excessif des tenants au pouvoir,
· une culture de médiocrité à outrance à tous les niveaux,
· une mauvaise gestion des fonds publics, aucune évaluation des politiques (ou projets) publiques, …
Tels sont les problèmes qui minent notre pays actuellement.
Tout ceci semble normal car nous sommes dans un régime gérontocratique. La jeunesse n’a pas de place ! Seuls les gens qui ont l’expérience, les retraités, les anciens sont les maîtres du Niger. Quand vous êtes jeunes, on dit que vous n’avez pas d’expérience. Or, personne n’est né avec l’expérience.
Nous avons des problèmes au Niger parce que, entre autres choses, la jeunesse n’est pas au cœur du développement, au centre des prises de décisions, c'est-à-dire dans la sphère du pouvoir. Comme le dit un grand homme, « quand vous affrontez les défis de demain avec des méthodes d’hier, vous avez les problèmes d’aujourd’hui ».
Pour justifier entre autre le coup d’Etat du 14 avril 1974, l’on avait dit : « 15 ans, ça suffit ». Aujourd’hui, nous sommes en mesure de dire : « 34 ans, ça suffit ».
Il faut respecter le peuple ; la jeunesse doit être le fer de lance du Niger actuel.
Il y a quelques temps, un homme politique visitant le Niger, attirait l’attention de nos dirigeants en ces termes : « faites attention à la jeunesse de votre pays vous avez une bombe à retardement ». Le moment est venu aujourd’hui. Le compte à rebours a commencé. Si celles et ceux qui nous gèrent depuis l’indépendance s’obstinent dans l’égarement, s’entêtent à ignorer les signaux du temps, la bombe risque de leur explosé en pleine figure.
La génération consciente a décidé de prendre ses responsabilités en descendant dans l’arène politique. Certains doivent reconsidérer leur politique.
Un pays peut-il être gouverné par les mêmes personnes, le même groupe d’individus ? Assurément non. Car sans eux, le Niger restera. Le Niger doit progresser. Avec eux, le pays n’avance plus. Car ils n’ont plus rien à démontrer. Ils sont dépassés par les évènements, mystifiés par le temps et totalement déconnectés des réalités actuelles.
L’impression, au Niger, c’est que sans les gens qui ont l’expérience, les retraités, les anciens, c’est le déluge. Pourtant, la jeunesse a plein de qualité, plein de ressources. Il suffit de lui donner la possibilité de s’exprimer, pour constater que beaucoup de jeunes nigériennes et nigériens n’ont rien à envier aux gens qui ont l’expérience, aux retraités, aux anciens. C'est-à-dire aux grand mères et grand pères qui nous gouvernent actuellement.
Toutes les nigériennes et tous les nigériens sont égaux. Il n’y a pas celles et ceux qui ont toujours le droit de diriger d’un côté, de l’autre côté des générations qui n’ont que le devoir de subir, d’être gouverné. On ne peut pas faire son temps, faire le temps de son enfant et faire le temps de son arrière petit fils.
Comme l’a dit un grand homme du siècle passé : « Prolétaires de tous les pays, unissez vous » !
Au MPN-MATASSA, nous disons : « jeunes et femmes mécontents de tous les partis, unissons nous ; adhérons au MPN-MATASSA pour permettre, pour la première fois, à la jeunesse de s’exprimer et de conquérir ses droits politiques, économiques et sociaux.
Il est grand temps que dans le Niger, qui redevient un modèle, la citoyenne et le citoyen soient fiers de leur pays à travers un projet qui établira la confiance de la citoyenne et du citoyen à l’Etat. Pour cela, il est impérieux de :
· soutenir les forces créatrices dans la société,
· donner à chacune et à chacun de réelles chances de bonheur et d’épanouissement,
· assurer la protection sociale de toutes les citoyennes et tous les citoyens,
· développer une relation durable entre l’homme et son environnement,
· rendre à notre nation sa renommée internationale.
Le prochain siècle soulèvera de nouveaux défis. Durant cette période, notre pays peut occuper une place à part entière si le parlement et le gouvernement abandonnent les idées et les pratiques politiques traditionnelles et prennent de nouvelles voies.
Il faut restaurer la confiance dans les pouvoirs publics ainsi que leur autorité. Afin de restaurer cette confiance, il convient de moderniser nos institutions publiques. Une reforme profonde s’impose, notamment en termes de qualité des services publics, d’écoute des usagers, des possibilités de recours et de réponse rapide aux demandes des citoyennes et citoyens. Les citoyennes et citoyens sont les premiers concernés par ces reformes. L’on ne peut assurer concrètement les missions de l’Etat sans leur adhésion. A cet égard, un mécanisme sera créé pour évaluer ces reformes de manière permanente.
La jeunesse, étant aujourd’hui le fer de lance, le pilier de tout développement ne saurait être exclue sur l’échiquier politique nigérien aujourd’hui. C’est une force mobilisatrice d’énergie, une richesse inépuisable avec qui il faut compter, surtout en cette ère de globalisation et de mondialisation de l’économie. Ce gisement (à savoir la jeunesse) inépuisable, doit et devrait être exploré aux fins d’une réalisation rationnelle de cette ressource rare dans la construction de ce pays, qui nous est cher. Le Niger doit demeurer un et indivisible tout en favorisant l’Unité Nationale à travers le brassage de toutes ses composantes. Il faut que l’on cesse de dire que la jeunesse est l’avenir du Niger. La jeunesse n’est pas l’avenir du Niger ; la jeunesse est le Niger.
Telles sont chères militantes et chers militants, sympathisantes et sympathisants, chères invitées et chers invités, les valeurs auxquelles nous croyons vivement.
Avant de finir, nous tenons à préciser que le MPN-MATASSA n’est ni de la mouvance présidentielle ni de l’opposition.

LA REVOLUTION DEMOCRATIQUE EST EN MARCHE
LA GENERATION CONSCIENTE EST DANS L’ARENE
UN AUTRE NIGER EST POSSIBLE
Que Dieu bénisse le Niger !
Je vous remercie pour votre aimable attention.